Une majorité d’ultraorthodoxes vit en dehors de la modernité. D’autres rejoignent l’économie numérique.
À Jérusalem
Ifraïm Allouche, 38 ans, est passé de l’univers confiné des yeshivot, les centres de la Torah, au monde ultraconnecté des startuppeurs. Le haredim (littéralement «craignant-Dieu») continue à lire le Talmud mais étudie aussi les probabilités. «J’ai débuté dans les boîtes de high-tech de Tel-Aviv puis j’ai monté ma propre société de services. Nous avons développé des algorithmes qui détectent les erreurs sur Amazon. Nos clients sont des vendeurs qui utilisent le site. Le gisement de ce nouveau marché mondialisé est important: il a des millions de vendeurs et une forte marge de pertes sèches pour ces derniers», explique cet informaticien de formation.
Ifraïm Allouche est rivé devant son ordinateur dans l’espace de travail partagé du réseau Bizmax, un centre d’affaires fondé par des juifs ultraorthodoxes sur des valeurs religieuses comme la non-mixité. Sa femme qui est son associée travaille à domicile. «C’est conforme à nos valeurs. Le monde de la high-tech …
Source et article complet : premium.lefigaro.fr
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