L’attentat perpétré par un criminel islamiste le 11 décembre 2018 a provoqué la mort de 5 personnes et fait 11 blessés.
C’est le bilan humain dans sa noirceur.
Mais d’autres leçons apparaissent au détour d’un article du journal le Monde daté du 16 janvier 2019. On y apprend que contrairement à ce qui était précédemment allégué, le terroriste avait bien prémédité son passage à l’acte.
On y apprend également que, de longue date, cet homme clamait sa haine des policiers, des magistrats et des Juifs.
De même il ne faisait pas mystère de vouloir « commettre un braquage avant de partir en Syrie ou de mourir en martyr ».
L’assassin a frénétiquement cherché des armes, il a fréquenté des milieux islamistes durs. Un de ces islamistes a été interpelé pour l’aide qu’il a fournie au terroriste. Il avait déjà été entendu par les services antiterroristes à la suite du départ d’une de ses femmes et de leur fille en Syrie en 2014. Ce complice serait donc polygame si l’on comprend bien, ce qui reste interdit en France, il a été en outre entendu qualifier l’assassin de martyr.
Rien n’y a fait, il a été remis en liberté « faute de preuves ».
Jusqu’à présent on pouvait penser que les propos d’apologie de terrorisme pouvaient conduire en prison. En de nombreux endroits de la ville ont été signalés de tels propos d’apologie . Mais à ma connaissance pas ou peu de condamnations.
S’agissant de la famille du terroriste , on apprend que celui-ci aurait à plusieurs reprises fait part de son intention de mourir, notamment à sa mère qui ne l’aurait pas pris au sérieux dit-elle. C’est justement chez cette mère dénaturée qu’il a passé sa dernière nuit avant l’attentat, échappant ainsi à la police venue chez lui à l’aube. Parlons à présent du père du terroriste. Cet homme que l’on voit sur les caméras de BFM avec sa barbe teinte au henné comme le font les islamistes les plus rigoristes et son bonnet à l’effigie de Che Guevara constitue ainsi le symbole bien compris de l’islamo-gauchisme.
Il parait que c’est lui qui a averti son fils le matin du 11 décembre en lui disant par texto « les chiens sont venus chez moi ». Les chiens pour ce monsieur c’est la police. Il a encore indiqué à son fils qu’il ne l’avait pas dénoncé. Cet homme, toujours lui, a qualifié son fils de bon musulman car ne saluant pas les femmes et n’allant pas en discothèque. Pour faire bonne mesure, ce bon père de famille a lors de sa garde à vue refusé d’être auditionné par des enquêtrices femmes.
Allez comprendre qu’avec toutes ces infractions qui vont de l’apologie à la complicité en passant par l’outrage aux forces de police, ce monsieur ait été remis en liberté sans poursuites apparentes.
Deux des frères du terroriste, sont eux expatriés en Algérie, laquelle Algérie refuse de coopérer avec les autorités judiciaires françaises.
Interpelés par les services de renseignement algérien leurs auditions n’ont pas été versées au dossier d’instruction.
Islamistes répertoriés et fichés ils perçoivent le RSA jusqu’en Algérie.
Cette somme constitue un pactole conséquent dans un pays où le RSA représente 3 fois le salaire minimum.
« Le Monde » dit pudiquement « la coopération judiciaire avec l’Algérie demeure un rapport de force aléatoire ».
« L’enquête pourrait donc rester aveugle sur le rôle des deux frères ».
En résumé la famille du terroriste , notamment ses parents et ses frères l’ont soutenu et encouragé dans sa dérive sans en rien ignorer. Tout comme chez les Mérah, l’affreux terroriste de Toulouse on y déteste les chiens c’est à dire les policiers, les gendarmes ou les militaires et les Juifs. Ces gens qui détestent la France en profitent largement et surtout ce qui ne laisse pas d’inquiéter c’est qu’une grande partie d’entre eux, en tout cas dans ce dossier, échappent à la police et à la justice.
Ce qui est grave c’est que le terroriste ait pu nourrir ses idées destructrices depuis des années sans que personne ne bouge ; ce qui est très grave, c’est que des gens comme lui, des délinquants virant à la radicalité islamiste il y en a des milliers, alors même que la France semble bien démunie par rapport à ces gens nés en France, nourrissant une détestation profonde pour la République, la démocratie et tout ce qui la représente.
Non décidément toutes les leçons de l’attentat de Strasbourg n’ont pas été tirées à ce jour.
Raphaël Nisand Chroniqueur hebdomadaire sur Radio Judaïca Strasbourg