Yann Moix : « J’aurais milité pour la résurrection d’Hitler, j’aurais eu moins de problèmes

L’écrivain quinquagénaire, qui se dit « incapable d’aimer une femme de 50 ans », assume ses propos et fait la tournée des plateaux de télévision.

Pas sûr que l’argument porte vis-à-vis des femmes qui se sont senties insultées par l’écrivain… Yann Moix est revenu sur la polémique qu’il a récemment suscitée en déclarant qu’il était « incapable d’aimer une femme de 50 ans », les jugeant trop âgées. Des propos qui ont provoqué un tollé médiatique aussi bien chez les organisations féministes que sur les réseaux sociaux. Plusieurs célébrités, comme Valérie Trierweiler, Marina Foïs ou encore Valérie Damidot, lui avaient également répondu avec humour ou en le renvoyant dans les cordes… Le romancier de 50 ans avait eu même les honneurs du Times , qui avait rapporté la fureur déclenchée en France par le romancier s’épanchant sur ses goûts sexuels.

Sur le plateau de l’émission des Terriens, diffusée samedi, Moix a tenté de se défendre : « J’aurais milité pour la résurrection d’Hitler, j’aurais eu moins de problèmes… J’ai, sans le savoir et sans le vouloir, touché un tabou de notre société : la peur de la mort et de la vieillesse. » Et de continuer sur sa lancée, estimant qu’il faisait désormais l’objet d’une véritable chasse aux sorcières. « Je suis contre les tribunaux du goût. Il n’y a pas de Nuremberg du goût, il n’y a pas de criminel du goût, sauf quand ça tombe sous le coup de la loi. Je pense que d’aimer les femmes qui n’ont pas 50 ans n’est pas un crime. C’est peut-être tant pis pour moi, c’est tant mieux pour elles parce que vous savez, je ne suis pas un cadeau. Donc, si c’est pour moi une malédiction, c’est peut-être pour elles une bénédiction », a-t-il poursuivi avec un brin d’humour.

Promotion

Mais pas question pour lui de s’excuser : il estime qu’il n’a fait que partager un avis personnel, et non un principe général, sur ses préférences et ses goûts particuliers. Un argument supplémentaire qu’il est allé cette fois défendre ce week-end sur le plateau de son ancien patron Laurent Ruquier. « Je n’ai voulu blesser personne, a-t-il précisé dans l’émission On n’est pas couché. Je ne peux pas être responsable de mes inclinations, de mes penchants et de mes goûts. Je suis enfermé dedans comme tous les individus, comme tout un chacun. Et je ne peux pas raturer mes pulsions, mes penchants pour des raisons qui relèveraient de la morale… »

Hier soir nous recevions Yann Moix ! Nous l’avons interrogé sur ces récentes déclarations et il s’est expliqué:
“J’aime les femmes plus jeunes, je n’en suis pas responsable et je n’en ai pas honte”

Pour conclure, Yann Moix évoque « les menaces et les injures » qu’il doit supporter depuis une semaine, même à l’étranger, « pour une phrase qui a été mal lue ». Ce qui lui permet au passage de faire la tournée des plateaux… Et faire la promotion de son nouveau livre, Rompre, une variation littéraire sur l’amour et son cortège de sentiments, la jalousie, l’addiction, la rivalité… C’est Grasset qui doit se frotter les mains.

Source : lepoint.fr

 

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4 Comments

  1. C’est dingue l’époque qu’on vit; les médias sont devenus un divan de psy pour certains. j’espère que les jeunes savent faire la différence entre ce qui relève de la raison et de la morale. La raison, c’est vivre une vie saine et équilibrée. Pas de connotation morale là dedans.

  2. Pauvre homme ! Effectivement, comme il le dit lui-même, “pas un cadeau”, si sa vision de “l’amour” se résume exclusivement à l’anatomie et au vagin d’une femme de 25 ans. Triste homme…

  3. D’un autre côté, le fait de s’illusionner sexuellement avec des filles de 20 ans ne l’empêchera pas pour autant de devoir faire face à son propre vieillissement et de sentir en lui grandir toujours plus la peur de la mort.
    La solution de sa peur de la vieillesse et de la mort se trouve dans cette parole de Saul-Paul dans sa lettre biblique aux Hébreux à propos du Messie, Jésus : « Jésus a écrasé par sa mort à la croix de Golgotha celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, afin de délivrer tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenue dans l’esclavage… » (chap. 2, v. 14-15). Désormais Jésus a pu dire : “Moi je suis le premier et le dernier, le Vivant. J’étais mort, et me voici Vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts.” (Apoc. 1, v. 18).
    Ainsi par sa foi en l’oeuvre de rédemption de Jésus accomplie à Golgotha sur la mort, et en se nourrissant du Vivant, Y. Moix peut être délivré de sa peur de la vieillesse et de la mort, et par conséquent de tout esclavage dans lequel il se trouve pour s’en affranchir de manière illusoire.

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