L’intellectuel marocain et militant des droits de l’homme, Ahmed Assid, met de nouveau le doigt sur le mal qui ronge la société marocaine et nord-africaine.
Fidèle à son franc-parler et à sa capacité à appeler les choses par leur nom, l’écrivain s’attaque, cette fois-ci, aux écoles coraniques wahhabites installées au Maroc à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
« La montée du radicalisme et de l’esprit terroriste est nourrie par les prédicateurs officiant dans des écoles coraniques salafistes », affirme Ahmed Assid dans une déclaration au site marocain « achkayen.com. »
Précisant que les écoles étatiques ne sont pas responsables de cette situation car véhiculant un islam modéré, l’écrivain précise que les autorités marocaines ont encouragé l’implantation des établissements financés par l’Arabie saoudite. Ces derniers, ajoute-t-il, s’occupent de la propagation du radicalisme religieux. Ils ciblent notamment les catégories sociales les plus défavorisées et les moins instruites, en leur faisant croire que le vrai islam est la radicalité.
« Les responsables de ces écoles wahhabites recourent aussi à la propagande de Daech pour recruter un maximum d’adeptes », souligne-t-il, déplorant la passivité des autorités qui, selon lui, n’ont rien fait pour mettre un terme à l’activité de ces écoles.
Ahmed Assid déplore en outre le fait que certains enseignants universitaires véhiculent le même esprit daechien dans les universités.
La télévision étatique marocaine, inauguré par le roi Mohamed VI pour propager l’islam modéré, verse, elle aussi, selon Ahmed Assid, dans le discours radical.
Boualem M. Source : algeriemondeinfos
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