Bon
Mardi
Dans la serie Je Révise l’Histoire On ne Sait Jamais Si y a Une Interro écrite et son corollaire Comment Briller dans les Dîners en Ville et demandée par mon amie S.., voici l’histoire de:
Orphée et Euridyce
Orphée était le fils de Oeagre( que personne ne connaît) et de Calliope, muse de l’Eloquence et de la Poésie.
Il avait hérité de sa mère le génie de la musique et de la poésie et régalait son entourage de ses notes enchanteresses..
Une espèce de préfiguration de Johnny.
Apollon – dont il se murmurait qu’il pouvait être son père – lui avait offert une lyre à laquelle il ajouta 2 cordes pour en obtenir 9, et ainsi honorer les 9 muses, pour lui de simples tatas, en fait,puisqu’elles etaient toutes filles de Zeus.
Ca va jusque là?
Cet être tout de talent poétique et musical attendrissait même les bêtes féroces qui se couchaient docilement devant lui, ( on aimerait certains jours avoir un Orphée à portée de main pour faire obéir les mômes) et il charmait aussi arbres et rochers qui s’extrayaient de leur socle pour le suivre comme un serpent envoûté par une clarinette..
Il était également connu pour sa vaillance et Jason ne s’y trompa pas quand il le requit pour participer avec les Argonautes à une opération visant à récupérer la Toison d’Or .
La tête et les jambes en quelque sorte.
De retour de ce raid victorieux, il lui advint ce qui arrive souvent à un jeune homme pubére en âge de procréer :
Il tomba raide amoureux d’une splendeur , un peu genre miss France, mais moins bimbo, quoi, j’ai nommé Eurydice.
Qu’il épousa fissa , et avec qui il coula des jours emplis de béatitude, comme tout le monde les premiers mois de mariage.
Sauf que..
Un jour la belle, tentant d’echapper au dieu Aristée qui voulait lui arracher les faveurs qu’elle réservait à son amoureux( je rappelle qu’on en est au tout début des épousailles), marcha sur un serpent venimeux qui la mordit et tomba raide morte( Eurydice, pas le serpent).
Orphée en conçut une indicible douleur.
N’écoutant que son chagrin il décida d’exfiltrer sa bien aimée des Enfers où elle allait croupir un certain temps.
Muni de son instrument ( sa lyre bien sur, vous pensiez quoi?)et de son génie poétique, il parvint a neutraliser Cerbére le chien multicephale qui gardait l’entrée des Enfers,dont le nom est désormais attaché a l’employée de mairie ou de la Poste entraînée à aboyer sur les clients, mais là n’est pas notre propos.
Il parvint à enchanter tous les démons qui suppliciaient les damnés et arrivé au palais d’Hadès, il le supplia de lui rendre sa bien aimée.
Aprés d’âpres négociations, Hadès céda à la condition qu’Orphée ne se retournât pas vers son épouse avant d’avoir atteint la lumière, c’est à dire le royaume des vivants.
Certains disent aujourd’hui qu’il y fait bien noir, mais là n’est pas notre propos.
Bien évidemment, Orphée promit.
S’engagea le long chemin de croix qui menait à la vie, et brutalement Orphée, n’entendant plus le pas d’Eurydice,se retourna pour s’assurer qu’elle le suivait toujours.
Et la promesse, Orphée? Eh? T’as oublié la parole donnée?
Ben pas Hadès, l’inflexible dieu des ténèbres..
Et dès qu’Orphée se fut retourné vers Eurydice, bim, le châtiment tomba,elle remourut pour l’éternité, et Orphée n’eut plus que sa lyre et ses larmes pour occuper une vie devenue vide de sens…
Bon, encore une histoire de destin injuste et tragique qui assoit impitoyablement la suprématie des dieux et de leurs ukazes aléatoires ..
Que cette journée signe une vision optimiste d’évènements sur lesquels vous avez la mainmise..
Je vous embrasse
Michèle Chabelski
Celui qui a écrit la pièce de théàtre Péléas et Mélisandre est un Flamand, un Belge et quand nous étions dans l’enseignement secondaire à Maimonide, nous avons été forcé de voir cette pièce au Théàtre National de Belgique avec d’autres écoles. Nous étions furieux car c’est une pièce ennuyeuse où il ne se passe rien. Alors nous avons chahuté les acteurs et tout le mone a crié Péléas et Pénis tendre, où est ton pénis tendre ? Le directeur du Théàtre National de Belgique a interrompu la pièce et nous a envoyé à la maison