La dernière fusillade contre un groupe de personnes, dont une femme enceinte, qui attendaient à un arrêt de bus près du village d’Ofra, s’inscrit dans une longue liste d’attentats terroristes perpétrés sauvagement par des Palestiniens.
Ces attaques barbares contre des civils innocents ne sont jamais condamnées par Mahmoud Abbas, pire encore, elles sont mêmes encouragées, glorifiées, et payées en espèces aux auteurs et aux familles.
Ce dernier attentat a été revendiqué comme un « acte héroïque » par le Hamas. Il fut perpétré 48 heures seulement après le refus de l’Assemblée générale de l’ONU de reconnaître le mouvement islamiste palestinien comme entité terroriste.
Pourtant 87 Etats ont voté pour une condamnation ferme du Hamas, dont bien entendu l’Amérique, mais aussi les 27 pays de l’Union européenne, et la Suisse, (Etat neutre et membre de l’ONU depuis 2002) et 33 pays se sont abstenus. Il est regrettable, mais bien prévisible que la Russie et la Chine votent avec le bloc arabo-musulman.
Abbas et le Hamas ont évidemment salué le vote comme un « camouflet » pour l’administration Trump et la « confirmation de la légitimité de la résistance ».
Cependant, ce vote n’est pas un échec de la courageuse et brillante ambassadrice américaine, Nikki Haley, à la fin de son mandat, comme le laissaient entendre les médias européens. Bien au contraire, c’est en raison d’un jeu de procédures transformant un vote à la majorité simple en vote à la majorité des deux tiers, qui a fait échouer ce vote historique. Il faut savoir que c’est la première fois qu’une résolution proposée conjointement par les Etats-Unis et Israël réussit à obtenir à l’Assemblée générale de l’ONU un écho si favorable, une forte majorité contre le mouvement islamiste, affilié aux Frères musulmans. De ce fait, il s’agit d’une grande première et d’un succès diplomatique non négligeable.
Rappelons que cette assemblée onusienne avait adopté de nombreuses condamnations contre l’Etat juif dont la honteuse et ignoble résolution, tristement célèbre, assimilant le sionisme au racisme.
Depuis sa création, l’ONU n’a jamais été capable de résoudre un seul conflit dans notre région. Les expériences du passé prouvent que l’ONU est manipulée par un vote automatique des pays arabo-musulmans et qu’elle n’a pas les moyens de défendre sa propre vocation. Durant la guerre civile en Syrie, on se souvient de la débâcle des Casques bleus sur le plateau du Golan, leur honteuse fuite devant les groupes terroristes et leur retrait vers le territoire israélien, où ils ont trouvé refuge. Quant à la FINUL, elle ne possède pas les moyens nécessaires pour affronter le Hezbollah qui viole quotidiennement la Résolution 1701. Espérons, toutefois, que la découverte des tunnels par Tsahal obligera ces observateurs onusiens à renforcer leurs forces et d’être enfin assez fermes devant les intentions belliqueuses de la milice chiite.
L’ONU n’a jamais été une tribune favorable à Israël. Certaines résolutions comme celle qui avait assimilé le sionisme au racisme furent particulièrement odieuses. Les prises de position partiales et les nombreuses résolutions contre Israël au sein de ses différentes institutions, comme l’UNESCO, sont toujours révoltantes. Les dirigeants palestiniens ont dénaturé ce qui était destiné à être une organisation professionnelle et éducative, l’UNESCO a fait fi de sa propre autorité inscrite dans sa constitution. Elle a même permis d’être prise en otage par des éléments résolus à atteindre leur but politique, sapant ainsi le caractère universel de l’UNESCO en tant qu’organisation professionnelle, éducative et culturelle.
Sans parler du rôle de l’UNWRA et sa connivence avec le Hamas.
D’ailleurs, il n’existe aucune différence entre le Fatah et le Hamas dans leur « résistance » (lutte armée) contre Israël. Ce vote est aussi révoltant car il intervient après la publication le 23 octobre 2018 d’un rapport accablant publié par Human Rights Watch (HRW). Un document implacable, fruit de deux ans d’enquête, contre les méthodes répressives et la torture pratiquée à la fois par l’Autorité palestinienne et le Hamas. HRW affirme sans équivoque : « Ces actes peuvent constituer un crime contre l’humanité, étant donné sa pratique systématique au cours de nombreuses années. »
L’ONU a le devoir de créer une nouvelle administration non corrompue et non belliqueuse, démanteler l’arsenal militaire et détruire les roquettes, les laboratoires d’explosifs, et les tunnels. Cette mission ingrate n’est pas seulement celle d’Israël qui se défend naturellement contre toute menace, elle devrait être prise en charge par les membres de l’ONU.
L’ONU devrait accuser le chef palestinien, Mahmoud Abbas, de parrainer le terrorisme, en versant chaque année plus de 345 millions de dollars aux auteurs d’attentats et à leurs familles. Cette somme ne représente-t-elle pas la moitié de l’aide internationale aux Palestiniens ? Comment se lamenter sur la situation chaotique à Gaza quand les budgets sont consacrés au terrorisme et à propager la haine et la lutte armée ?
Devant ce théâtre de l’absurde, il est clair que l’ONU ne pourra jouer un rôle objectif et neutre pour pouvoir régler le problème palestinien
Comment l’ONU refuse de condamner le Hamas et peut-elle combattre contre le terrorisme islamiste dans notre région, en Europe, et ailleurs ? Pis encore, l’Observatoire du Moyen-Orient (MEMRI) nous apprend que des médias égyptiens affirment que les Frères musulmans, dont le Hamas fait partie, étaient impliqués dans les manifestations des Gilets Jaunes en France, et même qu’ils les attisaient. Selon des articles de presse et des reportages de la télévision égyptienne, des activistes de la confrérie islamique se seraient infiltrés dans les rangs des manifestants, attisant la violence, encourageant le pillage et le vandalisme dans tout le pays. Il y a eu de nombreux démentis, mais dans ce contexte explosif et chaotique, plus que jamais, extrême vigilance oblige surtout pour la sécurité de la communauté juive.
Pourquoi le terrorisme est-il plus acceptable si, et seulement, il est dirigé contre Israël ? Pourquoi la presse européenne n’enquête-t-elle pas plus et profondément sur les ONG et mouvements islamistes ? Pourquoi des attentats contre des « colons » juifs sont-ils minimisés, et souvent ignorés dans les pages des journaux, ou « justifiés » par certains commentateurs ?
Il est regrettable et triste que des pays, membres de l’ONU, poursuivent leur activité et leur conduite hypocrite en se bouchant les oreilles sur les droits sécuritaires et légitimes de l’Etat juif. Les intérêts aveugles prévalent à la réalité sur le terrain et aux faits historiques.
Il est grand temps que la communauté internationale se réveille de sa torpeur et arrête les abus flagrants et continus des instances internationales spécialisées manipulées par les dirigeants palestiniens.
Mettre un terme définitif à la supercherie et éviter de briser, à chaque occasion, le Palais de verre par des blocs politiques, un vote automatique peu honorable à la Société des Nations.
Freddy Eytan
Le CAPE de Jérusalem, jcpa-lecape.org
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