Tel Aviv quand le soir tombe, les bars accueillent les jeunes : chaises, tables, tréteaux, tabourets, tout est occupé et la bière à la pression se débite en pints de 50 cl.
Si vous payez plus que deux consommations, vous avez le droit de boire jusqu’à plus soif ou tant que vous tenez debout! Les patrons des bars sont de bons clients et les brasseurs leur font des prix. Interrogés par moi sur les problèmes d’alcoolisme ou de violences , on me rassure en me disant qu’il n’y en a jamais , les jeunes se tiennent bien ou savent s’arrêter à temps !
Sur Dizengoff, une dizaine de bars de part et d’autre de l’avenue : grands écrans et derniers tubes des DJ. Rires, cris, refrains ,on se connaît ou on va se connaître , une belle ambiance de gaieté et d’insouciance . Généralement ils arrivent seuls ou en bandes et repartent en couples : les sites de rencontres n’y ont pas d’avenir !
C’est beau Tel Aviv la nuit.
Les restaurants de Tel Aviv : il y en a un tous les cent mètres . Non, un peu exagéré ! Ceux qui sont connus et appréciés affichent complet à tous les services et les réservations se font souvent une semaine à l’avance La mode est aux restaurants de chefs, ceux qui passent à la télévision , et qui ouvrent des restos de fast-food foot revisité : burgers -frites ou falafels et shawarma servis sur du carton et qu’on mange avec ses doigts graisseux. Très bon, pas cher, sympa.
Le meilleur exemple est « Susu and sons ». Il y a deux ans sur le Boulevard Rothschild c’était un kiosque qui débitait burgers et frites. Pris d’assaut du matin jusqu’à tard dans la nuit : frites fraîches et burgers parfaitement cuits à la plancha sous une coupole de métal, prix très raisonnables. Le second établissement s’est installé dans la partie stratégique de l’avenue Dizengoff mais cette fois ci : local spacieux avec belle façade et grande terrasse en coin . On commande au comptoir, on paie d’avance et on vous remet une clef numérotée . Vous vous asseyez où vous trouvez une table , puis la clef va clignoter ce qui veut dire : venez donc prendre votre plateau . C’est du fast-food mais la qualité du bun , de la viande et des frites vous rendront accros à Susu and sons.
Pour ne pas vous infliger un article de critique gastronomique, je vais simplement vous indiquer les trois adresses des restaurants que je fréquente et qui sont mes cantines. Il y a d’abord rue Shlomo Amelekh , angle George Amelekh , un resto magique : Ha Kosem ( le magicien en hébreu) : le patron, intello juif, est un malade de l’hygiène et avec son équipe d’arabes israéliens, il fait continuellement nettoyer et astiquer chaque pouce de son établissement . Avant midi, il faut faire la queue pour commander falafels, salades, bricks à l’œuf ou à la viande. Qualité parfaite, prix raisonnables, c’est très bon. Pas exactement conseillé pour un régime mais who cares?
A Tel Aviv, c’est la cuisine italienne qui a pris le dessus sur la cuisine française ou les sushi bars. Partout, on vous proposera pâtes et pizza déclinées de la plus simple que je recommande à la plus chargée que je désapprouve . Deux restos Ha Pizza, rue Bograshov et Shine, rue Frishman angle Shlomo Amelekh qui appartiennent à un ancien pizzaiolo , m’ accueillent très souvent : terrasses, chaises et tables dépareillées, décor destroy, des serveuses inexpérimentées mais attendrissantes . Je commande une salade et une demi pizza tomate, mozzarella et champignons . C’est très suffisant et très bon. Mon conseil a toujours été de ne manger que des demi pizza qui enchantent plutôt que de s’étouffer avec la fin d’une pizza refroidie et caoutchouteuse.
Dizengoff, angle Ben Gourion, une institution « Goocha », restaurant de poissons, de moules , de pâtes, de viandes…tout est parfait . Inutile de réserver, on ne prendra pas votre réservation et on vous demandera d’attendre votre tour sur le trottoir avec un verre de thé glacé qu’on vous offrira. Prix moins élevés que dans bien d’autres restaurants à la mode , satisfaction garantie.
Je vous avais annoncé trois adresses. Ma bonté d’âme me pousse à révéler une quatrième : « Cassis » qui est un établissement de bord de mer sur Guivat Aliya beach. Après Yaffo, avant Bat Yam. La mer est devant vous à 20 mètres, étincelante mais souvent violente car il n’y a pas de digues pour briser les vagues, la plage est presque déserte sauf les surfeurs, quelques amoureux de l’endroit et des jeunes enfants imprudents.
Commandez des salades, des ceviche, des artichauts frits, des assiettes de petits rougets , c’est si bon que c’est presqu’un péché ! Grands parasols, brise marine, pas de cohue, vos voisins ne s’interpellent pas , vous êtes bien et vous voudriez rester davantage.
Moi, je reviendrai souvent.
André Simon Mamou
Chaque fois que je lis un article sur Tel-Aviv on ne me parle que de bouffe. Il n’y a rien d’autre à faire que manger et boire à Tel-Aviv quand l’on veut sortir ?
Il y a un musée d’art moderne qui mérite plusieurs visites et le Théâtre Habima avec des acteurs au talent incroyable, des spectacles, un marché dans une rue étroite et sinueuse avec des centaines de marchands et des milliers de clients …Il y a des kilometres de plage et une mer parfois violente et souvent limpide , une population très jeune, des vélos et des trotinettes électriques, le soleil 9 mois par an et une joie de vivre communicative ! Et il y a les cafés où tous se rencontrent ! Allez y !
j’adore cette ville ou en effet tous les sens sont conviés… Du Palais à la vue. En passant par l’ouie.
Oh la la
Envie d’y passer le week end
Loin de Paris
Lâchement
Se laisser vivre à Tel Aviv
Et suivre les bonnes adresses ici indiquées
Ça ressemble au bonheur
Salut André,
toujours un plaisir de lire tes articles et celui-ci est particulièrement appétissant
TEL AVIV est un bonheur !