Jean-Michel Jarre, qui vient de sortir deux albums et sera le fil rouge de plusieurs documentaires sur Arte l’an prochain soutient la contestation sociale en France.
Précurseur des musiques électroniques, mais aussi du discours écologique, le musicien français ne va pas manquer d’être interrogé par les médias américains sur la crise des Gilets jaunes. Voilà ce qu’il va leur répondre et qu’il nous a confié ce mardi chez lui, à Paris. Un discours qui va surprendre car s’il n’est pas le premier artiste à soutenir ce mouvement, il est celui qui va le plus loin dans l’analyse des causes.
«Avec ma mère dans un petit deux-pièces»
« En ce moment, je suis très fier d’être français et je suis fier des Gilets jaunes, dit-il. Je me sens très proche d’eux, comme chacun. On a tous en nous des Gilets Jaunes. Jacline Mouraud, l’une de leurs porte-parole, me fait penser à ma mère. Quand mes parents se sont séparés (NDLR, son père est le célèbre compositeur de films Maurice Jarre, qui est parti vivre aux Etats-Unis, sa mère France, était une figure de la Résistance lyonnaise), j’ai vécu avec ma mère dans un petit deux-pièces en banlieue sud. Elle ramait pour gagner sa vie, je l’aidais en même temps que je faisais mes études. »
Jean-Michel Jarre se dit aujourd’hui « très privilégié ». « Le destin a fait que j’ai fait de la musique, que j’ai rencontré un public et que je m’en suis sorti. J’ai eu beaucoup de chance, mais je n’oublie pas que ça fait partie de nos familles. C’est pour cela que je suis très fier d’être français. Parce que nous sommes le seul pays au monde historiquement à être capable de descendre dans la rue quand un système ne va pas pour dire non. Les médias américains cyniquement disent que nous sommes ingouvernables. Mais il ne faut pas qu’ils oublient que nous, on n’a pas Trump. Et on n’aura jamais Trump. »
« Un électrochoc pour le monde entier »
Le musicien et compositeur n’est pas le seul artiste à soutenir les Gilets Jaunes. Mais lui va plus loin : « La réaction des Gilets Jaunes dépasse Macron, le gouvernement et la France. C’est une réaction par rapport au fait que la société ne fonctionne plus globalement dans le monde. Comme l’a dit un Gilet jaune, on ne pourra régler la fin du monde que si l’on règle la fin du mois. Et ça, c’est un problème mondial. Et une nouvelle fois, après la Révolution française, la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale – « ma mère a été une grande résistante pendant la guerre » rappelle-t-il -.
« On doit changer de système profondément, mondialement, estime Jean-Michel Jarre. Et les Gilets jaunes envoient un signal au monde. Pour la sortie de mes albums, je voyage partout et les gens disent la même chose, des Etats-Unis à la Pologne, de l’Italie à l’Angleterre. Jacline Mouraud dit des choses qu’un Chinois, un Russe, un Portugais, pourraient dire. Evidemment que la violence est intolérable, inacceptable, mais en même temps, ces images, c’est un électrochoc pour le monde entier. Tout d’un coup, il y a un pays qui dit stop. »
Source : leparisien.fr
C’est OBSCENE.
Pourquoi faut-il que des saltimbanques nous disent ce qu’il faut faire, ce qu’il convient de penser ?
Maintenant c’est Jean-Michel Jarre qui gagne sa vie, confortablement, ailleurs ; et Polnareff qui n’a quasiment payé aucun impôt en France depuis un siècle ou deux ; Bardot et son chien, Frank Dubosc, Patrick Sébastien….
Qu’en savent-ils ? Ont-ils déjà vu une entreprise de l’intérieur ? Au nom de quelle compétence s’expriment-ils sur des questions qu’ils maitrisent moins qu’un chauffeur d’Uber et une caissière chez Carrefour ?
Quel est l’indécent mélange de genres qui leur donne la parole et non au chauffeur et à la caissière ?
C’est encore Cyril Hanouna qui est le moins indécent ; grâce lui soit rendue de la fermer… Manquait plus que ça d’ailleurs.
La frimousse photogénique qui leur permet d’amuser la galerie en récitant, souvent, de textes écrits par d’autres, suppose-t-elle une particulière compréhension de questions économiques, sociales, idéologiques, politiques ?
Comment ne pas identifier le petit calcul mercantile qui les incite à brosser une potentielle clientèle de gilets jaunes et de leurs sympathisants dans le sens du poil ?
Et naturellement, dès que cette engeance ouvre la bouche elle profère des âneries.
Cette ainsi, exemple parmi d’autres, que Jarre l’immense intellectuel nous gratifie d’un « …nous, on n’a pas Trump. Et on n’aura jamais Trump ».
Il n’a rien compris, l’imbécile. Trump a été élu par l’équivalent américain des gilets jaunes.
Et ici on y va tout droit. La prochaine présidentielle, qui pourrait avoir lieu bien avant 2022, opposera Trump Le Pen à Chavez Mélenchon.
Cher Horace…
Voyez-vous… C’est qu’il est de bon ton aujourd’hui de demander à tout un chacun son avis sur les sujets les plus sérieux.
Alors ils répondent.
Hanouna? Loin de se taire, il se propose comme … porte-parole des Gilets.
Allez, Horace. Demain peut-être sera-ce Yassine Belattar ou, à dieu ne plaise, Benalla.
Soyez heureux: Nabila n’a pas été sollicitée.
Mais gardons l’espérance.
Bon, mon doctorat ès Hanouna doit dater. J’avoue que ma zapette congénitale s’active spontanément à sa vue à l’écran ; c’est plus fort que moi, jamais pu tenir plus de 30 secondes.
Cela dit, je lui reconnais des qualités qui en ferait un meilleur porte-parole (et plus si affinité…) des GJ (et de bien d’autres) que les prétendants actuels.
La bestiole est intelligente, nonobstant le nez rouge virtuel qu’il s’obstine à porter face caméra.
L’ascendance clownesque est évidente et respectable.
Mais sinon, vous faites erreur. Y’a pas de quoi rigoler. J’ai dit obscène et je persiste.
Ce n’est pas « demander à tout un chacun son avis » ; c’est EXACTEMENT le sens de mon propos : pour des raisons qui tiennent essentiellement à l’audimat la parole est donnée aux saltimbanques infiniment plus qu’à la caissière ; alors qu’ils n’ont aucune qualité particulière pour nous infliger leur avis.
Leur automatisme professionnel à grossir le trait, amplifier le bruit ambiant, est un véritable danger.
Lisez « La Société Du Spectacle » de Guy Debord.
Oui tout à fait !!!
Et d’aIlleurs et c’est là le plus gros problème c’est que la réussite d’une vie est désormais fixée à une performance économique, il y a une sorte de notation De gradient et hélas avons nous l’impression que ceux qui triment le plus et qui sont souvent les plus utiles au fonctionnement social et bien ce sont en même temps ceux-là que l’on qualifie de « moyens » , encore ne se révoltaient-ils pas trop quand on leur laissait encore un peu de jus et surtout de respect mais tout à coup les poids morts repus et les réussites auto proclamées se sont mis à les insulter et voilà comment des pigeons désignés se transforment en lions enragés. Hélas!!!! Si on pouvait attribuer un coefficient d’utilite Sociale et d’empreinte carbone à chaque citoyen eh bien peut être verrions nous une hiérarchie sociale s’inverser et l’indignité changer de camp. En attendant contentons nous de réclamer un peu d’équité et de maturité….