” La France a livré du matériel sensible aux services palestiniens dans les années 2000 ” Pierre Martinet, ancien cadre de la DGSE.
dans le magazine Défense, présenté par Matthias Inbar.
Pierre Martinet, ancien haut responsable des services de renseignements français,révèle dans le magazine Défense sur i24NEWS que la France a transféré son aide à l’Autorité palestinienne dans les années 2000, par le biais de valises diplomatiques.
Pierre Martinet, qui a travaillé pour la DGSE à cette période, affirme que cette aide comportait l’envoi de matériel sensible, d’informations et des formations pour les forces de sécurité palestiniennes. Selon lui,cette collaboration française avec l’Autorité Palestinienne se justifiait par la peur des attaques terroristes sur le sol français.
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Matthias Inbar : Hervé de Charette pense que la France collabore avec le Hezbollah, discussion officielle ou via des canaux secrets ?
Pierre Martinet : via des canaux en “zone grise”: toute cette diplomatie est plus importante “sous couverture” qu’officiellement, mais cela a toujours été ainsi : tous les services sont à la fois du côté A et du côté B pour les communications et pour éviter les attentats sur ses territoires.
Matthias Inbar : comment parler avec un groupe terroriste responsable aussi d’attaques particulièrement meurtrières contre les cibles françaises ? Je pense notamment au Drakkarà Beyrouth en 1983, on parle aussi d’une participation française dans l’élimination d’Imad Mughniyah. (numéro 2 du Hezbollah)
Pierre Martinet : j’étais à cet attentat en 1983, quand on voit après certaines discussions, cela paraît surréaliste : on frappe d’un côté et on converse de l’autre. La diplomatie française a toujours officiellement pris des positions mais a officieusement collaboré avec certains services, notamment Palestiniens à l’époque dans l’information et la livraison de certains matériels.
Matthias Inbar : La France a collaboré avec certaines personnes de l’administration Palestinienne, formation ?
Pierre Martinet : Par l’intermédiaire de ses services secrets oui, c’était dans les années 2000, il y a prescription. Nous avons fait de la formation pour des services palestiniens : ils sont venus se faire former par les services français, et nous avons livré certains matériels par le biais de valises diplomatiques.
Matthias Inbar : qu’y avait-il dans ces valises ?
Pierre Martinet : je ne l’ai pas vu personnellement, mais nous avons fait des livraisons de matériel sensible à l’Autorité Palestinienne via des canaux diplomatiques. De même en Lybie, les services français étaient du côté des islamistes puisqu’il fallait faire tomber Kadhafi via les islamistes. Encore une fois, il n’y a que des zones grises et c’est ce à quoi servent les services secrets de tous les pays.
Matthias Inbar : ces valises étaient envoyées par l’Elysée ou le Quai d’Orsay ?
Pierre Martinet : ces valises étaient déposées aux ordres des politiques : Ministre de la Défense, Premier Ministre et Elysée très certainement.
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Le 22 novembre, TJ reproduisait un article fielleux du Figaro contre Israël, évoquant un système Israëlien de sécurité qui servirait à traquer les opposants des dictatures. Si la société avait été vendue aux américains, c’était parce que cette technologie était déjà rattrapée par d’autres et qu’il n’y avait pas de perte de technologie mais un intérêt à être dans la place d’un concurrent. Le gouvernement américain prétendait qu’il avait besoin de l’action d’Apple pour pénétrer un simple iphone; les media sont bien naïfs quand il s’agit de donner des leçons de morale.
Je vois pour la même date, un article anti-français créé par une chaîne internationale de télévision et un individu qui parle de “prescription”(politique). Il n’existe pas de prescription politique pour les erreurs éventuelles de jugement des politiques, encore moins de prescription pénale pour les individus qui ne comprennent pas le sens du secret. Ce bavardage est condamnable, pour parler comme nos gentlemen de la presse qui attendent probablement des “révélations” pour comprendre la politique de maintien du désordre par notre gouvernement.