Découvrir Israël autrement avec le B’nai B’rith France c’est ce qui a attiré les 32 participants français à participer au voyage interculturel et interconfessionnel que le B’nai B’rith France organise chaque année depuis 10 ans. Du 5 au 14 octobre nous avons parcouru le pays, berceau de la civilisation ; toutes les facettes historiques, culturelles, sociales et géopolitiques, avec chaque jour des rencontres de terrain montrant les réalités d’Israël.
Ce voyage a été riche de recueillement, d’émotion et de découvertes en particulier les visites au Kotel, lieu de mémoire du peuple juif et au mémorial de Yad Va Shem. Les rencontres avec des acteurs de la société civile et religieuse israélienne ont permis aux participants d’appréhender Israël de leurs propres yeux.
Parmi les moments forts :
La Cour Suprême à Jérusalem, piller de la démocratie israélienne, la plus haute instance du système judiciaire israélien. Parmi les 15 juges, des femmes, dont la présidente, des religieux et non religieux, des arabes israéliens. Elle instruit essentiellement des questions liées à la constitutionalité des lois et des décisions prises par les instances gouvernementales. La Cour contribue aux institutions faisant d’Israël le seul état démocratique au Moyen Orient, garant des libertés individuelles, même pour les non citoyens israéliens,
Saint Jean d’Acre, ville mixte, où le maire, Shimon Lankry entouré d’une délégation interreligieuse et de la police nous a expliqué comment ils travaillent ensemble au quotidien pour une cohabitation harmonieuse entre juifs, musulmans et chrétiens. Ici malgré des cultures différentes, la fraternité et le respect ne sont pas des slogans. A preuve depuis 10 ans baisse significative de la délinquance, amélioration des conditions de vie sociales et économiques des habitants. Une connaissance de l’autre qui permet les échanges.
Acre a un leadership qui inspire les villes de la région.
Au monastère d’Abu Gosh, près de Jérusalem, le frère Olivier nous a illustré la devise des moines : « Être une présence cordiale à l’écoute des mystères d’Israël, nos racines ». Au fil du temps il a accueilli des milliers de jeunes israéliens dans le cadre du service culturel des armés.
David Harari, co-président du Haut Conseil franco-israélien pour la recherche et le développement a brossé un tableau très encourageant des relations économiques et coopérations entre la Israël et la France. De très nombreux chefs d’entreprises français se déplacent en Israël pour nouer des partenariats. Également les relations universitaires des 2 pays se développent.
Au final, les participants ont été souvent étonnés de ce qu’ils ont vu et entendu et qui ne correspond pas à l’image donnée par les médias en France. La mixité des populations, les relations entre juifs et arabes, les réalisations et coopérations, un accueil chaleureux de la population ; une réalité beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Ils repartent avec une autre vision de ce pays plus équilibrée et plus positive.
le B’nai B’rith France continuera à valoriser et défendre l’image d’Israël à travers des actions menées tout au long de l’année.
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