Le discours de Nétanyahou du 27 septembre 2018 à la tribune de l’ONU s’inscrira dans les annales comme l’un des plus importants et des plus brillants prononcés à ce jour par le Premier ministre israélien.
Certes, les critiques de certains observateurs et journalistes ne manquent pas pour dénigrer ses propos et le style employé, mais les faits, les chiffres, les photographies, ainsi que les documents révélés par le Mossad et Tsahal demeurent solides et irréfutables.
Ils démontrent la supercherie et l’aveuglement des nations face à la menace réelle de l’Iran et ses intentions hégémoniques et atomiques ainsi que son soutien militaire et financier au Hezbollah libanais.
Ils dévoilent les mensonges grossiers de Mahmoud Abbas, ses intentions et ses caprices. Sa désinformation et sa campagne de dénigrement et d’incitation à la haine. Sa réécriture de l’Histoire et son soutien au terrorisme. Son double jeu, en se présentant soi-disant comme un homme de paix devant la communauté internationale, ignorant ainsi sa responsabilité dans la gestion des affaires, dans la corruption et la gouvernance au sein de l’Autorité palestinienne, ainsi que son refus catégorique de négocier avec le Hamas et de se réconcilier avec le frère ennemi pour aboutir à une trêve et mettre fin à la crise humanitaire.
Dans ce contexte, il est bien regrettable que des personnalités israéliennes telles qu’Ehoud Olmert et Tzipi Livni osent rencontrer Mahmoud Abbas, bien qu’ils ne fassent plus partie des décisions gouvernementales.
N’ont-ils pas compris qu’Abbas est un vieux malade et un homme aigri et frustré, incapable de gouverner, et de négocier un traité de paix tant que le Hamas demeure au pouvoir à Gaza ? Pourquoi bercer d’illusions les Israéliens, créer des disputes politiques inutiles, et apporter à Mahmoud Abbas de faux arguments en présentant le gouvernement Nétanyahou comme responsable de l’impasse et saboteur de la paix ?
Comment Olmert qui avait lui-même proposé de rendre plus de 90% des Territoires, et notamment des quartiers de Jérusalem, ose aller voir Abbas dans son palace parisien pour nous dire qu’il est le seul et unique partenaire pour la paix ? Nous raconter avec beaucoup de prétention que s’il était toujours au pouvoir il aurait signé un accord de paix avec Abbas. C’est ridicule et pathétique. Cela représente non seulement un camouflet pour le Premier ministre en exercice Benjamin Nétanyahou, mais aussi pour le Président Trump et son équipe qui tentent par tous les moyens de trouver une solution réaliste et pragmatique, tout en garantissant plus que jamais les intérêts stratégiques et sécuritaires de l’Etat d’Israël, et de préserver sa souveraineté sur sa capitale, Jérusalem.
Devant le chant du cygne de Mahmoud Abbas, il est bien triste que les Palestiniens poursuivent un combat perdu d’avance. Ce n’est ni par des plaintes à l’ONU ou devant la Cour de Justice internationale, ni par un boycottage, un refus de toute médiation américaine, et une campagne de délégitimation qu’ils obtiendront un jour leur Etat.
C’est seulement par la négociation directe et la reconnaissance de l’Etat juif que les leaders palestiniens pourront obtenir un Etat indépendant.
Enfin, ils doivent aussi savoir à l’avance que cet Etat sera démilitarisé, ne sera jamais dans les lignes d’armistice d’avant juin 1967, et que leur capitale ne sera pas Jérusalem.
Freddy Eytan, Le CAPE de Jérusalem, jcpa-lecape.org
Poster un Commentaire