Une élite en déroute, par Robert Louis Norrès

Ce à quoi nous assistons en France est la conséquence d’un effondrement intellectuel. Il est clair que la quasi-totalité des politiciens jusqu’au sommet de l’état n’ont pas le niveau, et de loin. Cet effondrement s’accélère puisque les mêmes tocards ont ruiné l’éducation nationale depuis plusieurs décennies.

Avant que les changements apportés par Blanquer puissent inverser la tendance, si c’est possible et s’il en a réellement la volonté, il faudra 25 ans pour qu’on en voie les conséquences positives sur la vie politique de notre pays.

Le Radeau de La Méduse, de Théodore Géricault. 1818-1819. Son titre initial, donné par Géricault lors de sa première présentation, est « Scène d’un naufrage »

Donc, à moins qu’il existe encore en France des gens capables de penser et d’agir, mais qu’ils soient écrantés par la masse de tarés qui se sont emparés des leviers politiques et médiatiques de notre pays, et que par un miracle dont l’Histoire est parfois la scène inattendue, ils arrivent à arracher les commandes aux arrivistes du politiquement correct, de la haine de la France et de sa dégradation sans fin comme prix agréable, voire jouissif pour eux, de leurs ascensions professionnelles, dont je ne donnerai pas les noms mais qui constituent l’écrasante majorité du personnel politique et médiatique, de gauche, du centre ou de droite, donc à moins d’un miracle absolument inattendu, véritable coup de théâtre historique que rien ne peut laisser entrevoir, l’effondrement politique et civilisationnel de la France est une certitude dans les toutes prochaines années.

Robert Louis Norrès

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4 Comments

  1. Le dernier paragraphe de cet article s’étale sur 10 lignes, à savoir les deux tiers du total.
    Et c’est une seule phrase continue ; sans point ni changement de ligne.
    Le correcteur d’orthographe Word est d’accord : « phrase longue, réécriture conseillée ».
    Un petit effort de rédaction et de mise en page eut été utile.

    Mais passons, car ce qui me motive à réagir est le constat que, comme souvent, la forme et le fond n’en font qu’un ; et que derrière cette insuffisance de forme il y a la nullité du fond.

    Nous sommes ici encore devant la pleurnicherie franchouillarde classique dite « déclinisme », reconnaissable à ses éléments de langage habituels : « effondrement intellectuel…. s’accélère… Politiciens…. pas le niveau… tocards… ruiné … tarés… arrivistes … la haine de la France…sa dégradation sans fin… ».

    Pour enfin sonner le glas : « l’effondrement politique et civilisationnel de la France est une certitude dans les toutes prochaines années. »

    Eh ! Oh ! Il ne faut pas oublier son Prozac du matin ; ni cracher dans la soupe du soir !

    Car, au risque de décevoir Cassandres et dépressifs, RIEN ne permet ce pronostic.
    La vérité historique étant que la France ne s’est jamais aussi bien porté ; idem pour sa population.
    J’abrège sinon on est encore là demain.

    Peut mieux faire ? Sans doute. Toujours. Perfectible par définition…

    Exemple : « Avant que les changements apportés par Blanquer puissent inverser la tendance…il faudra 25 ans… ».

    Bah ouais. L’éducation porte ses fruits lorsque la génération des élèves devient celle des adultes actifs.
    Toujours par définition et ça n’a rien de particulièrement français : c’est la mécanique reproductive et démographique humaine qui le veut.

    BEMOL et de taille : l’écologie ; unique domaine où effectivement les choses se détériorent gravement.
    Mais encore, ça n’a rien de particulièrement français et l’article n’en fait aucune mention.

    • Je ne m’attarderai pas sur la forme ( phrase longue proustienne ou phrases de Un ou deux mots pour faire moderne). L’article a été écrit par un auteur très connu qui a pris un pseudo ! Son idée est simple à exposer : le personnel politique et les décideurs ne sont pas au niveau nécessaire pour résoudre les problèmes du pays. On a détruit les bases de l’enseignement et de la connaissance . Ça ira mieux plus tard quand on sera revenu de la déconstruction qui a fait tant de mal. Plus tard en priant pour que ce ne soit pas trop tard. Vous pouvez ne pas être d’accord mais l’article publié mérite d’être lu même si certains voudraient en faire une boulette pour la corbeille à papier !

      • Attention, pas de susceptibilité déplacée.

        Nul ne conteste la décision de publier l’article ; il a sa place dans le journal, que je sois d’accord ou pas avec ses dires.

        Il ne s’agit donc pas d’en faire une boulette mais d’en réfuter le contenu et, accessoirement, la forme.

        Et surtout la tonalité apocalyptique que rien ne justifie.

        Sous pseudo, dites-vous ? Pas le seul…

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