La tête froide ! Et rien ne me distraira du combat intellectuel que j’ai défini comme prioritaire : déconstruire le discours islamiste, et réaffirmer le principe de laïcité qui n’a pas besoin d’adjectivation.
Aujourd’hui, l’ordinateur neurophile qui me sert de cerveau (FERRE) est en panne, l’HUMEUR, c’est pour une autre fois.
Entre temps, je vous propose, pour ceux qui ont raté, des publications passées. Bon dimanche !
HISTOIRE DE PHILOSOPHER
Hier, j’ai abordé une histoire dont je me suis rappelé en lisant “échos d’une autobiographie” de Naguib Mahfouz.
L’enfance, la rue, le rêve, l’amour, les femmes, les enseignements du maître soufi, la naissance et la mort…Sont autant de thèmes qui ont jalonné le parcours de cet écrivain hors normes. Il en résulte pour nous, naturellement, un enchantement qui sonne comme une invitation à philosopher.
J’ai choisi deux fragments pour ce faire :
1- ” Qui possède la vie et la volonté est en possession des biens véritables, et l’homme le plus pauvre possède la vie et la volonté “.
2- ” Qui pourra un jour prouver que le bonheur est une réalité vivante, et non pas un rêve ou une illusion ? ”
HISTOIRE A EN RIRE
FETHI BENSLAMA n’est pas quelqu’un qu’on présente, il compte certainement parmi les meilleurs analystes du monde arabo musulman. Son livre “Un furieux désir de sacrifice, le surmusulman” est absolument à lire et relire.
En plus d’un style épuré, d’une forme très fluide, et d’une claire identification de l’objet, l’humour est omniprésent dans ce petit livre. Je n’ai pu m’empêcher de penser à vous, par ces temps de vacances, en relisant une histoire racontée par l’auteur. Voici donc : Lors d’un dîner entre Napoléon et les cheikhs du Caire.
” le dîner a été précédé et suivi de la conversation. Le général Bonaparte a dit aux cheikhs que les arabes avaient cultivé les arts et les sciences du temps des califes, mais qu’ils étaient aujourd’hui dans une ignorance profonde et qu’il ne leur restait rien des connaissances de leurs ancêtres : le cheikh Sadat répondit qu’il leur restait le Coran, qui renfermait toutes les connaissances. Le général demanda si le Coran enseignait à fondre le canon. Tous les cheikhs présents répondirent hardiment que oui!”
L’islamisme n’est pas né avec Charlie vous dis-je.
HUMEUR DU JOUR :
FAUT-IL PLEURER, FAUT-IL EN RIRE ?
Ce matin, à la première heure, j’ai réagi sur la page d’un ami, à la campagne ” sois un homme “, menée tambour battant au Maroc, en racontant une histoire. L’ayant lue et appréciée, une amie m’a suggéré de publier l’histoire. Voici donc !
Histoire de rigoler du ridicule, faute d’en pleurer. C’est une histoire qui a circulé en Algérie pour signifier que l’apparence extérieure pour les hommes comme pour les femmes, c’est du vernis. Un jour, un islamiste bien de chez nous, donc avec tous les signes extérieurs d’apparence ( kamis, barbe fournie etc… bien sûr, les mollets sont apparents, car c’est fondamental). Ce personnage avait, Machallah, une très bonne musulmane pour femme, elle portait un voile intégral; donc aucun risque, la dignité sera préservée inchallah. Cette vraie musulmane avait une amie, avec exactement la même apparence. Dis-moi qui tu hantes je te dirai qui tu es, dit l’adage. Normal non? Notre bonne femme a averti son radical de mari qu’elle recevait de temps à autre son amie à la maison pour parler de choses et d’autres, mais surtout de religion. Et la vie, plus forte que tout, suivit son cours. Mais un jour, la curiosité des voisins et surtout des voisines aidant, l’on découvrît que l’amie en niqab n’était pas une femme. Oh l’horreur! C’était un homme tout bonnement. Brassens aurait dit ” ils s’aidèrent mutuellement, comme dit le poète, elle était le corps naturellement et lui la tête”. Le plus étrange dans cette affaire, c’est que personne ne l’ébruita; sauver les apparences, avant tout, le reste n’a pas d’importance. Ainsi, l’hypocrisie devint vertu. J’ai mon idée là-dessus, je vous laisse avoir la vôtre.
Khaled Sloughi
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