L’Algérie, Drancy… Éric Zemmour se livre sur son passé

Destin français, le nouvel ouvrage d’Éric Zemmour, est une méditation puissante et profonde sur l’Histoire. Fidèle à lui-même, l’essayiste revisite le passé pour mieux déconstruire le présent. Surprise : dans une introduction poignante en forme de confession, il lève aussi le voile sur son enfance et sa famille.

« On est de son enfance comme on est d’un pays », écrivait Saint-Exupéry. Et pour comprendre Eric Zemmour, c’est à cette source qu’il faut puiser. Son nom commence par un Z, comme Zorro, mais à 10 ans, Zemmour rêve d’être Bonaparte. Il dévore le Napoléon d’André Castelot, « avec sa couverture verte cartonnée », que sa mère lui a offert pour son anniversaire. Son esprit vagabonde en 1800 au milieu des champs de bataille. Il revit l’épopée impériale. Sur son cheval au galop, l’enfant coiffé de son bicorne charge avec les soldats de la Grande Armée, vibre à la victoire d’Austerlitz et pleure après la retraite de Russie et Waterloo. Plus tard, il découvre Illusions perdues. Balzac est son Vautrin, qui lui apprend à grandir. C’est décidé, faute de pouvoir être empereur, il sera Rubempré. A moins qu’il ne soit l’auteur de La Comédie humaine lui-même. «Dès l’enfance, j’avais compris que la France était ce pays singulier fait de héros et …

Source et article complet : premium.lefigaro.fr

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