C’est la mort des tabous. Il n’est plus interdit d’être antisémite [1] , par Sarah Cattan

Mardi, le PR assista à la Cérémonie des vœux du Consistoire à la Grande Synagogue de Paris. Comme notre Président s’était déjà rendu à la célébration des 500 ans du protestantisme et avait participé au dîner de rupture du jeûne du ramadan, il fallait bien qu’il y allât aussi, à la Syna. Ne prenant pas la parole : se pliant à cet étrange exercice qui prétendait mêler en même temps religions et laïcité, il allait, par sa présence, souhaiter la bonne année à ses Juifs. Ces Juifs de France qu’il n’avait pas su mieux qu’un autre avant Lui protéger.

Sauf que ce soir-là, à la Cérémonie des vœux, qu’il s’agît du monde communautaire ou politique, les visages étaient graves. Vraiment graves. Il ressemblait à quoi, cet invraisemblable attelage ? Tous Ensemble Tous Ensemble Tous, beaucoup pour la photo et peut-être aussi, un peu, un peu, parce qu’il lui fallait, au Gouvernement, faire, a minima, un geste.

C’est, Lecteur, qu’il s’en était tant et tant passé, comme ça, incognito, comme ça, ni vu ni connu, comme ça, dans le silence assourdissant des media, comme ça.

Souviens-Toi : Chacun de ces derniers jours venait d’être marqué par une manifestation de ce sentiment à nul autre pareil : la haine du Juif, qu’on la nommât judéophobie ou antisémitisme et qu’on qualifiât, ou non, ce dernier de nouveau.

Il avait eu fort à faire, le BNVCA. C’était devenu des condamnations quasi quotidiennes, et pas pour de rire : non. Chaque fois relatées. Argumentées. Suivies de dépôt de plainte.

La veille encore les bureaux de Sammy Gozlan avaient condamné l’agression antisémite commise à Paris au préjudice d’un jeune homme juif, le 2/9/18 vers 3 heures du matin. Tu sais bien, Lecteur, celle qu’on appelle l’agression du Pont Alexandre III. Même que le jeune Samuel se plaignit par écrit auprès de l’IGPN et du Procureur de la République du fait que les policiers du Commissariat du 8eme arrondissement de Paris avaient refusé d’enregistrer sa plainte.

Ce même jour, le BNVCA avait condamné les tags antisémites qui cette fois visaient Patrick Lévy, le Président de l’Université Grenoble Alpes, le prévenant entre autres gracieusetés qu’à la rentrée ça gazerait pour Lui.

Le BNVCA ? Ulcéré, il n’hésitait plus à mettre en cause la responsabilité gouvernementale : Les nombreuses manifestations hostiles à Israël qui se déroulaient à Grenoble à l’initiative de l’illégal BDS. La non- application du code pénal qui omettait de réprimer ces opérations anti-israéliennes.

Le BNVCA aurait pu parler du message lancé par un Quai d’Orsay qui venait de faire du consulat de France l’Ambassade de Palestine à Jérusalem.

Le BNVCA aurait pu pointer ces media qui titraient sur La génération estropiée de Gaza…

Le jour de la Cérémonie des vœux, Georges Bensoussan, dans un entretien accordé à CJN, magazine canadien, livrait ses réflexions sur la montée de l’antisémitisme en France. Evoquant le déni de réalité orchestré par cette bien-pensance culturelle qui verrouillait une partie des médias mais aussi la violence des islamistes, dont la stratégie consistait à épuiser et faire peur, à intimider et museler la parole. A faire de Vous un raciste infréquentable, un ostracisé. Un Bensoussan parlant sans détour de la veulerie d’une grande partie des élites médiatiques, culturelles et politiques du pays. Qualifiant de Tragique la situation. Rappelant que cet antisémitisme qu’on disait nouveau avait été diagnostiqué dès le début des années 2000 à la suite de la seconde Intifada palestinienne et en réalité, depuis plus longtemps. Bensoussan qui parla d’une longue tradition française dès lors que l’antisémitisme n’offrait pas le visage hideux de l’hitlérisme ou de la Collaboration et qui dénonça : Sarah Halimi a eu la malchance de ne pas être assassinée par un fasciste d’extrême droite. Si ç’avait été le cas, on aurait pu sortir la panoplie des manifestations monstres. […] Tant L’antisémitisme dit “nouveau” ne faisait pas recette, finit-il : Il gêne. C’est le fait, dit-on, de pauvres gens qu’il ne faut pas accabler plus encore. Si des troubles éclataient à propos des Juifs, ces derniers seraient perçus comme ceux par lesquels le scandale arrive, qui bousculent la “paix civile” et mettent la France à nu, finit l’historien de la Shoah.

La veille, c’était Alain Finkielkraut qui s’adressait au TOI. T’as remarqué, Lecteur ? A croire qu’en France on ne leur donne plus la parole ? Ils parlent ailleurs. Comme Boualem. Ou Salman ? Non ? Si ?

Voilà donc l’académicien qui à son tour évoque cette violence antijuive du quotidien, cet antisémitisme maladif, de ces préjugés antisémites si profondément ancrés qui puisent dans un fonds paranoïaque imperméable à la raison. Le voilà qui, citant Theodor Mommsen ou Léon Pinsker, déduit qu’on ne connaît pas de solution à la peste antisémite.

Le voilà qui, rappelant les promesses, les qualifiant d’autant d’effets d’annonce et de slogans lénifiants répétés à l’envi, assure que la sauvegarde des Juifs de France ne sera pas la priorité des élites politiques du pays, tant préserver la paix de la rue autant que faire se peut retarderait d’autant l’éruption du volcan.

Encore ? T’as BHL aussi qui s’est exprimé à propos de l’affaire du Pont Alexandre III. Parlant d’une insupportable violence crasse, d’une abominable banalité du mal, ajoutant : Les larmes de crocodile des faux amis me donnent, d’avance, la nausée.

Je t’épargnerai, Lecteur, tous les anonymes qui demandaient au PR pourquoi il n’était pas écrit sur les plaques commémoratives des victimes des attentats que ceux-là avaient été perpétrés pas des terroristes islamistes. Pourquoi tant d’auteurs d’assassinats antisémites et islamistes étaient atteints de déséquilibre mental. And so on.

La Liste

Monsieur le Président, pour une fois, et pour de vrai, nos représentants vous ont clairement interpelé : les français juifs sont ulcérés. La liste, vous la voulez ?

Peu de jours avant la Cérémonie des vœux, il y avait eu une incursion nocturne en plein Beaubourg. Avec tags et graffiti sur une peinture qui se trouvait malencontreusement dans un bureau occupé par un Juif. C’est ballot. Encore un.

La veille, c’était la énième attaque en forme de menace envers le Député Meyer Habib.

Du quotidien, je vous dis.

Il y avait bien eu celles à l’encontre de Yaël Braun-Pivet. Députée. Juive. Alors quoi ? D’autres suivirent Et puis c’est tout. Sans que nul n’y prêtât attention ou n’y fît écho : Fussent-elles des menaces de mort. De mort par décapitation. Allassent-elles crescendo. Obligeant à faire évacuer en partie l’Assemblée Nationale : A l’encontre de Meyer Habib ! C’est qu’on s’était habitués, quoi. Pourquoi diable faudrait-il en parler. C’était juste Meyer Habib. Vous savez, le Juif ? Mais si : ce député. Trop Juif. Trop proche du chef de l’Etat hébreu. Meyer Habib qui nous saoule tous tellement il fait le job… en Israël. On finissait même par croire que c’est ça, son taf : Député des seuls français juifs d’Israël. Meyer Habib qui cristallise sur sa seule personne l’obsession anti-israélienne de bon nombre de ses compatriotes. Meyer Habib rendu de facto le français responsable des massacres commis à Gaza.

Meyer Habib qu’on alla jusqu’à accuser de s’être envoyé lui-même les dites menaces de mort : Faudrait arrêter de vous envoyer des lettres… on connaît tous le truc des sionistes. De la duperie et rien d’autre.

Lecteur. T’en as entendu causer, Toi, dans le poste ? 40 sapeurs-pompiers quand même. Equipés de combinaisons anti-radioactives. Une vingtaine de policiers et gendarmes. 8 voitures de police. L’aile B du Palais Bourbon paralysée pendant deux heures jusqu’à ce que les experts levassent le risque chimique…

Et le même d’expliquer que ceci était son quotidien. Les affiches Wanted. Et le même de nous prévenir : un degré a été franchi : Charlie a d’abord été menacé.

Discussion.

Voyons.

Il y a ceux qui, consternés, se disent concernés et solidaires face à ces menaces sur la République.

Ceux qui incriminent l’outrance communautaire du député de la République et lui donnent de bien étranges conseils : Prenez au moins un avocat non juif car vous poussez le bouchon un peu loin. Cet acte antisémite est minable mais ne restez pas entouré que de vos coreligionnaires.

Ceux qui parlent de la politique de soumission de la France pour ne pas froisser sa communauté musulmane. De la gêne évidente. De la fuite. Qui rappellent comment la France et le quai d’Orsay pénalisèrent l’Etat Hébreu au lieu de défendre la seule démocratie du Moyen-Orient.

Meyer Habib. Le Monsieur Israël de l’Assemblée nationale Personnage clivant s’il en est. Homme de conviction. Et, qu’on l’aimât ou pas : honnête homme.

Qui dit que ce conflit n’est pas un conflit de territoires mais un conflit de civilisation.

Que certes, la paix nécessitera des concessions douloureuses des deux côtés.

Qui décrit la Bande de Gaza comme un micro-Etat djihadiste. Parle d’un Hamastan, avec ses tunnels, ses rampes de lancement de missiles pour détruire Israël.

En France les synagogues sont des forteresses et les écoles juives des bunkers

Qui ajoute qu’en France les synagogues sont des forteresses et les écoles juives des bunkers.

Renvoie dos à dos extrême droite et extrême gauche : C’est à gauche que prospèrent l’islamo-gauchisme et son corollaire, l’antisionisme, qui n’est rien d’autre que le nouveau visage de l’antisémitisme.

Qui parle d’Israël comme d’une sentinelle de la démocratie, en première ligne.

Qui regrette qu’on n’écoute pas davantage Malek Boutih sur les questions de l’islamisation rampante. Qui condamne nos contrats commerciaux avec l’Iran, matrice du terrorisme islamiste et parrain d’Assad, responsable de près de 500 000 morts en Syrie.

Ce Député en somme Juif avant que d’être républicain

Pitié, qu’on ne me dise pas, ici, que Meyer Habib prit des libertés avec la laïcité. Oui, il porta une kippa dans les couloirs du Palais Bourbon pour susciter un sursaut républicain et oui, ceint de sa cocarde tricolore, il remercia, et je fus de ceux qui s’en offusquèrent ici même, Le Tout Puissant au lendemain de sa victoire, ne s’adressant qu’aux siens, oubliant le savoir-vivre républicain et tendant ainsi une arme à ceux-là, si prompts à dégainer, trop heureux qu’ils étaient de pouvoir jeter l’opprobre sur ce Député en somme Juif avant que d’être républicain.

 

Pas ici. Où on le menace de décapitation. A mult reprises. Où on lui promet une balle dans sa tête trop casher. Où on le traite de youtre. Au sein de l’Assemblée. Sans que quiconque s’en fût ému. Emu au point d’en parler.

Je viens partager nos incohérences collectives

Nos indignations sélectives

Alors voilà.

Encore ?????

Encore.

Je viens partager nos incohérences collectives.

Nos indignations sélectives.

La dichotomie totale entre les paroles et les actes de ceux qui disent nous représenter. La léthargie ou ce qui y ressembla fort de nos Institutions communautaires. Je viens relayer le silence de tous nos media. Vous dire combien il devient insupportable de les entendre à chaque commémoration, ces diatribes comme quoi une France sans ses Juifs eh ben ça ne serait plus une France

En somme je viens vous saouler encore car non seulement il faut qu’il y ait mort d’homme pour qu’on agisse concrètement Mais encore 1 mort ne suffit pas : Sarah ou Mireille eh bien ça appartient déjà au passé. Je vous rends que de Ilan, au vu de la barbarie à laquelle fut soumis son corps, on en parle encore un peu. Et puis aussi Myriam et ses blonds cheveux : ça, la France n’aima pas trop. Qu’on tuât une enfant à bout portant.

Je vous en passe. Tant d’autres.

Caricatures. Que nous recevons tous. Accompagnées de mots nauséabonds.

Menaces. De mort. Avec l’adresse de la cible Jetée en pâture. Celle de leurs proches. Tout ça parce qu’ils démasquèrent sur VK le site Balance ton juif Denounce your jew. Qui fiche sur Twitter les Juifs. Le site ? Créé à l’initiative des amis de Faurisson, Ryssen and C°. S’en donnant, tous, à cœur joie, sur VK. Impunément ? C’est peut-être fini : de la prison ferme arrive.

Grâce à la vigilance de ces anonymes. Organisés. Dans l’ombre. Veillant, les uns et les autres. Jour et nuit. C’est du 24/24. Hommes et femmes de bonne volonté.

Résoudre le problème. Le problème de l’antisémitisme.

Auxquels ce billet rend hommage. Moi qui naïvement avais cru aux paroles de notre PR et de ceux qu’il nomma le soir du dîner du CRIF pour soi-disant résoudre le problème. Le problème de l’antisémitisme.

Moi encore qui avais été frappée par la justesse de leur papier, à mes collègues, Tarnero Lefèbvre Abécassis : L’illusion d’une communauté juive. La supposée communauté juive, qu’ils disaient. Nos dites Institutions, quoi. Leur silence fracassant. Même si individuellement certains vinrent, discrètement, soutenir un Bensoussan. Pas tous quand même hein. Le courage a ses limites.

Le réveil de nos institutions ?

Rendons-leur qu’au soir des vœux, leurs discours furent offensifs. On ne les voyait plus, leurs silences leur frilosité leurs peurs leur façon de tenter de cacher le cadavre sous un drap

Lecteur. Tu l’as entendu, le Président du Consistoire, Joël Mergui, évoquer nettement les inquiétudes de la communauté juive de France. Nommer les anomalies de Droit. Les carences de sécurité publique qui entravaient, fragilisaient, mettaient en péril le cours de vie normal de Français juifs. Parler de nos rabbins qui constataient la recrudescence des actes antisémites, dont ils refusaient que la paternité soit attribuée à des déséquilibrés

Relayé qu’il fut par le billet de Pierre Sabba , lorsqu’il évoqua l’inexécution de décisions judiciaires, l’inapplication de dispositions juridiques.

Les avaient-ils enfin entendus, les Juifs de la rue ? Dire leur solitude.

L’avaient-ils lu, sur Amazon, le commentaire repéré par Caroline Valentin au sujet d’Une France soumise : les voix du refus: cette lectrice qui disait comment, au sein de son administration, des fonctionnaires de justice s’adressaient en arabe à des avocats de même origine. Comment une collègue, toujours dans la fonction publique, portant le voile dans son bureau, égrainait les propos racistes envers les français. Sans réaction des chefs. Qui concluait : Ceux qui ne vivent pas ce quotidien ne mesurent pas l’épuisement du peuple, ni surtout son immense colère.

Commençaient-ils enfin à les entendre, nos représentants, les Amin Zaoui, Fethi Benslama et autres Kamel Daoud ?

Lecteur. Peut-être l’avaient-ils lu, Boualem Sansal, et cela les avait-il réveillés ? Son Abistan et aujourd’hui son Erligen les auraient-ils fait réfléchir ? On parle du politiquement correct mais il y a aussi le philosophiquement correct, le socialement correct, l’artistiquement correct, le journalistiquement correct, etc. C’est la mort de l’esprit, cette affaire. Et du coup se forment spontanément des légions de commissaires retors pour traquer le déviant. L’Europe, c’est beau, mais c’est bête aussi. Boualem Sansal qui répondit à Alexandre Devecchio[2] que Oui, l’Europe avait peur de l’islamisme, elle était prête à tout lui céder.

Boualem Sansal qui conclut qu’on avait tous les ingrédients d’un désastre à venir.

Boualem Sansal qui ajoute que le temps du projet est passé, l’islam politique va vite, il en est à la mise en œuvre de son programme de conquête.

Que la victoire est assurée. Que l’Occident est un tigre de papier. Il résiste encore mais il est vieux, usé, divisé, corrompu, il donne des signes d’affaissement. Déjà, il cherche à négocier pour retarder la fin et préserver ses petites habitudes de sybarite impénitent.

Boualem Sansal qui de la lâcheté : Une lâcheté qui irait jusqu’à la trahison : Oui, l’Europe a peur de l’islamisme, elle est prête à tout lui céder, à se bâillonner. Par exemple, à changer de vocabulaire.

Boualem Sansal qui, parlant de la Seine-Saint-Denis, évoque des cauchemars vivants, des maquis impénétrables.

Boualem Sansal qui décrit les attentats du Bataclan comme le premier acte de guerre de l’islamisme contre la France et l’Europe : Ce n’était pas du terrorisme à la petite semaine, mais l’an I du Djihad pour les islamistes européens. Bataclan n’est plus le nom d’une salle de spectacle mais celui d’une bataille mythique […] Le pauvre Hollande n’a pas compris qu’il fallait tuer dans l’œuf la symbolique de cet acte. Avec ses pleurnicheries sous la pluie, il a donné de la France l’image d’un pays de vaincus.

Qui ose, lui, le rapprochement entre la pulsion génocidaire nazie et ce qui se passe aujourd’hui.

Oui. Je veux croire à un réveil.

Même si, en attendant, LIZ ferait partie des conférenciers du Havre de Savoir. Qui publie régulièrement des fatwas signées Youssef al Qaradawi, connu pour ses incitations au Djihad et au meurtre de Juifs.

Le Havre de Savoir, soutien actif du CBSP, organisation placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des États-Unis, qui la relient à l’Al-Aqsa Foundation. Qui fit jadis intervenir Hani Ramadan, aujourd’hui interdit de territoire, et dont le rappeur Médine est l’ambassadeur.

Qui invite Nabil Ennasri ou encore Médine. Pour son livre avec Pascal Boniface.

Lecteur. Ecoute Germaine Tillon, qui dénombrait dans l’humanité quelques personnalités monstrueusement mauvaises, quelques autres incroyablement bonnes, et au milieu une immense majorité de gens, paisibles et bienveillants en temps de paix et de prospérité, et devenant les pires complices des criminels quand la situation tourne à une ambiance de guerre, de crise économique, de famine.

Sarah Cattan

[1] Léon Poliakov, historien. Entretien dans Le Monde. 26 septembre 2005

[2] Le Figaro. Interview. Le Train d’Erligen ou la Métamorphose de Dieu. Gallimard.

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6 Comments

  1. Quand vont-ils entendre les cris ? Quand vont-ils punir , interdire , passer aux actes ? Ce texte est déchirant . C’est un cri de colère et de souffrance . Puisse-t-il être relayé et surtout suivi d’effets et non de pantomime d’un Président en  » touriste  » à la Synagogue , histoire de démontrer qu’il ne se contente pas de fêter le ramadan .

    • « Ils », Madame Chodkowski-Lemoine, ne bougeront sans doute pas, hélas! tant que les médias, et partant, « Monsieur et Madame Tout-le-Monde », resteront indifférents au sort des Juifs en France.
      Le journaliste viennois Théodor Herzl lors du procès d’Alfred Dreyfus, en 1894, l’avait bien compris qui par la suite devint tout naturellement le père du Sionisme.

  2. Votre lucidité, madame, n’a d’égal que leur peur.
    C’est peut-être la plus grande victoire de l’islamisme aujourd’hui que d’inspirer la peur :
    Peur d’intervenir pour la police pour Sarah Halimi.
    Peur de focaliser la haine islamiste pour la juge de son meurtrier
    …peur de perdre les voix de la « diversité » aux élections pour les politiques
    La peur s’est désormais installée en France et paralyse le pays.
    Ou c’est irréversible et c’est la fin des Lumières » républicaines
    Ou c’est l’explosion sociale.
    Pas sûr, au vu de ce qui se passe en Allemagne, que la révolte sociale, sous l’égide de l’extrême droite, soit un progrès pour la condition juive.
    l’Europe a-t-elle besoin de nous ?
    Avons-nous besoin de l’Europe ?

      • C’est dire, en conclusion, que les Juifs, en France ou ailleurs, pratiquants ou non, ont tout intérêt à soutenir, chacun de son mieux, le foyer préconisé par le clairvoyant journaliste, Théodor Herzl, après le procès retentissant et le jugement inique d’Alfred Dreyfus en 1864.
        Quant aux Juifs communistes ou trotzkistes qui se frottent aux islamistes – désignés alors par le terme islamo-gauchistes -, méfions-nous en! Un jour ou l’autre ils s’apercevront de leur
        attitude erronée.

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