En décembre dernier, Le Premier ministre Benjamin Netanyahou avait officiellement annoncé le retrait d’Israël de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la science et la culture. Et pourtant, invité par Audrey Azoulay, sa nouvelle dirigeante, Benjamin Netanyahou a répondu favorablement pour participer à une conférence sur l’antisémitisme en marge l’Assemblée générale de l’ONU le 26 septembre à New York, a rapporté Ynet…
Israël avait annoncé fin 2017 qu’il quitterait l’UNESCO à la fin de l’année 2018, suite à de trop nombreuses résolutions de l’organisation contre l’Etat Juif. Les Etats-Unis leur avait emboîté le pas. L’invitation de la nouvelle dirigeante de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la science et la culture, Audrey Azoulay (qui est juive) représente incontestablement une tentative de sa part pour restaurer les liens avec Israël. D’ailleurs, fait très inhabituel, lors des deux dernières réunions de l’UNESCO, aucune résolution n’a été prise contre Israël. Il semblerait que Benjamin Netanyahou n’y ait pas été insensible car il vient d’accepter de participer à une conférence consacrée à la lutte contre l’antisémitisme qui accueillera aussi, semble-t-il, Emmanuel Macron, Angela Merkel ainsi que le secrétaire général des Nations unies, António Guterres. L’événement se concentrera sur l’éducation visant à lutter contre l’antisémitisme et se déroulera dans le cadre de la 73ème Assemblée générale des Nations Unies.
Rappelons que lorsque l’Élysée a proposé la candidature d’Audrey Azoulay qui était alors la ministre de la Culture, à la direction de l’Unesco, figuraient en lice quatre candidats issus du monde arabe: l’Égyptienne Moushira Khattab, le Qatarien Hamad Bin Abdullah al-Kuwari, l’Irakien Saleh al-Hasnawi et la Libanaise Vera el-Khoury.
Source : tel-avivre.com
Identité contre idées, un grand dilemme chez Mme Azoulay…