Les roquettes lancées par les milices palestiniennes depuis la bande de Gaza atteignent Israël, sa population, ses infrastructures civiles.
Le but extérieur est de perturber le cours normal de la population israélienne sur un rayon aussi large possible.
Le but intérieur est d’utiliser, d’user, de manipuler, d’instrumentaliser la population civile palestinienne à des fins d’opérations militaires contre Israël (boucliers humains, etc). La structure militaire et dictatoriale du Hamas sur la bande de Gaza et sa population en est le modus operandi. Il y va de surcroît du maintien du Hamas à Gaza.
La détermination nocive de l’Iran œuvre à Gaza (Hamas, Djihad islamique…) et au Liban (Hezbola). Elle vise l’encerclement d’Israël, la victoire chiite sur les populations sunnites (Liban), l’accès à la Méditerranée (Liban, Gaza)
Depuis son retrait civil et militaire de Gaza, l’Etat hébreu est systématiquement agressé par ces roquettes. La riposte militaire israélienne est proportionnée conformément à la réglementation militaire internationale. Cette proportion tend à éviter les victimes civiles de Gaza. Elle amoindrit les chances de destruction de l’appareil militaire des milices palestiniennes. Elle encourage de facto les milices à lancer les roquettes.
La fréquence, la puissance, le dynamisme des roquettes lancées contre le territoire israélien posent problème.
Les populations civiles palestiniennes sont usées jusqu’à la corde à servir de tête de pont et bouclier humain contre le territoire, la population et l’armée d’Israël. Cette situation pose la problématique de l’efficacité de la dissuasion israélienne, du maintien impérieux de l’ordre public en Israël et de l’intervention militaire israélienne à Gaza.
Il appartient au gouvernement israélien d’assurer la sécurité civile de sa population aux abords de l’entité de Gaza.
Il appartient aux Nations-Unies, à son secrétariat général, son assemblée générale, son conseil de sécurité de comptabiliser la disproportion de la riposte militaire optée par Israël aux tirs de roquettes. Cette disproportion est sensée épargner la population civile palestinienne. Elle est considérée par les milices de Gaza comme des encouragements à réitérer les agressions contre l’Etat hébreu par la manipulation carcérale de sa propre population. La disposition réactive israélienne fondée sur une patience unique dans l’Histoire des conflits de l’Humanité doit inciter l’ONU à une intervention en vue de rétablir la paix ou tout au moins un arrêt des roquettes palestiniennes. Elle dispose à cet effet d’instruments aisés mis à sa disposition tel que le statut de milices terroristes et les rapports des experts expédiés sur place par l’organisation internationale.
Les réactions des Nations-Unies sont politiques au lieu d’être techniques. Des majorités répondant à des sollicitations automatiques et stratégiques ont tendance à condamner unilatéralement Israël en défense au lieu de condamner les milices en attaque.
La réglementation internationale ad hoc et la charte des Nations-Unies prohibant la résolution des conflits par voie militaire ne sont pas respectées. Les stratégies émanant de régimes autoritaires éliminent les plans de paix émanant des démocraties. Les décisions contradictoires prises par les différentes institutions des Nations-Unies revèlent le dysfonctionnement de l’ONU et de l’ordre mondial.
Ici comme ailleurs, l’injustice prime et les peuples souffrent.
Pierre SABA
Rien de nouveau sous le soleil…
Il est grand temps que le balais soit passé dans ce nid de terroristes qu’est la Bande de Gaza.
Une immense hypocrisie vis à vis d’Israël et personnellement , je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de déploiement de casques bleus sur cette ligne inviolable historiquement et qui subit les attaques des fous furieux qui se réclament d’un dieu dénaturé et trahi…à quand les réactions de nôtre lâcheté collective? Bien à vous tous.