Vous connaissez certainement les concours pour l’élection de Miss France et de Miss Monde. Mais savez-vous dans quel cadre concourent ceux qui revendiquent la haine au lieu de la beauté ? Un de leurs groupes, nommé BDS, pourrait être l’acronyme de « Bande De Sournois ».
Miss Irak et Miss Israël sont dans le même bateau
Miss Irak s’appelle Sarah Idan. On ne doit pas conclure, au vu de son prénom, qu’elle est juive : d’abord il n’y a pas de juifs en Irak, les derniers ayant fui via l’Iran après le premier coup d’état de Saddam Hussein (en 1956).
Ensuite, Sarah est aussi un prénom musulman, comme Suleiman, plus connu sous celui de Salomon, ou Issa, qui a conquis la célébrité sous le pseudo de Jésus de Nazareth.
N’allez pas pinailler avec des histoires de dates et de chronologies, au prétexte que Salomon a régné environ un millier d’années avant Jésus et que celui-ci a précédé l’Hégire de plus de six siècles : le droit n’est pas rétroactif, mais l’islam l’est.
Miss Israël, elle, se nomme Adar Gandelsman. Adar pas Agar comme la mère d’Ismaël. Dommage, c’eût été une histoire encore plus belle si l’épouse et la servante-concubine du patriarche Abraham, à l’origine des deux religions monothéistes les plus antagonistes, avaient fait la paix grâce à Internet, à défaut de Mahomet.
Mais il s’agit de Sarah et ADAR, pas de Sarah et AGAR. C’est déjà bien d’être copines comme cochonnes quand l’une mange halal et l’autre casher !
L’hôpital irakien se moque de la charité
L’islamophobie est un concept inventé par l’ayatollah Khomeini pour stigmatiser les jeunes Iraniennes qui refusaient de porter le tchador, qui faisait d’elles des mineures impotentes.
La révolution islamique a bien essaimé sur l’ensemble de la planète : beaucoup de pays musulmans sont devenus extrémistes et ceux qui priaient d’autres dieux qu’Allah ont acquis une importante minorité musulmane, dont un pourcentage minime — mais virulent — pratique un entrisme systématique dans les sociétés d’accueil.
Étrangement, ce ne sont pas les théocraties musulmanes, mais les sociétés libres qui sont stigmatisées comme intolérantes par les tenants d’une sharia pure et dure, dans le marbre de laquelle est gravé le principe de la supériorité de l’homme sur la femme et du musulman sur le non musulman.
La preuve par l’ire de l’Irak
Lors de la compétition pour le titre de Miss Monde 2017, qui rassemblait toutes les Miss nationales, Miss Irak a posté sur son compte Instagram un selfie en compagnie de sa collègue israélienne, légendé en V.O. : « Peace and love from Miss Iraq & Miss Israel », pendant que sa consœur jumelle publiait sur le sien : « Apprenez à connaître cette Miss Irak, elle est incroyable ! », message illustré d’un petit cœur.
Miss Israël a été félicitée unanimement dans son pays. Miss Irak a reçu tant de menaces dans le sien que sa famille a dû émigrer pour la rejoindre aux États-Unis, où elle-même était déjà installée.
Miss Irak n’est pas transgenre, mais elle a des couilles
Maintenant qu’elle vit dans un pays diabolique, qui patauge dans la sacrilège démocratie, Miss Irak peut voyager à sa guise. Elle a donc osé se rendre en Israël où elle a déclaré : « Je ne crois pas que l’Irak et Israël soient ennemis. Nos gouvernements le sont, mais beaucoup d’Irakiens me soutiennent et je pense qu’ils sont heureux que je sois venue ici. »
Le porte-parole du Premier ministre israélien lui a répondu en arabe : « Des relations amicales entre Israéliens et Arabes vont certainement aider à inaugurer un meilleur avenir pour nous tous au Moyen-Orient. »
Les Belles sourient à la vie, les haineux menacent de mort
Pendant ce temps-là, en Espagne, le mouvement Podemos, financé par le Venezuela et l’Iran, encourage une prolifération d’actes antisémites, notamment en apportant un soutien idéologique et logistique à BDS, dont le premier acronyme n’est pas celui cité plus haut, mais « Boycott Désinvestissement et Sanctions contre Israël ».
Dans le réseau BDS de 42 organisations anti-israéliennes coordonnées par la Cisjordanie et Gaza, le ministre israélien des Affaires stratégiques Gilad Erdan a relevé qu’un bon quart a des liens avec des organisations terroristes, notamment le Hamas et le Front Populaire pour la Libération de la Palestine.
Fondé en 1967, le FPLP a revendiqué de nombreux attentats meurtriers : le détournement de l’avion d’Air France à Entebbe en 1976, l’assaut contre la nursery du kibboutz Misgav Am en 1980, et le massacre de quatre Juifs en prière dans une synagogue de Jérusalem en 2014.
Les alliances se nouent, se dénouent et font des nœuds à nos neurones
Grand supporter de Bachar al-Assad, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a envoyé des combattants au camp de réfugiés de Yarmouk en Syrie, où ils ont participé au massacre de dizaines de… Palestiniens. Oui, de Palestiniens : il y a des moments où les loyautés virent tellement en épingles à cheveux que le lecteur s’arrache les siens à essayer d’y comprendre quelque chose.
Est-ce pour cette raison que l’AFP ne mentionne qu’avec circonspection ces assassinats-là de civils palestiniens par centaines alors qu’elle fait une dépêche par mort individuelle de chaque combattant islamiste tué dans des représailles israéliennes ?
Ou bien y a-t-il à ce refus de médiatiser la mort de certains Palestiniens une raison idéologique ? Dans ce cas, les combattants du FPLP seraient fondés à saisir la Cour Européenne des Droits de l’homme pour se plaindre de discrimination médiatique.
Au moins, en Espagne, c’est clair, les slogans sont antisionistiquement corrects
Après une cinquantaine de villes, dont Madrid et Barcelone, Valence, puis Pampelune ont approuvé une motion de boycott contre Israël. La ville de Valence se présente désormais comme un « Espace libre d’apartheid israélien ».
Ces motions de BDS Espagne discriminent Israël en le traitant de « régime d’apartheid », l’accusant de « colonialisme », de « racisme », de « nettoyage ethnique » et de « génocide ».
Celle de Valence prétend refléter la « dignité, la solidarité et la justice » du peuple valenciano, telles que les conçoit Neus Fábregas Santana, le conseiller municipal qui en est à l’origine et dont l’obsession de diaboliser Israël transparaît clairement sur son compte Twitter.
Celle de Pampelune appelle le gouvernement espagnol et l’Union européenne à « imposer un embargo militaire immédiat » à Israël et à dresser une liste noire de tous ses officiels et représentants de toutes les disciplines afin de les traiter en persona non grata dans la ville.
On savait qu’Israël exportait des armes et des systèmes de défense, on ignorait qu’il se fournissait en Espagne…
Contagion européenne
BDS est également bien implanté en Irlande, où les guerres de religions font encore des nostalgiques, comme le sont peut-être le maire de Dublin, Michel Mac Donacha, et certains députés qui se revendiquent « antisionistes ». Du coup, on est moyennement surpris que le Sénat irlandais ait adopté, le 11 juillet 2018, une résolution de boycott contre les produits fabriqués en Cisjordanie et à Jérusalem-est.
Un observateur distrait pourrait y déceler de l’islamophobie : les produits en question sont, pour la plupart, fabriqués dans des des entreprises israéliennes, mais par des salariés palestiniens, dont elles constituent quasiment les seuls employeurs en dehors du Fatah de Mahmoud Abbas, directement ou via l’UNRWA, l’agence de l’ONU consacrée aux réfugiés palestiniens à l’exclusion de tout autre.
La Liste arabe à la Knesset ayant apporté son soutien à cette décision de boycotter la Judée-Samarie (nom multimillénaire de la « Cisjordanie » ainsi nommée dans nos médias depuis 1967) démontre qu’en réalité, c’est bien l’anti-israélisme qui a animé les décideurs irlandais et qui motive les dirigeants palestiniens loin, très très loin avant le bien-être de leurs populations.
Si cette loi n’en est qu’au premier stade de son adoption, elle prévoit déjà jusqu’à cinq ans de prison et 250.000€ d’amende pour les téméraires Irlandais qui songeraient à importer des produits figurant sur la liste noire.
Boycotter des produits juifs est une tradition, toujours vivace, née en Allemagne en 1933.
Quant à interdire l’accès à un territoire à toute personne au motif de sa nationalité, cela porte un nom, quand cette nationalité est la seule au monde qui correspond à l’État juif.
Mais seul le « puissant-lobby-juif » songerait à relier ces deux initiatives sous le dénominateur commun de l’antisémitisme !
Obtenir les moyens de ses ambitions par tous les moyens
Les Irlandais ne lisent sûrement pas l’espagnol. Dommage, car une ONG madrilène, Action & Communication sur le Moyen-Orient (ACOM, en V.O.), qui lutte contre le racisme du mouvement antisioniste dans son pays, a dévoilé le pot aux roses : « Podemos ayant pris le contrôle des mairies dans les principales villes espagnoles, il a eu accès à de multiples ressources économiques, humaines et logistiques … Podemos a initié plus de 90 motions contre Israël en Espagne », explique Ángel Más, son président.
C’est ainsi que Podemos (« Nous pouvons » en VF) peut dépenser des millions à faire une publicité mensongère à base de symboles forts, dont les faits démontrent l’antithèse : accuser de « génocide » Israël qui a multiplié par 7 la population qu’il est censé vouloir exterminer, prétendre qu’il pratique un « apartheid » alors qu’il compte, parmi les « dominés », le président la Cour Suprême qui a mis en prison le Président de l’État des « dominants », etc.
Podemos, qui se revendique Judenrein, condamne Israël pour apartheid !
Le leader de Podemos, Pablo Iglesias, était un conseiller d’Hugo Chávez. Le lider maximo vénézuélien lui avait octroyé plus de 7 millions d’euros pour financer ses activités politiques en Espagne. La République islamique d’Iran n’a pas été en reste, mais on ne connaît pas encore le chiffre exact du montant de sa contribution. En tout cas, Iglesias anime un show sur HispanTV, la chaîne de TV câblée du gouvernement iranien diffusée en espagnol.
Il ne cache pas son antisémitisme : pour lui, la Shoah n’est rien de plus qu’une « décision bureaucratique et administrative », alors que Gaza (Judenrein depuis juillet 2005) est à ses yeux un remake du ghetto de Varsovie.
Ce n’est pas dans son émission sur la chaîne iranienne, mais dans une interview diffusée le 7 juin dernier sur RTVE, le France-Télévisions ibérique, qu’Iglesias, a déclaré : « Nous devons agir plus fermement contre un État illégal comme Israël. Les politiques d’apartheid d’Israël sont illégales. »
Les faits condamnent les antisémites, BDS condamne les démocrates israéliens
ACOM analyse que BDS Espagne agit comme dans les autres pays, quoi qu’avec plus de moyens. Les antisémites modernes ayant compris qu’ils ne vaincront pas l’État juif grâce à des affrontements militaires ou à des attaques terroristes, ils passent par d’autres voies, notamment la délégitimation, pour conquérir la Palestine mandataire « du Jourdain à la Méditerranée ».
Le rôle de BDS dans cette stratégie est de pousser la communauté internationale à condamner Israël, à en faire un État paria et à ostraciser tous ceux qui le soutiennent : les sionistes, les Juifs, les démocrates de tout poil.
« Les délégitimisateurs, » explique ACOM, « dissimulent leur brutalité, se présentant comme des victimes et cachant leurs véritables intentions ; ils font appel aux bons sentiments de l’opinion publique contre l’oppression et en faveur de minorités souffrantes ».
La haine des Juifs est sponsorisée et prosélyte
Lorsqu’on voit les autocollants « Espace libre d’apartheid israélien », distribués par BDS, on ne peut s’empêcher d’évoquer l’image des commerces qui, sous l’Occupation, revendiquaient leur pureté raciale pour attirer le chaland. Idem lorsque le mouvement antisioniste menace les entreprises afin qu’elles refusent de travailler avec des sociétés ou des particuliers israéliens et quand il ostracise socialement, politiquement et économiquement les citoyens espagnols soupçonnés d’être sympathisants de l’État hébreu.
BDS espère avoir généralisé la haine d’Israël et des Juifs sur tout le territoire espagnol d’ici fin 2019.
« BDS manipule avec soin les informations qui parviennent aux décideurs politiques, dépense des ressources massives dans les campagnes médiatiques et maîtrise parfaitement la puissance virale des médias sociaux», regrette ACOM.
Certains s’obstinent à démontrer aux militants de BDS qu’ils se trompent. En fait, ce sont eux qui se trompent en croyant avoir affaire à des naïfs ou à des ignorants. BDS a une ligne et il s’y tient : « libérer la Palestine du Jourdain à la mer ».
Regardez une carte : qu’est-ce qui se trouve entre le Jourdain et la mer ? Israël !
Leur slogan veut dire « éliminer Israël », alors ?
What else ? LM♦
Source : mabatim.info
On s’en tape des gauchos espagnols. Le conflit israélo-arabe ne se règlera pas en Europe mais au Proche-Orient. Pour Israël, l’Arabie compte mille fois plus que tous les pays européens réunis…
C’est d’ailleurs depuis que les plus puissants et influents pays arabes comme l’Arabie et l’Égypte ont décidé qu’ils en avaient assez des “palestiniens” et que la menace irano-chiite ancestrale qui s’est réveillée depuis 1979 était autrement plus sérieuse, et qu’Israël n’était pas vraiment l’ennemi bien au contraire, que le mouvement BDS s’est activé et fait le forcing en Europe et aux USA…