« Le dossier Mona Lina » Méfiance a tous les étages

« Comme il faisait une chaleur de 33 degrés, le Boulevard Bourdon était absolument désert », c’est la première phrase de « Bouvard et Pécuchet » l’incipit, de l’ouvrage de Gustave Flaubert. C’était il y a 150 ans .

Aujourd’hui , il faisait à Paris une chaleur très comparable et sur les Champs Elysées il y avait une foule énorme : touristes venus d’Asie, d’ Afrique, du Moyen Orient plus les jeunes venus des beaux quartiers ou des barres de HLM : shorts, lunettes de soleil, jeans lacérés, baskets et tongs. Parfois faisant taches, des tenues conformes aux désirs des prédicateurs .

Quand il fait chaud à Paris, il n’y a pour se rafraîchir que les bassins et les fontaines de la Ville. Et il y a les cinémas .

Un bon fauteuil, une climatisation parfaite, popcorn ou glaces … et très curieusement très peu de spectateurs, le cinéma pour les Français étant réservé à la mauvaise saison.

Hier, à la séance de 17 heures,  cinéma Balzac, rue Balzac, métro George V. Le film projeté : «  Le dossier Mona Lina ». Tribune juive participe à son lancement et à sa promotion.

C’est un film israélien, parlant anglais et hébreu, très bien sous titré et ça se passe à Hambourg ou plutôt dans un appartement où vivent deux femmes. La première est une libanaise du Hezbollah qui a collaboré avec le Mossad. La seconde est une israélienne qui doit la protéger pendant que cicatrise le visage refait de la première. Les méchants veulent tuer celle qui les a trahis et les gentils sont tentés de ne pas la laisser les trahir à leur tour.

C’est compliqué mais on comprend tout et la fin du film arrive avec un incroyable dénouement. Jeu d’acteurs impeccable , mise en scène au rasoir.

La meilleure critique cinématographique c’est presque toujours dans les colonnes du Canard Enchaîné qu’on peut la lire ‘ « film d’espionnage classique avec faux- semblants à toutes les portes,méfiance à tous les étages et retournement final périlleux. Son originalité tient au fait qu’il met aux prises deux femmes, deux espionnes aux caractères opposés ».

Un beau film de l’israélien Eran Riklis,  à ne pas manquer.

André Mamou

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