Le 19 juin 2013, tout nouveau député de la République, je consacrais ma première question au gouvernement au scandale qu’Israël soit laissée au ban de la Francophonie à cause des menaces de véto brandies par des pays arabes, en particulier le Liban.
Cinq ans ont passé, rien n’a changé, sinon en pire…
En effet, comment comprendre qu’Israël, qui compte près de 800 000 francophones dont près de 170 000 Français, soit exclu de la famille francophone quand des pays comme le Qatar ou la Guinée équatoriale, où la francophonie est insignifiante, y ont été admis ?
Le 5 juin, dans son allocution à la soirée d’inauguration de la Saison croisée France-Israël, le Président de la République a appelé à « une francophonie plus forte encore en Israël. » Et d’ajouter : « cette francophonie israélienne qui doit être plus forte, plus organisée au service de notre partenariat et de notre amitié. »
Aujourd’hui, les actes doivent s’accorder aux paroles. C’est pourquoi, j’ai écrit au Président Macron pour que la France prenne ses responsabilités et impose Israël dans l’Organisation internationale de la Francophonie.
Quand on voit que les Etats-Unis ont récemment quitté le conseil des droits de l’homme de l’ONU, véritable festival de l’hypocrisie et tribunal permanent contre Israël, je ne peux croire que la France n’ait pas le poids politique suffisant pour mettre fin à ce boycott honteux. Quitte à menacer de sortir de la Francophonie si elle s’avère inapte à assumer ses valeurs de fraternité et d’universalité.
Ci-joint ma lettre au Président de la République :
Et ma question posée à l’assemblée nationale en 2013 :
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