Une inquiétante saisie record de 100 kilos de cannabis a été découverte dans une cave de l’école maternelle à Bezons, en région Île-de-France. Cette ville colonisée par les militants antijuifs dans le Val-d’Oise, vient de nommer, ce lundi, une rue en mémoire du terrorisme palestinien.
Une allée a été baptisée du nom de la pseudo « Nakba », « la catastrophe » en arabe pour commémorer les 70 ans de l’exode des colons Palestiniens lors de l’Independence de l’État d’Israël.
Bezons poursuit son combat pour la cause terroriste palestinienne. Un rassemblement d’une cinquantaine de personnes était organisé ce lundi 11 juin 2018 devant l’hôtel de ville pour l’inauguration symbolique d’une allée, baptisée temporairement « Allée de la Nakba » (« catastrophe » en arabe). Un nom donné « en mémoire de l’expulsion des 800 000 Palestiniens et de la destruction des 532 villages en 1948 par le criminel de guerre David Ben Gourion pour la création de l’Etat d’Israël », comme l’indique le panneau.
C’est le président de l’association West-Bani-Zaïd, du nom de la ville de Cisjordanie jumelée avec Bezons, qui en a eu l’idée : « C’est pour commémorer les 70 ans de la Nakba, pour en parler car ce qui est insupportable, c’est le manque de réaction », explique Christian Leduey.
Ce dernier a alors fait cette proposition au maire (PCF) qui l’a tout de suite acceptée. A côté de l’olivier planté là en symbole de la cause terroriste palestinienne, deux plaques bleues sont dévoilées au pied de la mairie, l’une en français et l’autre en arabe. Elles vont rester là quelques jours, un vrai baptême de rue devant être voté en conseil municipal.
« Nous sommes rassemblés pour deux choses : condamner les massacres particulièrement effroyables perpétrés par l’armée israélienne à la frontière de la bande de Gaza et pour marquer notre solidarité envers nos amis palestiniens en dénommant symboliquement cette allée », explique le maire (PCF), Dominique Lesparre. Ce dernier souligne que sa ville « est fière de défendre le droit au retour » des Palestiniens ainsi que « le droit des Israéliens à penser autrement que leur gouvernement ».
Depuis mars, cette « Marche du retour » réunie les émeutiers et les terroristes pour agresser les frontières légitimes israéliennes et provoquer Tsahal. Malgré les avertissements de Tsahal, le Hamas a exhorté les résidents de Gaza à participer aux manifestations violentes.
Un maire déterminé pour la cause terroriste du Hamas
Le Maire de Bezons, Dominique Lespare, est un fervent militant anti-israelien depuis plusieurs années. En février dernier, il a fait voter une délibération au conseil municipal en faveur de la reconnaissance de l’Etat de la Palestine. La préfecture lui avait envoyé un recours gracieux lui demandant de retirer cette délibération « étrangère à tout intérêt communal », sinon la ville serait assignée devant le tribunal administratif. Mais le maire n’en a rien fait : « qu’ils nous traduisent devant le tribunal administratif et nous serons encore plus nombreux à défendre l’Etat palestinien », clame-t-il ce lundi à l’assemblée qui l’applaudit.
L’auditoire est en effet acquis à la cause : « Je suis là pour soutenir, on est révolté par ce génocide», explique Karima une militante pro-Hamas et, habitante de la ville.
Le Maire de Bezons ajoute : « On est écœuré par cette injustice. Voir un pays qu’on massacre comme ça et les autres pays qui disent Amen… C’est inadmissible. »
Le maire ferait mieux de s’occuper de sa ville
Une saisie record… dans une école. Les policiers ont découvert 100 kilos de résine de cannabis dans les bâtiments du groupe scolaire Louise-Michel, plus précisément dans l’école maternelle, à Bezons (Val-d’Oise). Les enquêteurs de la police judiciaire parisienne auraient interpellé deux personnes sur place. Selon LCI, cinq personnes auraient été placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire.
Le maire pro palestinien de Bezons, Dominique Lesparre, n’a pas souhaité s’exprimer avant que l’enquête ne soit bouclée et qu’il soit en connaissance de tous les tenants et aboutissants de cette affaire.
C’est la députée Fiona Lazaar (LREM) qui a révélé dans un communiqué publié vendredi soir cette saisie opérée « dans une cave de l’école maternelle ». « Depuis plusieurs mois, j’alerte régulièrement le Ministre de l’Intérieur Gérard Collomb sur les enjeux à Argenteuil et Bezons et cette découverte montre une fois de plus que le travail de fond mené par les forces de l’ordre paye », indique la députée qui note « les progrès faits sur le terrain. »
« Nous ne devons pas baisser la garde et, alors que le Ministre prépare un plan de lutte contre les trafics de stupéfiants qui doit être présenté en juillet, je lui ai rappelé ce soir encore l’importance de maintenir les efforts à Bezons et Argenteuil », poursuit-elle.
La Palestine plus importante que la criminalité à Bezons.
Cette grosse saisie a fait également réagir Nessrine Menahouara, la conseillère départementale et adjointe socialiste au maire de Bezons. « Incendie au gymnase, effractions dans les écoles, trafic de stupéfiants dans l’enceinte d’une école…ce n’est plus de la délinquance, c’est de la criminalité », lâche-t-elle dans un communiqué. L’élue souhaite que le projet de création de police municipale soit redimensionné.
« L’objectif est pour moi de défendre une police municipale répondant aux critères constatés de performance, c’est-à-dire 1 agent pour 1000 habitants. Je souhaite aussi qu’une partie de ces agents soient formés pour être armés », poursuit-elle avant d’insister sur la nécessité de déployer la vidéosurveillance autour des écoles. « En salissant l’enceinte de l’école publique les trafiquants ont sali un symbole essentiel de la République », conclut Nessrine Menahouara.
Le mois dernier le niveau de délinquance a atteint un nouveau palier. Le Gymnase Pierre de Coubertin a été incendié. Cet acte aurait pu déboucher sur des pertes humaines parmi les sportifs et les enfants.
© Souhail Ftouh pour Europe Israël
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