Le véritable ennemi des Juifs, par Jeremie Berrebi

Depuis sa révélation, le peuple juif a dû faire face à un grand nombre d’ennemis qui avaient tous pour ambition commune de le détruire : Égyptiens, Amalécites, Perses, Grecs, Romains, Arabes, Européens médiévaux, communistes, nazis, islamistes… la liste peut s’allonger à l’infini.

De tous temps, le peuple juif, malgré sa volonté de vivre en paix avec ses voisins, a eu très peu de répit. Beaucoup commémorent la Shoah régulièrement. La Shoah est effectivement la catastrophe pendant laquelle ont été tués le plus grand nombre de juifs en un temps record, mais nous oublions parfois que ces meurtres ont toujours été récurrents, à d’autres époques, et partout dans le monde occidental.

Pas une semaine ne passe sans une agression antisémite quelque part !
Pas une semaine sans que les membres d’associations juives crient Ad Mataï « jusqu’à quand ? ».
Pourtant, je reste étonné de la mauvaise interprétation de l’Histoire encore trop souvent répandue.

Il n’y a et n’aura pas de fin à ces évènements et à cette haine irrationnelle

Déjà des années avant la Shoah, le Rav Elhanan Wasserman, l’un des grands de sa génération assassiné par les Nazis, demandait aux communautés juives de se taire, d’arrêter de vouloir donner des leçons, et surtout de se faire oublier.

Se battre contre un ennemi invincible n’a absolument aucun sens, sauf à se faire remarquer, et surtout détourner le peuple juif de sa véritable mission : celle d’éclairer le monde des messages de Dieu, ce qu’aujourd’hui nous ne faisons plus assez.

Avec le temps nous nous sommes rapprochés, avons partagé, et sommes désormais compris et appréciés de la grande majorité des non-juifs qui, à des époques plus anciennes, nous avaient rejeté par peur ou méconnaissance de nos pratiques, de nos croyances ou de notre culture.

Theodore Herzl (je vous épargne les détails) pensait luimême qu’il y avait des solutions possibles à l’antisémitisme, qu’il interprétait avec une grille d’analyse classique. De là naît son rêve de création de l’État d’Israël qui avait aussi pour but de faire oublier le peuple juif… Il s’est trompé.
Israël reste et restera le Juif des Nations à tout jamais.

Au lieu de réagir à chaque événement, à chaque déclaration, un Juif devrait se poser plusieurs questions :

  • « Pourquoi Israël prend autant de place dans les journaux ? »
  • « Pourquoi au moindre évènement, même les chefs d’états « amis » d’Israël ne perdent-ils pas une seconde pour la critiquer ? »
  • « Pourquoi ce soi-disant peuple avant 1948, a-il avoir autant de légitimité parmi tant de peuples dans le monde ? »
  • « Pourquoi les Juifs, malgré leurs nombreux et continuels apports à l’humanité dans tous les domaines, continuent à voir apparaître des ennemis de toutes parts ? »
  • « Pourquoi, quand certaines communautés nonjuives nous prennent en exemple, et d’autres vivent en parfaite harmonie avec nous, d’autres ne peuvent pas faire une part de ce chemin, même lorsque nous leur tendons la main ? »

La réponse est simple : il n’y a absolument aucune raison rationnelle à cela !

Tout comme il n’y avait aucune raison à la servitude du peuple Juif en Égypte – à l’époque juste une famille descendante de Jacob, alors que leur ancêtre Joseph avait littéralement sauvé le pays d’une famine de 7 ans.

S’il n’y a aucune raison rationnelle, alors, il est clairement inutile d’essayer de poser une réponse rationnelle, ou de réagir rationnellement.
Cela ne sert absolument à rien et fait perdre un temps monstrueux… un temps précieux qui devrait être utilisé pour accomplir notre véritable mission.

La Shoah, les agressions antisémites, les agressions contre Israël, sont des leurres…

Bien sûr, ce sont des évènements tragiques, mais ils restent pour nous, juifs, des leurres.
La seule question à se poser à chaque évènement est : « Que Dieu attend-il de nous ? Que Dieu attend-il de moi ? Quelles améliorations dans ma pratique du Judaïsme vais-je devoir faire désormais ? »

Il faut comprendre ce que Dieu attend de nous dans ces situations … mais avant cela, comprendre, globalement, ce que Dieu attend de nous depuis la nuit des temps.

Quelle image le peuple juif de notre époque renvoie-t-il aux non-juifs ?
A titre personnel, j’entretiens d’excellentes relations avec de nombreuses personnes non-juives dont le regard est un miroir de la communauté juive. Comment la plupart nous perçoivent-ils ?

Comme un peuple qui réussit financièrement plutôt bien, et qui a un pouvoir politique ; comme un peuple qui râle tout le temps, à chaque événement, à chaque agression. Comme un peuple qui vit au sein de plusieurs pays mais qui garde un attachement particulier pour Israël. Un peuple parfois « sûr de lui et dominateur » pour certains…

Beaucoup d’associations, nombre de personnalités juives et membres du gouvernement israélien ne font rien pour que cette image change, rien pour que l’image du peuple juif évolue. Elles continuent à réagir à l’actualité, à réagir aux évènements externes, à vivre comme s’il fallait « sauver le Judaïsme d’ennemis extérieurs », alors qu’il faudrait construire le Judaïsme de l’intérieur.

Aujourd’hui, rien n’empêche le peuple Juif de vivre son Judaïsme de la manière la plus épanouie possible. Personne n’empêche qui que ce soit de prier 3 fois par jour dans une synagogue, d’étudier la Torah, le Talmud, l’éthique juive, de scolariser ses enfants dans des écoles juives, de respecter le Shabbat, de manger Casher partout dans le monde, de porter une Kippa, de nous habiller différemment, de nous marier religieusement entre juifs, ni de pratiquer tous les autres commandements du Judaïsme. Rien.
En tout cas, pas plus ici que pour n’importe quelle autre communauté monothéiste qui pratique sa foi.

Et pourtant, trop de nos synagogues sont vides, sauf lors d’évènements ponctuels (mariages, deuils, Bar Mitzva…) ou de fêtes. Un très faible pourcentage des Juifs connaît le Judaïsme, en dehors du folklore du film des 10 commandements ou de Rabbi Jacob.
Très peu d’entre nous respectent scrupuleusement et fièrement leur Judaïsme.

En passant, il y a 30 ans, ces films-là représentaient le peuple Juif aux yeux du monde non juif. Aujourd’hui, nous acceptons stupidement d’être représentés par La Vérité si je mens sans en éprouver une honte qui devrait être gigantesque ! Et qu’on ne me réponde pas qu’il s’agit de second degré car il s’agit, au contraire, des valeurs qui sont prônées comme représentatives des juifs aujourd’hui qui sont si dévalorisantes dans ces films.

Notez également qu’en Allemagne, pendant des dizaines d’années avant l’arrivée au pouvoir du nazisme, nous étions libres de pratiquer, mais beaucoup d’entre nous avaient abandonné cette pratique, d’eux-mêmes, sans aucune contrainte extérieure.

Aujourd’hui, quand on tape “Dieu” ou “horaires de prières” sur Google, on ne trouve pas d’article reflétant la vision du Judaïsme avant plusieurs pages. On trouve uniquement des articles présentant des ressources pour les autres religions monothéistes. Nous devrions avoir honte de cette situation!

A la radio ou TV françaises, ce sont de soi-disant rabbins réformés ou des intellectuels assimilés et très éloignés de la moindre pratique, qui se font les porte-paroles d’un Judaïsme soigneusement vidé de Dieu.

Au même moment, des centaines de milliers de juifs passent leur journée sur des sites d’informations, sur Facebook ou Twitter pour prendre la défense d’Israël, réagir au moindre acte antisémite, à commémorer la Shoah à tout instant, au lieu de se concentrer sur ce qu’eux-mêmes devraient apporter au Judaïsme et au monde.

La question que nous devrions nous poser avant tout est :
« Que ferions-nous de Juif si nous n’avions pas d’ennemi ? »
« Qu’aurait de si particulier l’État d’Israël, s’il n’avait pas d’ennemi ? »

A cette question, il n’y a qu’une seule réponse : le Juif doit être représentant de Dieu sur terre. Le Juif doit éprouver la foi infinie que tous les évènements qui se produisent, n’importe où dans le monde, sont des messages envoyés par Dieu. Nous devons réagir en tant que personne profondément croyante sans passer notre temps à râler et à organiser des manifestations qui ne métamorphosent aucun antisémite en amoureux des Juifs.

Comment ? A chaque évènement, nous devons réagir en nous améliorant, en criant vers le Ciel, en nous rapprochant de Dieu, de sa Torah et de ses commandements.

Comme le précise clairement Maimonide dans Mishne Torah – Hilhot Taanit 1 :1-3

(1) C’est un commandement positif de la Torah de crier de détresse et de sonner des trompettes sur tout malheur arrivant sur l’assemblée. Comme il est dit (Bamidbar 10:9) « contre l’ennemi qui vous attaque, vous sonnerez des sons brefs de trompettes « ; Cela signifie que pour tout malheur qui vous oppresse comme une famine, une épidémie, les sauterelles et d’autres évènements du même genre, criez de détresse à cause d’eux et sonnez.

(2) et cette chose fait partie des chemins de la Téchouva (repentance). Que lorsqu’un malheur arrive sur lequel ils crieront et sonneront, tout le monde saura que c’est à cause de leurs mauvais actes que ce malheur leur est arrivé comme il est écrit (Jérémie 5:25), « Ce sont vos fautes (qui ont dérangé le cours de ces lois (la pluie, les saisons etc…), vos péchés qui vous ont privés de ces bienfaits ». Et c’est ce qui entraînera d’enlever le malheur de sur eux.

(3) Mais s’ils ne crient et ne sonnent pas de trompettes mais disent plutôt « Cet évènement-là fait partie des évènements du monde et que ce malheur est un hasard ». Ceci est une voie cruelle qui les poussera à rester attachés à leurs mauvaises actions. Et à ce trouble se verront ajoutés d’autres troubles. Ceci est écrit dans la Torah (Lévitique: 26: 27) Si, malgré cela, au lieu de m’obéir, vous restez indifférents vis-à-vis de Moi. (Lévitique : 26: 28 ) je me comporterai avec vous avec la fureur du hasard, et je vous abandonnerai, à mon tour, sept fois pour vos péchés… C’est à dire que si lorsque je vous amène un malheur, vous le considérez comme un hasard, j’augmenterais la violence de ce « hasard ».

De la même manière, Nahmanide (le Ramban) rapportait aussi sur son commentaire sur la Parachat Bo – 13eme chapitre : Qu’un Homme n’a pas de part à la Torah de Moïse tant qu’il ne croit pas que toute chose et évènement :

Sont des miracles (surnaturels)

N’ont aucune cause naturelle ni ne font partie du fonctionnement normal du monde

A la fois pour les événements arrivant pour une communauté ou pour un particulier.
Et que seuls ceux qui respectent les commandements de la Torah (Mitsvot) recevront leur récompense et que s’ils les enfreignent, leur punition les détruira. Tout cela par Décret Divin.

Pour arriver à se rapprocher de Dieu et accomplir sa mission, le Juif doit étudier, pratiquer et vivre son Judaïsme jour et nuit. Il n’est tributaire d’aucun ennemi, d’aucun antisémite. Personne aujourd’hui ne nous empêche de tenir le rôle que Dieu nous assigne.

A mon sens, le véritable ennemi des Juifs est la paresse, notre paresse… celle qui nous empêche d’avancer, d’étudier, de construire, et de prendre nos responsabilités. Celle qui laisse nos synagogues aussi vides que nos Talmud-Tora. Celle qui fait que tant de Juifs sont ignorants de leur propre culture qui a tant influencé pour le bien autant de sociétés modernes.

Chacun de nous, individuellement, doit se réveiller ! N’attendons pas que nos amis et nos voisins nous précèdent, car il est beaucoup plus facile de se changer soi-même que d’essayer de changer son environnement. Et lorsque nous aurons réussi à nous améliorer, alors notre environnement s’améliorera aussi.

Remplissons nos synagogues en nous réveillant tôt chaque matin ! Remplissons nos centres d’études, nos restaurants cashers, nos écoles juives, séminaires et Yeshivots. Cessons d’être laxiste et paresseux alors que nous avons la chance de pouvoir tout accomplir si facilement.

C’est cette paresse, et uniquement elle, que nous devons combattre jour et nuit afin de pouvoir enfin reprendre ici et maintenant le flambeau de notre mission sur cette terre…

Jeremie Berrebi

Source berrebi.org

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21 Comments

  1. Quelle légitimité l’auteur de cet article a t’il ? Est-il prophète en son peuple. Est-il en situation de juger les autres. Bon nombre de personnes qui étudient auraient également besoin de mise en pratique. Seule l’etude Suivant un certain courant orthodoxe semble être mis en avant par l’auteur mais tout le monde n’a pas vocation à suivre une même trajectoire de progression spirituelle, on peut progresser de façon hassidique également. Ne pas inclure tout le minde dans un même panier s’agissant du point de départ et du point d’arrivée. Tout le monde n’accepte pas l’assignation à des attributs culturels dégradants de type vulgarité de grossiers commerçants. Il y a de tout. Mais en aucun cas les bons orthodoxes d’un côté et les décadents stupides de l’autre. « Qui es le sage, celui qui apprend de chacun » (lire yechayaou , les histoires du hafetz haim et enseignement de rav dessler)

    • Je suis d’accord avec beaucoup de points de son analyse, mais on ressent le coté parti pris idéologique de son auteur.
      Tant sur le sens critique, voir les critiques des uns et pas les autres… que par les propositions faites pour remédier aux problèmes de fonds…
      Bref, il faut revoir la copie… sans quoi ça fait document de propagande ou partisan…

    • Rabbin auto proclamé n’ayant aucune légitimité. Passe son temps sur twitter à expliquer qu’il est débordé. Incomprehensible que LTJ publie un article de cet homme. Point de vue classique qui consiste à culpabiliser notre communauté pour tous les maux. Faisons tous tchouva, et le monde sera guéri parce que Jeremie Berrebi parle à Ashem….ben voyons. Je le suis depuis des années sur les réseaux sociaux pour m’apercevoir qu’il n’est qu’imposteur aussi bien dans les affaires que dans la religion. Il a expliqué avoir investi $100M dans Twitter, quand en fait c’était un groupe sur lequel il était “advisor”, d’ailleurs il a vite retiré sa relation avec Letter One dans sa bio. Sérieusement il faut verifier les auteurs avant de publier des articles à l’aveugle.

    • Les juifs et les israéliens sont des criminels, ou criminels ou bien complices.
      186 pays dans le monde ont reconnus l état palestinien !
      Serait-il tous antisémites ?
      Allez vous arrêter de nous bourrer le mou avec l holocauste ou vous allez enfin reconnaitre que votre comportement depuis 70 n est pas clair…
      C est un apartheid, un crime contre l humanité, demadez a karsfeild, c est un spécialiste…
      Boycott Israël et les juifs tant qur la pays n est pas signée et les resolutions de l onu pas appliquée depuis 1948 !
      Enculés de juifs , assassins !

  2. La Bible dit aussi qu’il est coupable de ne pas reprendre son frère qui peche, et haïr les Juifs est bien un péché. Il est donc sain de vouloir amener les antisémites à renoncer à leur antisémitisme. Mais d’autre part il n’est au pouvoir de personne de changer le cœur d’autrui. Donc après avoir tente de faire évoluer les antisémites, quel qu’en soit le résultat, il faut penser que le meilleur usage qu’on puisse faire de la haine est d’en tirer parti pour agir sur celui seul sur lequel on a du pouvoir, à savoir soi-même. Tout cela s’explique facilement d’un point de vue psychologique, qu’une théologie plausible ne peut que rejoindre.

  3. Eh bien , il y a une et une seule raison : la JALOUSIE !!!
    Jalousie parce qu’il est le PEUPLE ELU de DIEU !!!! Tous ont toujours voulu prendre Sa place disant qu’il était « désobéissant à Dieu  » : les cathos parce qu’ils auraient  » tué le Christ  » les témoins de Jéhovah pensent que c’est eux le nouveau peuple élu après que Dieu ait renié les juifs , puis sont arrivés les musulmans qui osent dire que les juifs n’existent pas, ils ont toujours été musulmans sans le savoir….. la bonne blague !!!!!!!!!
    ENFIN il leur reste quand même un soutien , que pour l’instant , ils n’apprécient pas assez .. les chrétiens évangéliques qui savent que le PEUPLE de DIEU est le PEUPLE inaliénable de DIEU !!!!! Peuple d’ISRAEL , ouvrez vos yeux , regardez les 3 millions de Brésiliens qui ont manifesté en votre faveur ( ce n’est qu’une histoire de foot , mais le cœur et l’âme y est !!!!

  4. Bonjour

    Je suis troublé par votre analyse qui semble expliquer que le judaïsme ne peut et ne doit se vivre que dans la religion.
    Par ailleurs, j’attire votre attention sur le fait que lorsque vous écrivez
    « La question que nous devrions nous poser avant tout est :
    Que ferions-nous de Juif si nous n’avions pas d’ennemi ? »
    Qu’aurait de si particulier l’État d’Israël, s’il n’avait pas d’ennemi ? »
    se rapproche dangereusement d’une autre formulation employée par les antisémites, lorsqu’ils disent :
    « Ce sont les Juifs qui ont inventé l’antisémitisme », ou « les Juifs ont besoin de l’antisémitisme pour exister, car c’est leur fond de commerce ».
    Même si les civilisations occidentales ont effectivement aujourd’hui une approche plus normalisée, tolérante et amicale de la communauté juive qu’au cours de l’Antiquité et du Moyen-Âge, je ne suis pas persuadé que c’est en remplissant de façon ostensible et quasi-prosélyte les synagogues, restaurants cashers et écoles communautaires que les choses s’amélioreront.
    Je connais nombre de Français membres de la Communauté qui vivent pleinement et de façon épanouie leur judaïsme en limitant pourtant sa manifestation religieuse aux plus grandes fêtes et aux événements familiaux, la religion étant de toutes façons – je le rappelle – du ressort de la sphère privée selon les institutions de la République française.

    Quant à la proposition que « Nous devons réagir en tant que personne profondément croyante sans passer notre temps à râler et à organiser des manifestations qui ne métamorphosent aucun antisémite en amoureux des Juifs », si j’en partage totalement la seconde partie, je suis plus que circonspect sur la première, dans la mesure où elle semble indiquer qu’en dehors de la pénitence et de l’oubli dans la religion (« la foi infinie que tous les évènements qui se produisent, n’importe où dans le monde, sont des messages envoyés par Dieu »), point de salut.
    Faute de quoi exit la Haskala, Spinoza, Karl Marx, Theodore Herzl, Albert Einstein, Sigmund Freud et Woody Allen.

    • L’auteur utilise ces formules : « Que ferions-nous de Juif si nous n’avions pas d’ennemi ? »
      Qu’aurait de si particulier l’État d’Israël, s’il n’avait pas d’ennemi ? »
      non pas pour se réjouir de ce que les Juifs ont des ennemis, mais au contraire pour attirer l’attention de ceux-ci sur le fait que leur judaïsme est en train de se frelater en n’existant que du fait de leurs ennemis.

  5. Vous avez oublié Jésus de Nazareth !!Yeshouha ha Machiah était pourtant annoncé par les anciens prophètes d’Israël et vous l’avez condamné comme hérétique … Plus tard vous avez préféré suivre en masse des faux messies tels que Tsabatai Tsevi ou Jacob Franck… Ne cherchez pas ailleurs la cause de toute cette inimitié envers les Juifs, ce n’est pas la paresse mais la mauvaise foi !

    • Il vous arrive de suivre l’actualite Catholique ? Depuis 1960. L’ Eglise a fait son aggiornamento et a renié les vieux mensonges qui ont provoqué tant de haine et de massacres ! Vous, votre problème ce n’est ni la paresse ni la mauvaise foi, c’est tout simplement l’ignorance : 50 ans de retard !

    • @Philippe Couvreur et Elisabeth Clerc :

      il me semble que vos remarques « tapent à côté de la plaque » comme on pourrait dire familièrement, du fait que vous ignorez plusieurs spécificité juives, comme nombre de chrétiens :

      1°) L’autocritique, souvent cruelle, est partie prenante du judaïsme et n’entraîne nul antisémitisme; cette tradition est à la fois religieuse et non religieuse, du fait que l’étude et l’interprétation infinies de la Torah et donc du monde, et de l’homme, sont le judaïsme lui-même(voir les deux Talmuds de Jérusalem et de Babylone et Freud, Marx, Einstein etc, etc… Cela n’est pas vrai pour le christianisme qui a vécu avec l’interdit d’interpréter individuellement les textes bibliques jusqu’à la fin de l’Inquisition au début du XIXème siècle, ce qui fait tout de même un bail ! Les chrétiens qui penchaient en faveur du judaïsme étaient accusés de judaïser et taxés d’hérétiques, ce qui mettait leurs vies et leurs biens en péril. Avec tout cela quoi d’étonnant à la survivance des préjugés antijuifs chez la plupart des chrétiens, malgré Vatican II. Les critiques adressées par Jésus aux notables de la Synagogue (Sadducéens) ou aux Pharisiens faisaient partie de ce même sport national juif, l’autocritique, à laquelle, quand on lit la Torah, Dieu lui-même se livre avec ferveur, puisqu’il se repent d’avoir détruit l’humanité au moment du Déluge, et d’avoir trop purement châtié son peuple élu dans beaucoup d’autres circonstances ; ainsi on peut dire que les hommes dans le judaïsme font également évoluer le Nom (Ha Chem) car il a lui-même aussi à apprendre de ses créatures ! Les Juifs prient debout pour montrer qu’ils sont dans une relation adulte avec Ha Chem.

      2) Jamais les chrétiens et encore moins les musulmans n’ont envisagé l’autocritique sous cet angle constructif; le nom même de Dieu vient de dies, le jour, qui a donné Zeus. Ce Dieu est tout-puissant; il n’a rien à apprendre des hommes; il envoie son fils pour un ultime sacrifice humain (cf. René Girard), je veux bien, mais les chrétiens ne le sacrifient-ils pas interminablement chaque fois qu’ils refusent de contextualiser son action et ses paroles dans le milieu juif qui était le sien et que Jésus n’a jamais renié (jamais un iota de la Loi ne disparaîtra, Matthieu)?
      Quant aux musulmans, le Coran répéte à satiété qu’ils forment « la meilleure communauté » ce qui fait que Allah n’a, lui non plus rien à apprendre des hommes et que ceux-ci doivent lui obéir sans dévier d’un pouce de ce qui est écrit et qui est la Coran, transcription soi-disant directe de sa parole.

      Hillel : « ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse, ne le fais pas à ton prochain. Maintenant, va et étudie. »

  6. Je suis d’accord avec beaucoup de points de son analyse, mais on ressent le coté parti pris idéologique de son auteur.
    Tant sur le sens critique, voir les critiques des uns et pas les autres… que par les propositions faites pour remédier aux problèmes de fonds…
    Bref, il faut revoir la copie… sans quoi ça fait document de propagande ou partisan…

  7. Il devrait se demander pourquoi les syna se vide
    La seul religion ou l’on fait des ventes le samedi
    La conversation exclu beaucoup de jeune
    La seul religion ou l’évolution technologique et ignore
    J’ai l’impression que les religieux sont les enfants puni par D…
    Des milliards d’hommes de religions autres font ne sont pas puni
    A la lecture de votre texte il est préférable d’être un homme juste sans religion
    Vs êtes la mort du peuple juif
    Il vaut mieux quitter le côté religieux et garde notre pensé
    Notre amour du prochain

  8. Vous dites : « Le Juif doit être le représentant de Dieu sur terre. »

    Oui, effectivement, vous avez raison. Mais le Juif est-il vraiment en mesure d’être le représentant de Dieu sur terre ? Car, dans la Bible, voici ce que Dieu dit de lui-même : « Je suis l’Eternel, le SAINT d’Israël » (Ezéchiel 39, 7), « Je suis le SAINT au milieu de toi » (Osée 11, 9). Dieu est SAINT, c’est-à-dire pur, parfait.

    D’un autre côté, voici ce que la Bible dit sur l’être humain : « De même que par la désobéissance d’un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé sur tous les hommes, parce que tous ont été constitués PECHEURS… » Ici, la Bible dit que par essence, par nature, du fait de sa constitution charnelle héritée d’Adam, l’homme est PECHEUR, c’est-à-dire impur, imparfait. Donc, au vu de cette réalité, comment un être PECHEUR pourrait-il représenter le Dieu SAINT ? Y a-t-il un espoir ? On peut se poser la question, n’est-ce pas ?

    Or voyons ce que dit la suite du passage : « De même que par la désobéissance d’un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé sur tous les hommes, parce que tous ont été constitués pécheurs (…) De même par l’obéissance d’un seul, le Messie Jésus, beaucoup seront rendus SAINTS. Car comme le péché a régné par la mort sur tous les hommes, ainsi la grâce règne par la justice et la sainteté, pour la vie éternelle, par le Messie Jésus, sur tous ceux qui croient en lui pour le pardon de leurs péchés. Ainsi ils sont purifiés et dégagés de la mort éternelle » (Lettre de Saul-Paul aux Romains, chapitre 5).

    Ici on comprend clairement que tout pécheur, Juif et même non-Juif, ne peut être pur, SAINT, que sur la seule base de sa foi dans le sacrifice expiatoire du Messie, Jésus, qui a versé son sang à la croix de Golgotha pour la purification de ses péchés. Par son acte de justice pour le pécheur, le Messie lui a acquis la SAINTETE qui lui permet d’être le représentant de Dieu sur terre. C’est la seule façon, la seule condition pour qu’un Juif, ou non-Juif, soit SAINT : la foi en l’oeuvre de salut du Messie. Pas par ses propres efforts à s’améliorer par lui-même puisque, prisonnier d’un corps de péché, cela est impossible mais par le seul acte de justice du Messie.

    Pour comprendre l’oeuvre expiatrice du Messie, et tous ses effets sur l’être humain, il serait bon de se reporter au chapitre 53 du livre du prophète Esaïe, qui a prophétisé à son sujet, et également se reporter à l’un de ses prototypes, notamment en Lévitique 4, 5, 9 et 16, où la purification du pécheur était obtenue non pas sur la base de ses propres efforts à s’améliorer mais au prix du sang versé sur l’autel des sacrifices. A la fin du protocole d’expiation, le pécheur pardonné était purifié de tout péché, rendu saint. Saint à cause du sang, ou grâce au sang de la victime expiatoire innocente. Uniquement. Rien de difficile dans tout cela. Le pécheur avait juste à croire qu’il avait obtenu son pardon après avoir fait ce qui était commandé.

    De même, concernant l’oeuvre messianique, il suffit juste de faire ce que Dieu dit, c’est-à-dire de croire pour recevoir. Pourtant là, quand il s’agit de la personne du Messie Souffrant, Esaïe révèle clairement l’ENNEMI à combattre qui n’est pas « cette paresse, et uniquement elle, que nous devons combattre jour et nuit afin de pouvoir enfin reprendre ici et maintennant le flambeau de notre mission sur cette terre » mais l’INCREDULITE à ce message divin de salut (1er verset d’Esaïe 53).

    l’INCREDULITE, voilà l’ennemie à combattre en premier lieu pour pouvoir recevoir la SAINTETE produite par la foi en l’oeuvre messianique et ce faisant, entrer dans le saint appel divin à être les représentants de Dieu sur terre où, ensuite, la persévérance est de mise notamment dans le combat de la paresse sous toutes ses formes…

  9. C’est là toute la différence entre le judaïsme et le christianisme : le premier s’efforce de Bien Faire en tous lieux et tous temps tout en sachant que personne, pas même Ha Chem n’évite les erreurs voire même les fautes mais a la capacité essentielle de se reprendre; croyez ce que vous voulez, dit le judaïsme, mais faites le Bien, c’est l’essentiel – tandis que le christianisme dit fides sola, la foi la foi, la foi, en attribuant à celle-ci un pouvoir rédempteur qui place ceux qui croient dangeureusement au-dessus des autres – voir l’Inquisition….

    Pour ma part, je trouve contradictoire de prôner la foi, car elle relève du for intérieur et toute pression sur le for intérieur me semble détestable, un peu comme un viol de conscience. Les mots ne sont pas trop forts.

  10. Bonjour,
    Il est temps de rappeler et de faire savoir la réalité sur l’origine et l’Histoire réelle des hébreux.
    Ce que nous allons relater maintenant est l’événement le plus extraordinaire qui se soit produit pendant le cours de l’évolution humaine.
    Et ce n’est pas un fait circonscrit dans un temps donné, limité à une période de l’histoire, spécial à un peuple, c’est la conséquence inéluctable du rayonnement d’un cerveau, surgi dans un passé lointain, qui a grandi dans le temps et a eu un retentissement immense dans la vie des générations qui se sont succédé à la surface de notre planète. Les conséquences morales, sociales, religieuses qu’il a eues dans le passé, sont la cause de nos luttes actuelles. Et cela prouve l’inconcevable puissance que contient l’idée, quand un germe jeté dans le monde y est fécondé par la lutte des hommes.
    Nous allons voir un livre, le Sêpher, dont nous ne connaissons plus qu’une partie, mais qui, dans sa rédaction originelle, ne devait pas dépasser l’importance d’un ouvrage moderne de 150 à 200 pages, arriver à une fortune si extraordinaire que la moitié de l’humanité connaît aujourd’hui l’existence de cet ouvrage séculaire par la version grecque qui en a été faite et qu’on a appelée la Bible.
    D’où vient le succès de ce livre ? Quelle fut la cause du grand mouvement qu’il suscita ? Comment les idées déposées en ces pages ont-elles soulevé tant de discussions, fait naître des passions si diverses ? Pourquoi ont-elles traversé les âges, pénétré en tant de pays, régi tant de peuples, servi de bases aux religions les plus répandues, en même temps que ces mêmes idées, dans leur forme première, étaient soigneusement cachées dans le symbolisme des sociétés secrètes ?
    C’est ce que nous allons étudier.
    Pour comprendre l’effet que produisit l’apparition d’un livre à un moment donné, il est indispensable de connaître toutes les circonstances de la vie d’un peuple au moment même où ce livre parut.
    C’est parce qu’on a négligé cette étude préalable que la vérité n’a pu se faire jour dans le dédale historique.
    Suite : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/histoire-des-israelites.html
    Cordialement.

  11. Je suis Juif et je crois au Dieu de Spinoza, peut être a celui d’Einstein aussi.
    La religion est moyenâgeuse pleine de sectes qui souvent s’habille de noir et blanc et voient le monde de la même couleur.
    J’aimerais citer Marc Alain Ouaqnin au sujet de la religion.

    Un maître demanda un jour à ses disciples :
    – Quelle est, selon vous, la plus grande catastrophe arrivée au peuple juif dans son histoire ?
    – Les quatre cents ans d’esclavage en Egypte, dit un premier disciple.
    – Non ! dit le maître.
    – La destruction du Temple, proposa un second,
    – Non ! dit le maître.
    – L’exil, proposa un troisième disciple.
    – Non ! dit le maître.
    – La Shoah, dit encore un quatrième.
    – Non, dit le maître, ce n’est ni la Shoah, ni l’exil, ni la destruction du Temple, ni l’esclavage … La plus
    grande catastrophe qui arriva au peuple juif, c‘est quand la Tora est devenue une religion !

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