Job est le nom du pauvre diable, couché dans la rue sur un méchant grabat, mangé par les furoncles et les ulcères, Job est devenu l’archétype du pauvre hère couvert de vermine, se grattant avec un tesson de bouteille, tellement les démangeaisons le rongent, sans lui laisser un instant de répit.
La nuit il est assailli par des cauchemars épouvantables qui le réveillent pantois et lui interdisent le sommeil et le jour il cherche en vain un instant de calme et attend la nuit comme une délivrance.
Il a tout perdu, ses biens abondants en un jour ont été anéantis par les tempêtes et les voleurs, ses enfants, dix en tout, ont péri dans l’écroulement de leur maison et sa femme lui conseille de mourir pour couper court aux assauts du Mal qui le taraude.
A ces affreuses misères, vont s’ajouter les paroles lénifiantes ou venimeuses des ses trois puis quatre amis qui tentent de le convaincre que s’il souffre, ce n’est pas pour rien, qu’il y a un Dieu au Ciel qui s’occupe de la Terre, qui punit la faute, poursuit le méchant, mais qui récompense les bonnes actions de l’homme docile à sa Loi.
Mais Job refuse la mort libératrice que sa femme lui suggère. Il récuse les injonctions, les conseils et les moralisations de ses amis venus le consoler et le ramener dans le Monde normal ou le bien finit toujours par l’emporter sur le mal car l’Eternel veille et pardonne les transgressions de ses créatures.
Mais Job résiste et proclame sans se lasser, qu’il est innocent, qu’il n’a jamais péché ni en fait ni en esprit, au contraire il a toujours fait droit à la veuve et à l’orphelin, secouru le pauvre et protégé le faible face aux entreprises du riche.
Jamais il n’a convoité ni la maison, ni les biens, ni les animaux d’autrui, jamais il n’a regardé une femme ou une jeune fille avec concupiscence. Les gens de la ville sollicitaient ses avis et les suivaient avec respect, partout on louait sa sagesse et sa générosité.
Cependant, le dernier arrivé et le plus jeune des amis, adopte une voie subjective en insinuant que le fait même de se proclamer innocent constitue la preuve d’un péché d’orgueil et la manifestation inconsciente de son égocentrisme.
Même cette perfide et puissante accusation est réfutée par Job.
Job réclame Justice, mais que réclame t – il au juste ? La fin des maux qui l’accablent certainement, mais on comprend aussi qu’il va au-delà de cette demande.
Il ne renie pas Dieu, alors qu’on lui annonce sa ruine Job reste intègre. « En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu »
Il l’invoque et le provoque après que cinq catastrophes annoncés par des émissaires se sont abattues sur lui.
Ils sont étranges ces émissaires. Sont-ils des serviteurs de Job, de Satan, de Dieu? En hébreu on lit « MALAKH » qui signifie envoyé de Dieu ou ange en français, on reste songeur.
Ils lui annoncent les calamités qui l’ont ruiné et détruit ses enfants, le texte dit : « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête; puis, se jetant par terre, il se prosterna et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Eternel a donné, et l’Eternel a ôté; que le nom de l’Eternel soit béni ! »
Pourtant il ne s’en tirera pas comme cela, il sera soumis à une épreuve encore plus terrifiante, C’est dans sa chair même qu’il sera atteint, pour tester sa capacité à « bénir Dieu » dans le malheur le plus profond.
Un ulcère va le miner de la tête aux pieds, il se grattera avec un tesson, il aura aussi à souffrir des pustules, de furoncle, la vermine, la perte de tout appétit, il deviendra un squelette ambulant.
Sa femme l’incite vivement « Maudis Dieu, et meurs »! Mais Job répond : « Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres. »
Il est surprenant que le débat ne concerne pas encore la Justice défaillante mais aborde la question du Bien et du Mal : Job souffrant, bénit Dieu. Sa femme logique et saine, l’invite à maudire Dieu et à mourir.
Autrement dit, Job poursuit l’Histoire et sa femme propose de la clore par la mort.
Mais quelle Histoire ! Ne dit-on pas pauvre comme Job pour désigner celui qui n’a vraiment pas de chance, le miséreux dont on se demande comment il a pu tomber si bas, au dernier échelon de l’échelle humaine.
Il est encore là mais il est cerné par la décrépitude et par la mort, il disparaitra demain, mais en attendant il dérange, il gêne, il sent mauvais, il bafouille, il gémit, il crie comme un fou, il est fou de douleur.
Mais holà , il a certainement des choses à se reprocher, un peu de décence de sa part serait de disparaître discrètement, pour que la vie quotidienne des gens normaux insérés dans une société organisée, puissent se rendre à leur travail, courir à leurs occupations habituelles sans se poser de questions qui pour être essentielles, seraient susceptibles de nuire à la marche du Monde.
Bien sur, des interrogations subsistent dans nos arrière-conscients, la mort la maladie, le vieillissement, mais ces questions demeurent dans les brumes confuses du cerveau. La cité elle-même est bâtie sur ces assurances: Des gens en bonne santé se croisent dans les gares, se côtoient dans les brasseries, rient et plaisantent avec leurs amis, font des rencontres imprévues, ils vivent dans un éternel présent d’où sont bannis les périls qui sont tapis si près, mais si invisibles qu’on fait comme si le malheur n’existait pas.
Nous acceptons quelques désagréments de la vie quotidienne qui, paradoxalement, nous confortent dans nos petites certitudes et nous rassurent en même temps. Dans nos habits de bonne coupe et nos parfums ou s’entremêlent diverses fragrances dans les transports en commun du matin et du soir, qui charrient des marées humaines en apparente bonne santé.
Job traite sa femme d’insensée alors que lui-même ne sait pas pourquoi tant de Mal le pourchasse, alors que ses amis c’est lui, qu’ils accusent de légèreté et d’inconstance pour ne pas reconnaître le principe d’équivalence entre la faute et la réprimande, entre le péché et la sanction.
Ce livre incomparable d’audace et de perspicacité, pose une énigme : Job refuse à la fois la culpabilité d’une quelconque faute, et ne renie pas le Ciel.
Une autre étrangeté dans ce texte magnifique, Dieu, après 28 versets de silence, tonne dans les éclairs et du sein de la tempête, et envoie des réponses sans liens avec les demandes et les lamentations de Job souffrant et gisant sur son grabat:
« Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des discours sans intelligence ?
3 Ceins tes reins comme un vaillant homme; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras.
4 Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence.
5 Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ?
Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie?……..
Justement un complot s’est tramé contre Job devant « les fils de Dieu » lorsqu’il était encore heureux riche et puissant.
Revenons au début : « Les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Eternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux. L’Eternel dit à Satan: D’où viens-tu? Et Satan répondit à l’Eternel: De parcourir la terre et de m’y promener.
L’Eternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Satan répondit à l’Eternel : Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ?
Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays.
Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, Et je suis sûr qu’il te maudit en face.
L’Eternel dit à Satan: Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l’Eternel. »
Voilà que se révèle l’affaire en pleine lumière et que Job a décelée puis étalée au grand jour:
Il sait et proclame que le Méchant n’est pas sanctionné, qu’il spolie son prochain, qu’il s’enrichit aux détriments du pauvre, qu’il vit dans l’opulence et la quiétude entouré d’une famille aimante et dans la considération de tous. Même lorsqu’il meurt il rentre dans la tombe en son temps, accompagné par les habitants respectueux et dans un endroit verdoyant.
Job sait et a vu les miséreux frappés d’injustice, que l’iniquité règne, ce qui l’atteint touche les petits, les faibles, les sans grades. Ou sont la Justice immanente et la bonté du Ciel?
: « Regardez-moi, soyez étonnés, Et mettez la main sur la bouche.
Quand j’y pense, cela m’épouvante, Et un tremblement saisit mon corps.
Pourquoi les méchants vivent-ils? Pourquoi les voit-on vieillir et accroître leur force ?
Leur postérité s’affermit avec eux et en leur présence, Leurs rejetons prospèrent sous leurs yeux. Dans leurs maisons règne la paix, sans mélange de crainte; La verge de Dieu ne vient pas les frapper. »
Pourtant il persiste dans son attitude déroutante et encore bénit le Dieu vivant qui lui refuse justice: « Dieu qui me refuse justice est vivant! Le Tout-Puissant qui remplit mon âme d’amertume est vivant!
Aussi longtemps que j’aurai ma respiration, que le souffle de Dieu sera dans mes narines, mes lèvres ne prononceront rien d’injuste, ma langue ne dira rien de faux.
Loin de moi la pensée de vous donner raison ! Jusqu’à mon dernier soupir je défendrai mon innocence »
Job ne veut plus débattre avec ses amis, qui finalement sont enfermés dans l’idée peureuse que la Justice récompense les hommes vertueux et punit les pêcheurs, les méchants qui se conduisent mal. Maintenant Job s’adresse directement à LUI, au Maitre des Maitres, dans la droiture de son âme il interroge le Mystère du Mal et a identifié son auteur :
« Est-ce contre un homme que se dirige ma plainte ? Pourquoi mon âme ne serait-elle pas impatiente ?
Maintenant encore ma plainte est une révolte, Mais la souffrance étouffe mes soupirs.
Oh ! Si je savais où le trouver, si je pouvais arriver jusqu’à son trône je plaiderais ma cause devant lui, Je remplirais ma bouche d’arguments »
La révolte de Job est encore plus grande que sa souffrance.
Enfin le Tout Puissant le justifie et le tance : « Celui qui dispute contre le Tout-Puissant est-il convaincu? Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire?
Job répond avec soulagement d’avoir été entendu, oserons nous dire:
« Je reconnais que tu peux tout et que rien ne s’oppose à tes pensées.
Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, De merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. Mon oreille avait entendu parler de toi; Mais maintenant mon œil t’a vu.
Voici, je suis trop peu de chose; que te répliquerais-je? Je mets la main sur ma bouche.
J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus; Deux fois, je n’ajouterai rien.
C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre »
Job a été entendu, enfin, il sait qu’il a un Partenaire et que « son œil l’a vu » qu’a-t-il vu ?
Il a vu la voix comme les hébreux au mont Sinaï ont « vu les voix »
Job a vu la parole déferlante de l’invisible présence se précipiter vers lui : Il en a été consolé.
Ce livre d’une audace sans égale, consacre la vertigineuse liberté juive qui, sans se trahir, ose se confronter à l’absolue liberté divine qui, lorsqu’elles se rencontrent, font voler en éclat nos certitudes et nos idoles.
Malgré nos efforts pour être fidèles à la Thora et notre application quotidienne à intégrer la voie des Justes, c’est-à-dire d’exécuter les commandements que sont les Mitsvot, nous y parvenons mal et peu.
Notre rejet de l’idolâtrie et nos Téchouva, notre prétention à faire le Bien par la tsédaka (charité oublieuse d’elle-même) ne nous épargnent pas de retomber dans les pièges tendus par la banalité des jours et des épreuves qui nous assaillent, et nous récusons en silence, nos meilleures intentions.
Le Ciel se tait depuis qu’il a fermé les lèvres des Prophètes, l’Histoire juive s’est faite dans l’espérance de la Rencontre avec Avinou Malkénou, en dépit les catastrophes ont succédé aux guerres, aux déportations, aux exils, aux pogroms, jusqu’au dernier massacre qui visait à éradiquer Israël de la Terre.
Bien sur nous tirons encore quelque fierté à avoir survécu à tous les puissants persécuteurs de l’Histoire, qui ont succombé sans laisser de traces, sinon de vieilles pierres qui font le régal de quelques érudits.
Mais en fait, nous poursuivons cahin-caha notre chemin de juifs : Nous bousculant dans épiceries et boucheries cacher , nous embrassant aux fêtes de l’Eternel, dansant aux Mariages de nos enfants et chantant lors des Bar Mitsva. Oui, nous faisons Quidoush le Shabat, mais sommes souvent obligés d’ouvrir le samedi, oui nous aimons la synagogue et qu’importe si on ne comprend pas tout ce qui se dit et se déclame sur la Téba (l’estrade), même que parfois on ne comprend rien du tout.
Mais on se réunit en familles, en clans, pour fêter et sanctifier le Nom d’Eternité qui protège Israël. De plus en plus de juifs parlent et comprennent l’Hébreu grâce à la résurgence de l’Etat d’Israël sorti de la sueur des Femmes et des Hommes qui ont vu poindre la délivrance (Guéoula) hors des Maisons de prière.
Nous continuons à être de bons juifs, mais cette bonhomie suffit elle à combler les exigences de la Puissance infinie qui nous créée et qui nous enlève? Cette force sans limite qui régit l’Univers, les animaux, les plantes et les humains selon sa volonté souveraine (Manitou) nous échappe infiniment.
Cet infini, qu’on dit ineffable quand on ne sait que dire, reste pour Israël un inaccessible désir tendu vers l’appel perpétuel de son Père qui est son Roi, son seul Roi.
En fait, l’absolu nous échappe sans discontinuer et s’évapore dans la fuite éperdue du temps, que nous tentons de canaliser par nos calendriers marqués par nos fêtes (d’Hachem) nos cérémonies et nos célébrations annuelles, toujours les mêmes et toujours nouvelles.
La vocation d’Israël inscrit dans le livre de Job la promesse que des lendemains heureux sont en gestation dans les nuées changeantes du Saint d’Israël, de l’Eternel de bonté.
Charles BACCOUCHE
Charles Baccouche, vous dites : « Le Ciel se tait depuis qu’il a fermé les lèvres des Prophètes ». Or ce n’est pas ce que la Bible nous dit. En effet, Saul-Paul dit :
« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours, qui sont les derniers. Il l’a établi héritier de toutes choses, et c’est par lui qu’il a fait les mondes. Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire et l’expression de son être, soutient toutes choses par sa parole puissante ; après avoir accompli la purification des péchés, il s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts… » ( Lettre aux Hébreux, chapitre 1, versets 1 à 3)
Par conséquent, si nous voulons entendre Dieu nous parler, c’est par son Fils, Jésus, qu’il nous faut l’écouter nous parler, conformément aux paroles du prophète Isaïe qui nous a prophétisé de la part de Dieu au sujet du Messie souffrant, Jésus :
« Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance ;
Après s’être livré en sacrifice de culpabilité,
Le Messie verra une descendance
Et prolongera ses jours,
ET LA VOLONTE DE L’ETERNEL
S’EFFECTUERA PAR LUI… » (Chapitre 53, verset 10)
Jésus est la parole de Dieu INCARNEE, selon ce que la Bible nous fait savoir par la bouche de Yohanan-Jean :
« 1 Au commencement était la parole, et la parole était auprès de Dieu, et la parole était Dieu. 2 Elle était au commencement auprès de Dieu. 3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 La lumière luit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas comprise (…) 14 Et la parole devint chair [INCARNATION], et habita au milieu de nous et nous vîmes sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu de la part du Père, pleine de grâce et de vérité. 15 Jean le baptiseur rend témoignage de lui, et a crié, disant : C’est celui-ci duquel je disais : Celui qui vient après moi m’a précédé car il était avant moi. 16 Et de sa plénitude, nous avons tous reçu, et grâce sur grâce, 17 Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par le Messie, Jésus. 18 Personne n’a jamais vu Dieu, le Fils unique, qui était dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître. » (Chapitre 1)
Donc désormais tout passe par le Messie, Jésus, et Dieu ne parle plus que par lui. Le Ciel ne s’est jamais tu car il sait que l’homme a besoin de l’entendre lui parler. Par conséquent, les prophètes étant limités dans le temps et dans l’espace, eh bien, le Ciel a fait en sorte que sa bouche, sa parole, appelée Jésus, vienne en chair et en os parmi les siens rencontrer les hommes pour leur parler de sa part et leur faire connaître les desseins divins éternels.
Jésus, après avoir accompli sa mission de rédemption, pour Israël, et pour le monde, est retourné au Ciel auprès du Père, nous laissant le témoignage de son œuvre et de la parole divine contenus dans la Bible (de la Genèse à l’Apocalypse), où Saul-Paul nous dit : « Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction afin que, par la patience et par la CONSOLATION que donnent les Ecritures, nous possédions l’espérance… » (Lettre aux Corinthiens, chapitre 15, verset 4).
Donc depuis lors, aucun autre moyen d’entendre Dieu nous parler que par le Fils, Jésus, parole divine éternelle consolatrice. Et depuis lors, ce que Dieu a dit à Israël, au temps de l’incarnation de sa parole sur terre (Marc 9, 7), il nous le dit aujourd’hui encore, et nous le redit sans cesse : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon plaisir, ECOUTEZ-LE ! »