C’était prévisible car rien au monde ne changera la conduite irresponsable et scandaleuse de certains politiciens, journalistes, et intellectuels quand Israël ose se défendre contre le terrorisme islamiste et contre la provocation violente des Palestiniens.
Nous n’avons pas entendu les mêmes condamnations, ni vu des manifestations dans les rues des capitales européennes, ni lu les mêmes titres et vu les images quotidiennes et systématiques durant la guerre interminable en Syrie, contre les Chrétiens d’Orient, les Coptes et les Maronites, les Kurdes et les autres communautés en détresse. Le Conseil de Sécurité et les organismes de l’ONU s’alarment toujours quand Israël ose légitimement se défendre.
Fort heureusement, les temps ont changé avec une administration américaine qui ne verse plus de larmes de crocodile et affirme sa solidarité inébranlable à l’Etat Juif et à sa capitale, Jérusalem. Les Européens et les Arabes devraient savoir qu’aucune résolution anti-israélienne ne sera prise tant que le Président Trump sera au pouvoir.
Les critiques rageuses en Europe vont étrangement de pair avec les discours haineux du Hamas et des ennemis islamistes dirigés par le furieux président turc, Erdogan, qui intervient toujours dans des conflits qui ne le concerne pas. Il devrait tout d’abord rendre une partie de Chypre occupée par son armée depuis 1975 et arrêter ses massacres contre les Kurdes. Il est bien le dernier à nous donner des leçons de morale sur les droits de l’Homme.
Concernant l’Etat Juif, les réactions de nos détracteurs semblent toujours s’inscrire dans un contexte de troubles psychiques. Toujours la même rengaine classique, automatique, pathétique et souvent antisémite.
Bien entendu, nous déplorons les victimes palestiniennes et contrairement à d’autres armées nous prenons des mesures préventives et ponctuelles. Bien évidement, un règlement pacifique à Gaza est un intérêt prioritaire israélien. Mais comment banaliser des termes macabres comme « massacre », et « bain de sang » sans souligner les causes et les motifs des provocateurs sanguinaires. Comment ne pas souligner que le Hamas danse avec la mort et souhaite le maximum de victimes pour justifier la « catastrophe », et l’idéologie islamiste qui bénit le culte de la mort ? Et comment peut-ont appeler des violences et des affrontements tous azimuts « manifestations pacifistes » ?
Mais qui est responsable de la situation explosive, et le nombre des victimes ? Sinon le Hamas. Il va de soi que nous souhaitons la paix et la coexistence avec les Palestiniens mais il n’est pas question de se laisser envahir ou d’être égorgé par des Islamistes. Quel était le but de 8 terroristes bourrés de grenades, d’explosifs et fusils sinon de pénétrer dans un Kibboutz, de prendre des otages et de tuer le maximum de ses membres. Grâce à la vigilance d’une unité d’élite de Tsahal de nombreux civils furent épargnés. Qui donc envoie à la mort des enfants et des femmes en promettant une poignée de dollars à leur famille et le Paradis céleste ? Sinon le Hamas.
Les condamnations affluent en cascade et la presse européenne se déchaîne contre nous avec des titres rouges, couleur sang, mais en réalité, elle n’accomplit pas son vrai devoir qui consiste à raconter la vérité et à mettre en évidence les faits et non les commentaires.
Depuis plusieurs semaines le Hamas a été averti contre toute provocation par des messages diplomatiques, des avertissements et des tracts de Tsahal. Contrairement à de nombreux pays, la presse ici est libre et a été autorisée à filmer dans la transparence toutes les manifestations violentes. Les journalistes étaient sur le terrain et ont vu de leurs propres yeux comment le Hamas a manigancé et planifié tout en se servant d’enfants, de femmes et de vieillards comme otages et boucliers humains. Les correspondants étrangers étaient sur place quand des cerfs-volants bourrés d’explosifs ont incendié des centaines d’hectares, cultivés par des agriculteurs et laboureurs israéliens et situés en territoire souverain. Ils ont vu des milliers d’émeutiers saccager, piller, et mettre à feu et à sac le passage de Kerem Shalom, symbole de la coexistence et de la paix, où passent chaque jour un millier de camions avec des produits de base, denrées, fuel-oil et médicaments.
Comment ne pas être révolté par ces actes de barbarie, de pillage, de gaspillage de centaines de millions de dollars, sans parler de l’ingratitude à l’égard des Israéliens, les seuls à apporter un véritable ballon d’oxygène, une aide humanitaire essentielle aux Gazaouis. Pourquoi est-il plus facile de condamner Israël et il est permis de le critiquer avec mépris et arrogance plutôt que de condamner fermement les actes insensés et violents des Palestiniens ? Comment ne pas affirmer que 24 terroristes filmés et connus de Tsahal sont parmi les victimes ?
Dans ce contexte, il est clair que dans l’affaire du transfert de l’ambassade américaine les pays européens ont une grande part de responsabilité.
Le boycottage d’une cérémonie officielle est contraire à toute éthique et règle diplomatique, surtout à l’égard de pays alliés et amis. Le Président Macron a fait part de « la vive préoccupation de la France sur la situation à Gaza, à Jérusalem et dans les villes palestiniennes. Il a déploré le grand nombre de victimes civiles palestiniennes et a condamné les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants ». Rien, pas un mot clair et ferme sur le terrorisme et les provocations violentes du Hamas. Rien sur le bouclier humain ni le pillage à Kerem Shalom.
Les critiques à sens unique du Président français n’encouragent-elles pas la poursuite des émeutes et les violences palestiniennes ? Pourquoi Macron n’a-t-il pas mis en garde le Hamas, avant ? A-t-il entendu de la part de ces islamistes des remords ou des regrets après des attentats commis à Jérusalem, à Paris ou à Londres ? Ces terroristes ont-ils été solidaires après le vrai massacre au Bataclan ou au sein de la rédaction de Charlie Hebdo ? Pourquoi justifie-t-il le 70ème anniversaire de l’indépendance d’Israël avec ce qu’il appelle « la commémoration de l’exil pour de nombreuses familles palestiniennes, et la désapprobation de la France à l’encontre de la décision américaine d’ouvrir une ambassade à Jérusalem ».
Certes, la situation dans la bande de Gaza est grave mais Macron sait parfaitement qu’il n’y a pas un seul Juif qui vit dans ce maudit territoire et les mesures prises sont uniquement sécuritaires. Quel rapport entre l’ouverture d’une ambassade américaine et la situation à Gaza qui dure sans solution depuis 1948 au moment où les Egyptiens administraient ce territoire ?
La communauté internationale qui a qualifié le Hamas d’organisation terroriste devrait mettre un terme définitif à son pouvoir désastreux et à son programme politique de détruire l’Etat juif. La Nakba est un prétexte et un vœu pieux utopique qui depuis 1948 n’est plus réalisable. L’incitation à la haine devrait être gommée totalement sinon rien n’avancera en faveur des Palestiniens. C’est un préalable à toute négociation.
Le président Trump avec l’Arabie saoudite et l’Egypte devraient chasser les leaders terroristes appartenant au Hamas, à cette confrérie néfaste des Frères musulmans qui souhaite déstabiliser l’Egypte, Israël et toute la région.
Ils doivent créer une nouvelle administration non corrompue et non belliqueuse, démanteler l’arsenal militaire et détruire les roquettes, les laboratoires d’explosifs, et les tunnels. Cette mission ingrate n’est pas seulement celle d’Israël qui se défend naturellement contre toute menace, elle devrait être prise en charge par l’Amérique, l’Europe, l’ONU, l’OTAN, et le monde arabe.
Investir dans la société civile, dans les infrastructures, construire des maisons, écoles, des hôpitaux, routes et aéroport. Apporter une aide économique massive et de nouveaux emplois au million de jeunes au chômage. Eduquer les générations futures pour la coexistence et le respect de chaque partie.
Sans un changement total du narratif destructeur du Hamas et un investissement économique important et suivi, le conflit se poursuivra plusieurs longues années, et les Palestiniens s’enfonceront encore plus dans leur bourbier.
Quant aux Européens, ils continueront, comme de coutume, à donner des leçons de morale, à déplorer et à condamner injustement Israël.
Ils ne sont pas toujours conscients qu’ils sont dépassés depuis longtemps par les événements. Leur politique étrangère surtout à l’égard des Palestiniens a complètement échoué. Depuis un siècle, depuis les fameux Accords Sykes-Picot, ils sont incapables et toujours impuissants à régler, eux-mêmes, les vrais problèmes du Moyen-Orient.
Freddy Eytan
Le CAPE de Jérusalem, jcpa-lecape.org
Rien à redire sur cet article sauf que ce ne sont plus des émeutes ni des émeutiers, car le caractère spontané n’existe plus, mais à présent une guerre ouverte et déclarée, et « raisonnée » de la part du Hamas et de l’ensemble des Palestiniens. Or face à une guerre, la conduite à tenir n’est plus la même que celle face à une émeute et à des émeutiers. Le prochain risque de la part des guerriers palestiniens sur des Israéliens ce sont les lynchages car, en regardant les images et les vidéos que l’armée met en ligne sur le comportement des Palestiniens, on a vraiment l’impression d’avoir affaire à des « fauves » lâchés. Or quand les fauves sont lâchés…
Israël est en droit absolu de se défendre de manière appropriée.
« L oeil était dans la tombe et regardait Cain »(V.Hugo).Le poids incommensurable de la culpabilité de l Europe,dans le crime le plus incommensurable de l histoire de l humanité, l extermination du peuple juif,du peuple de D..u,les pousse,dans cette pathétique incapacité à l assumer,(ce passé qui ne passe pas),à détruire et diffamer l image d Israel.
Ce petit président micron a depuis longtemps tombé le masque et fait de moins en moins illusion malgré la complicité inconditionnelle de la plupart des média.
Quel souffle !!!
Un lecteur objectif, qui à régulièrement suivi l’Affaire Dreyfus et l’accouchement du Sionisme qui en est résulté, puis l’afflux de Pionniers juifs des quatre coins du MONDE vers la Palestine, puis la Guerre hitlérienne et la Shoah à laquelle a activement participé le Grand Mufti de Jérusalem suite à sa fameuse poignée de main avec le Dictateur allemand en 1942, puis la Résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 29 novembre 1947 partageant la Palestine mandataire en deux entités, l’une juive et l’autre arabe, résolution refusée avec superbe par ledit Mufti et par la Ligue Arabe, puis la série de guerres israelo arabes, toutes provoquées par les Arabes, puis la Paix avec l’Égypte et la Jordanie, mais mise en place entretemps d’ un mouvement de résistance palestinien qui, divisé et à couteaux tirés, ne sait pas au juste ce qu’il veut.
Mais Israël sait. En fait, les deux frères ennemis veulent la Destruction de l’Etat d’Israël. Avec un D majuscule, en effet.