Le président des Etats-Unis a laissé entendre vendredi qu’il pourrait être présent le 14 mai lors du transfert de l’ambassade américaine.
Sa venue éventuelle à Jérusalem pourrait mettre encore un peu plus le feu aux poudres, alors que depuis fin mars des Palestiniens de la bande de Gaza manifestent contre la confiscation des terres par Israël. Donald Trump a choisi le 14 mai prochain, 70 ans jour pour jour après la création de l’Etat hébreu, pour l’ouverture de l’ambassade des Etats-Unis, installée jusqu’ici à Tel-Aviv. C’est aussi qu’il pourrait se rendre à Jérusalem.
Ce déménagement de la représentation américaine, au grand dam d’une grande partie de la communauté internationale, signifie de fait que Jérusalem en est la capitale de l’Etat hébreu pour les Etats-Unis, alors que les Palestiniens jugent que la partie est de la ville doit être la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.
« L’ambassade (des Etats-Unis, NDLR) à Jérusalem a été promise par de nombreux présidents. Ils ont tous fait des promesses de campagne et ils n’ont jamais eu le courage de les mettre à exécution. Moi je l’ai fait. Alors je pourrais y aller », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel à Washington. L’ambassade « se prépare à ouvrir » ses portes et « elle va être belle », a ajouté le président américain.
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