Soutien du BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël), Patrice Leclerc n’a pu franchir la frontière entre la Jordanie et Judée Samarie.
Il n’a cessé d’affiche son engagement pour la création d’un Etat palestinien. Patrice Leclerc, le maire communiste de Gennevilliers, une commune des Hauts-de-Seine, près de Paris, s’est vu interdire lundi l’accès du territoire israélien en raison de son soutien au boycott d’Israël, ont annoncé les ministères de l’Intérieur et des Affaires Stratégiques.
Le maire des Hauts-de-Seine a ainsi été refoulé à la frontière entre la Jordanie et la Judée Samarie par les autorités israéliennes. « Dans la mesure où il s’agit de quelqu’un qui soutient le BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël) il a été décidé de ne pas l’autoriser à se rendre en Israël », a précisé un communiqué des deux ministères.
Avec d’autres élus français, Patrice Leclerc avait rendu visite en juin 2016 au député palestinien Marwan Barghouti, emprisonné en Israël pour meurtre depuis 2002 pour meurtres par terrorisme.
Alors que Donald Trump avait reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, le maire communiste avait décidé de prendre un arrêté de reconnaissance de la Palestine, avant d’y renoncer pour éviter d’être poursuivi par l’Etat français.
En novembre dernier, le secrétaire national du PCF Pierre Laurent et quatre députés de la France insoumise (Clémentine Autain, Michel Larive, Danièle Obono et Muriel Ressiguier) comptaient se rendre en Israël et dans les Territoires palestiniens pour rencontrer également Marwan Barghouti. Mais face au refus d’Israël, ils avaient annulé leur voyage.
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