En terme de sandwich, on se met bien avec un sabich. Reste à déterminer si ce symbole de la street food israélienne peut détrôner un falafel ou un kebab.
Frais et gras : comment est-ce possible ?
Attaquer ce sandwich alléchant signifie se farcir un pain pita garni de fines tranches d’aubergines fries, d’oeufs durs, de salade israélienne, de houmous, de sauce tehina, et d’amba(chutney à la mangue venu d’Irak). Et de ciboulette mais on ne va pas chipoter.
Certaines recettes ajoutent des pommes de terre ou patates douces, des cornichonsou du chou rouge. Dans le principe on se rapproche tout de même du falafel mais le sabich à l’avantage d’exprimer des saveurs de fritures et de fraîcheur par ses crudités, alors que le falafel peut rester parfois très sec (question de savoir doser la sauce). Et surtout ne te fie pas à sa petite taille car il remplit son homme.
Pour la petite histoire le sabich est consommé à l’origine par les juifs irakiens exilés en Israël, qui le dégustaient le matin du shabbat. Le sabich arrive à point nommé puisque que le jour du shabbat interdit la cuisson des aliments, les croyants dévorant donc un repas froid pré-cuit à l’avance. Ce sont ensuite les israéliens qui décidèrent de fourrer tous les ingrédients dans un pain pita et d’en faire une icône de la street food.
Pas besoin d’aller jusqu’à Tel-Aviv pour trouver cette petite chose, le restaurant Pita Paris dans le 18ème arrondissement en fait de très sympathiques. On te laisse tester et nous dire si tu te retournes sur le sabich.
Savez vous pourquoi son nom est sabich? Le mot n’a aucun sens dans aucune langue.C’est le nom de famille de celui qui un jour eut l’idée de récupérer ce qui restait de la daf ( dafina) du samedi midi en garnissant une pita. Depuis sabich est le nom de la star de la street food en Israël ! Tout comme Lord Sandwich qui n’ayant pas le temps de se mettre à table pour déjeuner demanda qu’on mette une pièce de viande entre deux tranches de pain !