La famille Spiltoir de Thoricourt, des Justes parmi les Nations

Monique Soria est venue d’Arizona pour assister à la cérémonie. Elle est accompagnée de sa petite fille. Une jeune fille de 12 ans. C’est l’âge qu’avait la mère de Monique, Simone Slymovic quand elle est arrivée chez les Spiltoir, à Thoricourt, en 1943.
Simone Slymovic, à l’époque où elle vivait chez les Spiltoir, à Thoricourt. Simone est décédée en 2001.© Archives familiales famille Spiltoir

Des inconnus qui deviendront au fil des années, un nouvelle famille. Car chez ces fermiers modestes, la jeune Simone va trouver ce qu’il y a de plus précieux pour elle, la sécurité. Elle échappe aux rafles. La petite ferme hennuyère est isolée et les Spiltoir, liés à la résistance, sont prudents. Ils sont aimants aussi. Simone reste chez eux jusqu’en 1948.

Elle a la grande chance de retrouver tous les membres de sa famille, cachés eux aussi. Ils partent s’installer aux États-Unis. Mais jamais Simone n’oubliera sa famille belge: Adolphe et Filimène Spiltoir et leurs filles Marie et Lucie.

Toutes ces personnes sont décédées et ce sont aujourd’hui leurs descendants qui se souviennent de cette histoire. Micheline Leblon, la petite-fille de Lucie Spiltoir est émue: « ma famille a fait cet acte de bravoure mais en toute simplicité, en toute humilité. Je crois que leur but était de sauver une vie et ils ne l’ont jamais regretté parce qu’il ont tellement reçu en retour de la part de Simone. Elle et son mari ont donné tant de gratitude à mes ancêtres. Elle est revenue les voir et ses visites étaient remplies d’amour et de mercis. Elle disait: merci de m’avoir sauvée! »

Isabelle Palmitessa

Source rtf

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