Les manifestants en faveur de l’agence de presse prétendent que le mouvement a vu le jour à cause de la pression israélienne qui limite la présence en ligne des médias palestiniens.
Facebook a fermé la page officielle de l’agence de presse palestinienne Safa au cours du week-end. La décision est survenue dans le cadre d’une nouvelle politique de l’entreprise de bloquer les pages Facebook qui favorisent et publient des contenus définis comme incitatifs.
Les militants palestiniens ont décrié cette décision sur les médias sociaux, affirmant que cela faisait partie d’une politique globalement biaisée que la plateforme sociale, sous la pression d’Israël, menait contre les militants palestiniens, les journalistes et les blogueurs.
Un activiste palestinien qui suit de près l’affaire a déclaré que le mouvement de fermeture des pages Facebook palestiniennes avait commencé il y a plusieurs semaines après que l’agent du Hamas Ahmed Jarrar ait été tué près de Jénine. Jarrar était l’un des principaux stratèges de la fusillade en Cisjordanie qui avait coûté la vie à un père israélien et avait été salué comme un héros palestinien sur les réseaux sociaux, et les images de lui qui circulaient en ligne étaient devenues emblématique du mouvement de résistance contre Israël.
Selon l’activiste, depuis le début de l’année 2018, quelque 500 pages Facebook d’activistes palestiniens, de journalistes et de blogueurs ont été fermées par Facebook. L’activiste a également déclaré que des pages d’agence de presse avaient également été bloquées, notamment une agence affiliée au Jihad islamique et une autre liée au Front national palestinien, Safa étant la dernière en date.
[…] Les journalistes et les rédacteurs en chef ont organisé un rassemblement samedi après-midi près des bureaux de l’agence Safa à Gaza après l’annonce de la décisions de Facebook. Dans une déclaration qu’ils ont publiée, ils ont affirmé que Safa avait fonctionné comme une agence de presse professionnelle, forte de 1,3 million de membres sur Facebook qui y voyaient une source d’information fiable.
[…] Le ministre de la Justice Ayelet Shaked a commenté les changements menés par la Facebook récemment, en disant que la lutte de Facebook contre les contenus provocateurs et violents était remarquable, alors que Twitter devait encore s’améliorer dans ce domaine. […]
Source crif
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