La Macédoine considère la haine d’Israël comme étant de l’antisémitisme.

Après le Royaume-Uni, la Roumanie et la Bulgarie, c’est au tour de la Macédoine d’adopter une définition de l’antisémitisme qui inclut la diabolisation d’Israël. Le pays des Balkans commémore cette semaine le 75ème anniversaire de la déportation des juifs du pays pendant la Shoah. C’est à cette occasion que le Congrès Juif Mondial nous apprend sur son site que le pays a adopté la définition de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste.


Un Centre de la mémoire de l’Holocauste pour les Juifs de Macédoine sera inauguré le mois prochain et racontera l’histoire de la communauté juive du pays de ses prémisses il y a deux millénaires, en passant par son expansion en tant que pays refuge au moment de l’Inquisition espagnole, jusqu’à la Macédoine post-Holocauste. L’édifice a été conçu par Berenbaum Jacobs Associates.

La quasi totalité des juifs de Macédoine, soit plus de 10 000 personnes, ont été assassinées pendant la Seconde Guerre Mondiale, à Treblinka, un camp allemand en Pologne occupée. Les forces bulgares, qui dirigeaient la Macédoine avec la bénédiction de l’Allemagne nazie, les ont déportés.

Ces deux dernières années, plusieurs pays européens, au même titre que le Parlement européen lui-même, ont adopté la définition de l’antisémitisme proposée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste. Cette définition date de 2016 et était consécutive à la suppression du site de l’organe de l’Union européenne chargée de lutter contre l’antisémitisme d’une définition technique de l’antisémitisme qui incluait des exemples de discours pleins de haine à l’égard d’Israël.

Cette suppression résultait de pressions venues de militants pro-palestiniens. Un porte-parole de l’Union Européenne avait déclaré en 2013 que la définition n’avait jamais été officielle. Israël, à l’époque, avait protesté contre son retrait.

Selon la nouvelle définition, l’antisémitisme « pourrait inclure le fait de prendre pour cible l’Etat d’Israël, en tant que collectivité juive, même si « les critiques à l’égard d’Israël semblables à celles formulées contre tout autre pays ne puissent être considérées comme antisémites. »

Source : israelvalley.com

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*