Un groupe d’une quinzaine de personnes a pris à partie trois enfants juifs, dont l’aîné a notamment reçu des coups de pied et de poing, a appris franceinfo jeudi.
Quatre mineurs sont en garde à vue depuis mercredi 28 février dans la soirée, soupçonnés d’avoir agressé un adolescent juif à Montmagny (Val-d’Oise) mercredi vers 20h15, a appris franceinfo de source judiciaire jeudi.
La victime, aînée d’une fratrie, portait la kippa, pour se rendre à la synagogue avec son frère et sa sœur. Ils étaient en train de jeter des pétards pour célébrer la fête juive de Pourim. Un groupe de huit jeunes a alors insulté l’adolescent, le traitant de “sale juif”.
Deux agresseurs présumés identifiés
Les trois enfants ont ensuite pénétré dans la synagogue et lorsqu’ils sont ressortis, l’aîné s’est retrouvé encerclé par une quinzaine de jeunes et a reçu des coups de pied, des coups de poing et un coup de branche qui a cassé ses lunettes. Il s’est ensuite fait voler sa kippa.
Le caractère “antisémite” a été retenu par le parquet de Pontoise. Les quatre mineurs sont en garde à vue, soupçonnés de “vols avec violences en réunion et en raison de la religion”. Sur ces quatre garçons, la victime en a reconnu deux dans le groupe qui l’a insulté et attaqué. Les mineurs pourraient voir leur garde à vue prolongée jeudi soir. La victime a été auditionnée, mais pour l’instant, le nombre de jours d’ITT qui sera délivré n’est pas connu pour l’instant.
Fin janvier, une affaire impliquant dans ce même département, à Sarcelles, un garçon juif de huit ans avait suscité une vive émotion dans la communauté juive et la classe politique. L’enfant avait rapporté que, alors qu’il portait sa kippa, deux jeunes l’avaient fait tomber avec un croche-pied avant de lui donner quelques coups au sol. Le parquet de Pontoise avait retenu le caractère antisémite de l’agression.
UNE FOIS DE PLUS, L’ETAT, LA JUSTICE, LES GRANDS MEDIAS VONT SE DESHONORER.
Ce fait antisémite sera juxtaposé comme fait divers aux autres et non appréhendé dans une analyse globale contextuelle.
Les jeunes agresseurs seront considérés comme exempts de maturité, de culture, de connaissances donc quasi irresponsables.
Les familles qui les ont élevés au lait nourricier de l’antisémitisme viscéral seront au mieux convoquées mais ni jugées, ni condamnées et aucune étude sociologique pertinente ne sera commanditée pour cause!
Le premier ministre déclamera la phrase solennelle “indignation devant un acte raciste et antisémite”, formule incantatoire, manipulatrice du “vivre ensemble”…le médicament “suppositoire antalgique” du néant….
Reste un point de réconfort inversé par rapport aux chefs d’accusations d’agressions antisémites:
cette nouvelle voyoucratie idéologique mineure ne sera pas accusée de délire psychiatrique puisque mineure…
Bien à vous tous.