Le BNVCA a organisé le 25/02/18 à Natanya une cérémonie à l’occasion des 11 mois de Sarah Halimi née Attal, lâchement assassinée par son voisin africain islamiste radicalisé, le 4 avril 2017.
Plus de 250 personnes, hommes et femmes, ont participé à la cérémonie organisée ce dimanche 25 février, à Netanya, en hommage à SARAH HALIMI née ATTAL, lâchement assassinée à Paris le 4 avril parce que Juive, par son voisin un africain musulman radicalisé.
Après les interventions de Sammy Ghozlan, Président du BNVCA, Yves Hazou, représentant d’Israël Forever, Moshé Lesage, Président du Centre Heikhal Eytan, Olivier Rafowicz, Conseiller de la Ministre israélienne de l’intégration, les grands Rabbins Rene Samuel Sirat, Grand rabbin du Consistoire Central, Rav Leur Kalman, Grand rabbin de Natanya, et le Rav David Nakache, ont prononcé les oraisons et les prières pour l’élévation de l’âme de Sarah Halimi.
Ouvrant la cérémonie, Yves Hazout énumère les attentats antijuifs subis par les juifs de France et recommande ”le retour à la maison Israël”.
Moshé LESAGE raconte l’histoire de ceux qui vivent tranquilles sur une France qu’ils croient être une île et qui n’est que la carapace d’un monstre marin. Et lorsqu’ils veulent allumer un feu pour se réchauffer, ils réveillent le monstre qui ne faisait que sommeiller. Leur situation est chaotique, le danger se réveille. C’est selon lui le cas des juifs encore en diaspora.
Olivier Rafowicz a évoqué la disparition de sa famille arrêtée par la police française, et déportée en 1942 vers les camps de la mort. Soulignant que la France officielle n’est pas antisémite, il déplore que l’antisémitisme islamiste est plus prégnant aujourd’hui.
De son côté Sammy Ghozlan relate les circonstances épouvantables de l’assassinat de Sarah Halimi. Il souligne que personne n’est venu au secours de la victime et déplore l’obsession de la juge d’instruction à nier la circonstance aggravant d’antisémitisme pourtant évidente, alors que le rapport d’expertise l’affirme, que les témoignages confirment que l’assassin criait Allah Ouakbar, récitait des versets du Coran, et a traité sa proie de Sheitan en la défenestrant du 3ème étage de l’immeuble devant 28 policiers impassibles.
Sammy Ghozlan informe le public qu’il organise à Paris une cérémonie identique, avec l’UPJF, SIONA, l’OJE, la CJFAI, le 4 mars, dans la synagogue du Rav Elie Lellouche rue Emile Lepeu à Paris 11 en présence du Grand rabbin de Paris, Rav Michel Gugenheim, et des Rav Itsak Kats et Rav Mordehai Rottenberg, dirigeants des communautés orthodoxes auxquelles appartenait Sarah Halimi. Sammy Ghozlan considère que pour marquer leur solidarité avec la famille, et protester contre le déni de justice, c’est toutes les synagogues de France qui auraient dû rendre un tel hommage à Sarah Halimi.
Quand le grand Rabbbin Sirat commence son discours, il évoque la douleur de sa famille à l’annonce de l’assassinat de son frère à Bône, en 1962, par un terroriste musulman alors qu’il sortait de la synagogue, veille de shabbat , tué parce que juif, d’une balle dans la tête. Les choses n’ont pas changé. Malgré tout, le grand rabbin appelle chacun a œuvrer pour la paix entre les cœurs et les esprits.
Pour le rav Meir KALMAN, qui allume la bougie du souvenir, Sarah Halimi n’a pas besoin de Hazkara, elle est déjà très haut dans les sphères célestes du Paradis, proche du Trône de l’Eternel.
Le Rav David Nakache a psalmodié les versets d’un psaume repris en chœur par les participants, ainsi que le “Hachem Melekh” chanté par le Grand Rabbin Sirat selon le rite observé à Constantine,
ville dont les familles ATTAL et HALIMI sont originaires.
La communauté francophone s’est engagée à construire un MIKVE (bain rituel) au nom de Sarah Halimi, destiné non seulement aux résidents mais aussi aux touristes qui sont nombreux à séjourner dans le centre prés du Kikar Ha-asmaout de Natanya.
La cérémonie organisée en osmose avec celle que la famille a organisée à Beit Vegan à Jérusalem, s’est terminée par une collation offerte dans le but de prier pour l’âme de SARAH HALIMi, fille de Maroma ATTAL.
» Quand le grand Rabbbin Sirat commence son discours, il évoque la douleur de sa famille à l’annonce de l’assassinat de son frère à Bône, en 1962, par un terroriste musulman alors qu’il sortait de la synagogue, veille de shabbat , tué parce que juif, d’une balle dans la tête »
Le terrorisme arabo-islamique n’ont pas attendu les « territoires occupés » pour assassiner lâchement des juifs partout dans le monde. A moins que les « territoires occupés » s’étendent du Jourdain à la Méditerranée, comme nous pouvons le constater sur les cartes du futur « État palestinien » dessinées par les arabes, ceux avec qui Israël doit faire la paix…