L’analyse longue et détaillée que conduit l’historien anglais David PRYCE-JONES dans son livre publié en 2008 : « Un siècle de trahison : La diplomatie française et les Juifs » révèle un £% historique.
Depuis la révolution française, montre PRYCE-JONES documents à l’appui – et toute son analyse est très précisément circonstanciée -, le monde arabe est perçu comme d’un intérêt crucial pour la préservation de la « grandeur » de la France.
Un royaume franco-arabe sous Napoléon III
Les propos tenus par Napoléon Bonaparte lors de la campagne d’Égypte (Mai 1798) ou ceux qu’il a prononcés en 1830 lors de la conquête de l’Algérie sont, à cet égard, éloquents et trouvent leur prolongement dans le rêve, ensuite élaboré sous Napoléon III, de créer un « royaume franco-arabe » dirigé par une France « puissance musulmane ».
Parallèlement, la défiance ne cesse de se manifester à l’égard des Juifs, perçus comme susceptibles d’être des instruments au service de « conspirations étrangères ».
Ces deux dimensions orientent la politique étrangère de la France au dix-neuvième, puis au vingtième siècle – les grandes orientations de cette politique étant définies moins par les ministres, qui passent, que par les hauts fonctionnaires et les membres du corps diplomatique, qui restent, disposant de davantage de stabilité et se cooptant entre eux sur le mode du « népotisme et d’une sensibilité catholique hostile aux Juifs, aux Protestants et au système parlementaire » – tout comme elles orientent le comportement des diplomates dans les pays concernés.
En 1840 (Affaire de Damas), afin d’ « apaiser » les esprits, suite à la disparition d’un moine chrétien et de plusieurs musulmans, le comte Ulysse de Rati-Menton, consul français à Damas, a répandu la rumeur selon laquelle les Juifs commettaient des « meurtres rituels » et persuadé le gouverneur ottoman d’arrêter des notables juifs et de prendre en otage des enfants juifs, qui, pour l’essentiel, furent convertis de force à l’islam.
Les sionistes : « des hordes rongées par le mysticisme »
Deux des hommes les plus influents au Quai d’Orsay ont évoqué, au moment de l’affaire Dreyfus et de l’émergence du sionisme en 1894, le péril que la création d’un État juif constituerait pour les intérêts de la France.
Le premier, Paul Cambon, n’hésitant pas à noter que « le Juif est un traître par définition », le second, Maurice Paléologue, parlant, lui, des « défauts héréditaires et des mauvaises passions des Juifs ».
A la fin du dix-neuvième siècle, la France avait des hôpitaux, des monastères, des églises dans tout le Proche-Orient.
Jules Ferry notait en 1888 que « le protectorat des Chrétiens en Orient fait partie intégrante du domaine méditerranéen de la France ».
L’arrivée de Juifs et la perspective de création d’un foyer national juif au Proche-Orient fut perçue comme un phénomène à contrer absolument, ce qui a impliqué une politique antisioniste active, et un soutien tout aussi actif à l’émergence d’un nationalisme arabe, qui peut apparaître, à bien des égards, comme une création de la France. Les sionistes se trouvèrent vite décrits dans des notes diplomatiques comme des « hordes rongées par le mysticisme », alors que le Quai d’Orsay finançait, en parallèle à partir de 1907, la publication d’un journal francophone diffusé dans toute la région : L’indépendance arabe.
L’objectif de la diplomatie française, au moment de l’effondrement de l’empire ottoman à la fin de la Première Guerre Mondiale, fut de créer la « Syrie intégrale », sous la tutelle de la France, et d’inclure dans ce territoire la Syrie et le Liban actuels, plus le territoire total du Mandat palestinien, Transjordanie comprise. Les Juifs ayant un « poids international » et « pouvant exercer des pressions sur des gouvernements ignorants », la France était prête à accepter la création d’une petite entité juive semi autonome autour de Hébron et de Gaza, où « les Juifs pourraient faire pousser des oranges et s’exploiter mutuellement », comme l’a écrit Jules Cambon, frère de Paul, diplomate lui aussi.
Après le décret Balfour (2 novembre 1917), Paul Cambon fut chargé, selon ses propres termes, d’expliquer clairement aux autorités britanniques en 1919, qu’il était hors de question que « les sionistes… constituent un État indépendant en Palestine ».
« L’œuvre française » financé par le quai d’Orsay
La France dut accepter que le Royaume-Uni adopte une position différente de la sienne, mais la diplomatie française ne se résigna pas. Le Quai d’Orsay finança un autre journal, appelé L’œuvre française, diffusé lui aussi dans tout le Proche-Orient, et où on pouvait lire : « Il est inadmissible que le pays du Christ puisse devenir la proie de la juiverie et de l’hérésie anglo-saxonne ».
Henri Gouraud, haut-commissaire chargé du Mandat français à Damas, n’a cessé, tant qu’il a été en poste dans l’entre-deux guerres, d’inciter la diplomatie française à tirer avantage des circonstances et à travailler pour « élargir le protectorat de façon à inclure les musulmans que nous ne pouvons laisser seuls et désarmés face au sionisme ».
Dans cette même période, il y eut au Quai d’Orsay, des diplomates-écrivains :
- Paul Morand, auteur de Mort d’un juif, un bref récit où un juif sur son lit de mort refuse de payer son médecin tant que le taux de change n’a pas évolué en faveur de ses activités de spéculateur.
- Jean Giraudoux, qui écrivait en 1939 : « les Juifs corrompent, pourrissent, érodent, dégradent, dévaluent tout ce qu’ils touchent ».
- Paul Claudel, notant avec enthousiasme après le vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain, que « la France est enfin libérée de l’emprise du parti radical et anti-clérical (professeurs, avocats, Juifs, francs-maçons) ».
- Louis Massignon, premier des « islamologues » français et islamophile connu, mort en 1962, qui parlait, dès 1920, de la perspective de « l’horrible Israël des cosmopolites et des banquiers apatrides », et notait en 1943 que « seul un bloc franco-islamique peut sauver la Terre sainte ».
Le grand mufti de Jérusalem sauvé par la France
En 1945, le grand mufti de Jérusalem, ami d’Hitler, fervent partisan de la « solution finale », après s’être vu refuser l’asile politique par la Suisse, s’est retrouvé aux mains des autorités françaises. La position du Quai d’Orsay tout juste libéré des Allemands, fut de dire : « Le mufti a certainement trahi la cause alliée mais il a surtout trahi la Grande-Bretagne sans nous affecter directement. Il pourrait provoquer des crises en Palestine, en Irak, en Égypte et en Transjordanie qui pourraient être bénéfiques pour notre politique », notera même Henri Ponsot, chargé des relations entre le ministère des affaires étrangères et le prisonnier. En avril 1946, le mufti put quitter la France par avion, muni d’un vrai faux passeport, et il l’en remercia chaleureusement un peu plus tard. Après avoir séjourné au Caire, il put se rendre au Liban d’où, écrit Pryce-Jones, « il a pu orchestrer la violence contre l’État d’Israël en train de naître et provoquer la ruine des Arabes Palestiniens ».
La France a voté en faveur de la création d’Israël aux Nations Unies, mais seulement après que ses diplomates aient tout fait pour retarder ou empêcher le vote, et ce n’est que bien plus tard, en avril 1949, après que les armées arabes ont été vaincues, que la France a reconnu officiellement le nouvel État.
René Neuville, consul de France à Jérusalem, notait, le 12 avril 1947, que « les Juifs sont viscéralement racistes, au moins autant que leurs persécuteurs allemands ». Après le vote en faveur de la création d’Israël, il écrivit que cela constituait « une victoire de l’obscurantisme sur les lumières et un exemple pernicieux ».
Après la prise du pouvoir par Nasser en Égypte, en 1952, la France fut confrontée aux conséquences du nationalisme arabe : la radio égyptienne nassérienne La voix des arabes devenant aussitôt l’organe de l’incitation à la révolte contre le colonialisme français en Afrique du Nord.
Certains dirigeants français discernèrent en ces circonstances une « communauté d’intérêts » entre la France et Israël.
Affaire de Suez : Ministère de la Défense contre quai d’Orsay
La France et la Grande-Bretagne préparant des plans d’offensive, le 21 octobre 1956 Guy Mollet et le ministre de la Défense Bourgès Maunoury invitèrent secrètement Ben Gourion dans une villa à Sèvres pour le persuader de participer militairement à l’opération en échange d’un engagement secret du gouvernement français de donner la bombe nucléaire à Israël.
Et le jeune et fougueux Général Moché Dayan obtint le matériel militaire qui lui manquait : 200 chars, 72 chasseurs bombardiers Mystère, 10.000 roquettes antichars, et 40.000 obus, mais ces fournitures avaient été données à l’insu du Quai d’Orsay, car le ministre des Affaires Étrangères Christian Pineau avait été écarté sous le prétexte d’une mission à Londres. « Surtout, pas un mot au Quai d’Orsay » avait imposé le ministre de la Défense français.
Dès le retour au pouvoir du général de Gaulle, en 1958, le Quai saisit l’opportunité pour reprendre le dossier en main : en 1959, il fut décidé de renoncer à un projet de construction d’une usine d’assemblage de voitures de la firme nationale Renault, pour montrer que la France respectait le boycott d’Israël mis en place par le monde arabe.
En 1960, Ben Gourion se rendit en France, mais un communiqué du Quai d’Orsay stipula qu’il ne s’agissait pas d’une « visite d’État », et la délégation israélienne se vit interdire d’arborer le drapeau d’Israël.
En 1963, Couve de Murville, ministre des Affaires Étrangères du général, déclara qu’une collaboration plus étroite entre les Arabes et la France est « non seulement acceptable, elle est désirée ».
La « politique arabe » gaulliste de la France s’enclenche
Les manifestations d’hostilité de la France à l’égard d’Israël devinrent dès lors une pratique constante qui permit à la diplomatie française de prolonger son comportement habituel vis-à-vis des Juifs et du sionisme.
L’objectif de cette politique était de contrer les États-Unis, d’installer la France en position de « troisième force » entre les États-Unis et l’URSS, de permettre à la France de se poser, par l’intermédiaire du monde arabe, en chef de file du tiers-monde et des non-alignés, et d’affirmer ainsi sa puissance en Europe, sur fond de sacrifice d’Israël.
Couve De Murville chercha ensuite à mettre un terme à la coopération nucléaire. Shimon Péres fut alors mandaté à Paris pour contester la décision du ministre français qui lui assurait que « la France ne divulguerait rien, ni sur les grands détails, ni sur les détails de l’arrangement de Sèvres ».
Disposant d’un écrit gribouillé sur un coin de table lors de la réunion secrète de Sèvres, Shimon Péres lui répondit que, « Si la France en dénonçait unilatéralement l’essence même, nous ne serions pas en mesure de sauvegarder ce qu’il souhaitait sauvegarder c’est-à-dire la clause de non publication ». « Vous marquez un point » dut reconnaître le ministre du Général De Gaulle.
Quand en 1966, Abba Eban, ministre des affaires étrangères israélien s’inquiéta de la détérioration grave des relations entre la France et Israël, Couve de Murville lui répondit par une lettre imprégnée de condescendance et d’irritation : « Le caractère des liens entre Israël et la France ne justifie pas que le Général De Gaulle vous tape sans cesse sur l’épaule pour vous rassurer ».
Immédiatement après la Guerre des six jours, en 1967, Roger Seydoux, représentant de la France aux Nations Unies, déclara que « la réunification de Jérusalem est inopportune et sans fondement légal ».
De Gaulle déclara, comme on sait, (conférence de Presse de novembre 1967) : « ils étaient restés tels qu’ils avaient été depuis tout temps : un peuple d’élite, sûr de lui et dominateur», mais parla aussi de peuple animé d’une « ambition brûlante de conquête ».
La discussion reste ouverte s’il s’agit d’antisionisme, ou d’un compliment. Alain Peyrefitte cite le Général, qui, interrogé à ce sujet, répondit : « Peuple sûr de lui et dominateur ! J’aimerais tellement pouvoir en dire autant des Français… !
René Massigli, secrétaire général du Quai d’Orsay, déclara, lui, en 1969, que « les Juifs français qui soutiennent Israël se rendent coupable de déloyauté ».
Depuis, comme le note PRYCE-JONES, « aucun pays, à l’exception de l’ex-Union Soviétique, n’a fait davantage pour la création d’un État palestinien et pour mettre en danger l’existence d’Israël ».
1973 Guerre de Kippour : la France ferme son espace aérien
En 1973, sous Pompidou, pendant la guerre du Kippour, la France a fermé son espace aérien aux avions américains venant ravitailler Israël qui luttait pour sa survie.
La même année, une délégation de l’OLP fut ouverte à Paris et Arafat fut reçu à l’Élysée.
En 1978, sous Giscard d’Estaing, le Quai d’Orsay a critiqué les accords de paix entre Israël et l’Égypte dans des termes qui étaient exactement ceux employés par l’OLP, et stipulé qu’ « une paix juste au Proche-Orient ne peut venir sans que soient pleinement satisfaites les aspirations légitimes du peuple palestinien ».
François Mitterrand, ancien fonctionnaire de Vichy, condamna fermement la destruction du réacteur nucléaire Osirak par Israël en 1982 et se prononça pour la création d’une confédération entre Israël, la Jordanie et la Palestine, qui aurait aboli la souveraineté d’Israël.
Il permit à Arafat de survivre à la défaite en quittant Beyrouth pour Tunis, ce qui sauva l’OLP.
Claude Cheysson, ministre des Affaires Étrangères de 1981 à 1984, a déclaré l’année de son départ du Quai d’Orsay : « L’État d’Israël s’est créé contre la volonté du reste du monde ».
La même année, son successeur, Roland Dumas, a dit que la piraterie aérienne et les détournements d’avions « étaient la seule façon pour la résistance palestinienne de rompre l’indifférence internationale ».
Sous la présidence de Jacques Chirac, rien ne s’est amélioré, bien au contraire, vous souvenez-vous de son « You want me to leave ? » dans les rues de Jérusalem, et tant de faits et de déclarations dans l’actualité de la dernière décennie l’attestent qu’il est inutile de les énumérer.
Le Quai d’Orsay a freiné ostensiblement les actions menées pour que l’autorisation d’émettre qui avait été accordée à la chaîne antisémite al-Manar soit suspendue.
En décembre 2004, Gérard Araud, ambassadeur de France en Israël, a déclaré que « les Israéliens souffrent d’une névrose, d’un véritable désordre mental qui les rend anti-français… ».
Quelques années auparavant, feu l’ambassadeur de France en Angleterre Daniel Bernard avait été encore plus précis pour qualifier son sentiment à l’égard d’Israël : « un petit État merdeux ». Il avait dit à haute voix ce que la majorité au Quai pense tout bas.
Sous Sarkozy, les diplomates israéliens ont été de nouveau invités au Quai d’Orsay.
Malgré cela, tout espoir d’amélioration des relations entre la France et Israël, dans ces conditions, semble vain, et cela doit être dit. Il existe une tendance lourde et ancienne qui fait qu’Israël (et de fait les Palestiniens. Ndlr) n’a rien à attendre de la France en termes d’avancées vers la paix. Et ce, quels que soient les dirigeants de la France : le choix, au mieux, peut se situer entre le moins pire et l’absolument catastrophique.
Nous, Juifs de France, devons comprendre dans quel contexte nous sommes
La situation avait été définie, au fond, au temps de la Révolution Française, lorsque le comte de Clermont Tonnerre avait déclaré devant l’assemblée constituante en décembre 1789 : « Tout doit être refusé aux Juifs en tant que nation, tout doit leur être accordé en tant qu’individus ».
La différence étant qu’aujourd’hui, la politique arabe de la France a eu pour résultat l’émergence d’une communauté musulmane importante, dont la politique du Quai d’Orsay flatte l’antisionisme et l’antisémitisme croissants.
« Tout doit être accordé aux Juifs en tant qu’individus », disait Clermont Tonnerre ; devrait-on dire qu’aujourd’hui : « tout doit être accordé aux Juifs en tant que dhimmis » ?
Guy Millière, quant à lui, laisse l’interrogation en suspens, en ajoutant aussitôt que cela lui semble chaque jour être davantage le cas…
Michel Gurfinkiel, quant à lui, précise que :
« Récemment, les archives du Quai d’Orsay ont été déclassifiées. On peut lire le rapport envoyé par Jacques Andreani, ambassadeur de France aux États Unis au moment de la signature des accords d’Oslo. Il dit qu’en terme d’image, Arafat a gagné …Cela corrobore ce que j’écrivais dans mon livre (Israël, géopolitique d’une paix) Ces accords étaient une catastrophe absolue. » (Interview de Guitel Benishay pour LPH Info du 16/01/2018).
Source : https://mabatim.info
« Les propos tenus par Napoléon Bonaparte lors de la campagne d’Égypte (Mai 1798) ou ceux qu’il a prononcés en 1830 lors de la conquête de l’Algérie… »
Il est mort à Sainte-Hélène en 1821…
Bien vu ! Veuillez nous pardonner d’avoir laissé passer une telle énormité !
Merci Madame Maarek pour ce compte rendu détaillé et précis de l’antisémitisme structurel de la France. Mieux vaut savoir en effet où on a mis les pieds pour ne pas répéter les contresens de nos malheureux coreligionnaires religieux ou pas d’ailleurs – dans les années 1930 et 1940.
Et dire que les Juifs en france courent apres les medailles .
Ils sont sourds , aveugles , et la memoire courte .
Ils attendent le JT de 20 heures pour rester desinformer !
La grandeur de la France c’est de se prosterner pour le fric puant de l’or noir. De nos jours la France a été bradée au Qatar qui est devenu la tire-lire des finances francaises. Le Quai d’Orsay est truffé d’antisémites notoires et ce depuis la fin de la 3e republique. Actuellement l’Elysée n’est guère meilleur fermant les yeux sur les attentats en France commis par les enfants de Putain, pardon Petain.
Daniel Bernard a été terrassé d’une crise cardiaque l’année de sa declaration. Domage car s.il avait survécu il se serait apercu que c’est sa putain de France qui est un vrai pays MERDEUX.
L’Eternel l’a puni pour sa phrase » état merdeux ». Petite phrase »merdeuse »a produit de grands effets = crise cardiaque.
A Roger Seydous, la reunification de Paris avec St Denis serait contre toutes lois internationales.
Parmi les dizaines (ou les centaines) de milliers de citations de diplomates français, il est facile d’en extraire quelques unes pour défendre une thèse. Mais il est tout aussi facile de défendre la thèse inverse. Par exemple de montrer que, à l’inverse du gouvernement britannique, la France a soutenu l’emergence D’Israel.
La vérité c’est que la diplomatie est au service de ce qui est considéré comme allant dans le sens des intérêts du pays, à toutes les époques. .Pendant la guerre d’Algerie, les ennemis de nos ennemis étaient nos amis. Plus fréquemment, l’intérêt de la France a été de s’entendre avec les pays riverains de la Méditerranée. Comment s’etonner de cette Realpolitik? Et, aujourd’hui, concilier cela avec La Défense de l’existence d’Israel, c’est soutenir la solution à deux états, au demeurant la seul qui ait une validité internationale (depuis 1947).
Et si cela heurte la stratégie de l’actuel gouvernement israélien, à qui la faute? Mais, au fait, où mène cette stratégie ?
Cessez d’être feignant et ne vous arrêtez pas à cet article pour vous faire une opinion, ce sont les livres entiers qu’il faut lire et leurs analyses qui s’étalent sur des centaines de pages vont beaucoup plus loin que « quelques citations ».
Quant à la stratégie d’Israël c’est à sa survie qu’elle mène et si l’Europe cessait des lécher les babouches ornées de pétro-dollars des arabo-musulmans et d’avoir peur de leurs assassins islamistes, il y a longtemps que la paix serait effective dans cette région…