L’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a réprimandé le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas mardi au Conseil de sécurité de l’ONU, déclarant « Je ne me tairai pas » et affirmant que la capitale israélienne « ne changera pas ».
Mme Haley a pris la parole à la suite d’un long discours d’Abbas dans lequel il a dénoncé la mesure prise par les Etats-Unis sur Jérusalem comme une violation du droit international et a demandé qu’elle soit suspendue.
« Vous n’avez pas à aimer cette décision », a déclaré Haley, s’adressant à Abbas, qui était absent de l’assemblée, « mais sachez que cette décision ne changera pas. »
Elle a souligné que les États-Unis avaient le droit de prendre leurs propres décisions sur l’emplacement de leur ambassade en insistant à plusieurs reprises sur «notre» dans l’expression «notre ambassade».
Néanmoins, Haley a déclaré que les Etats-Unis étaient déterminés à poursuivre la recherche de la paix, déclarant à Abbas: « Je suis assise ici aujourd’hui offrant une main tendue » et a noté que les négociateurs américains étaient assis derrière elle, évoquant le conseiller principal de la Maison Blanche Jared Kushner et l’envoyé du Moyen-Orient. Jason Greenblatt, qui tous deux ont assisté à la session du Conseil de sécurité.
RT @USUN: “Our negotiators are sitting right behind me, ready to talk. We will not chase after you. The choice, Mr. President, is yours.” pic.twitter.com/WcNxEzFBaE
— Nikki Haley (@nikkihaley) 20 février 2018
Rappelant une récente remarque insultante du diplomate palestinien Saeb Erekat, Haley a déclaré: « Je ne vais pas me taire. Au contraire, je vais vous rappeler respectueusement certaines vérités difficiles à entendre. »
Les Palestiniens doivent « choisir entre deux voies », l’une est celle « des exigences totalitaires, de la rhétorique haineuse et de l’incitation à la violence » et la seconde celle de la négociation et du compromis. La première voie, a-t-elle déclaré, « ne mènera le peuple palestinien nulle part ».
« Nous ne vous harcèlerons pas, » a ajouté Haley. « Le choix, vous appartient Monsieur le Président . »
Haley a également profité de l’occasion pour critiquer l’attitude de l’ONU envers l’Etat juif, affirmant qu’elle « consacre un temps disproportionné » au conflit israélo-palestinien et qu’elle « a prouvé à maintes reprises qu’elle était partiale en ce qui concerne Israël ».
L’organisation internationale, a-t-elle dit, a utilisé le « pays le plus démocratique du Moyen-Orient comme bouc émissaire pour les problèmes de la région ».
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a également pris la parole en réponse à Abbas. Notant que le président de l’Autorité palestinienne avait quitté la chambre immédiatement après son discours, Danon a déclaré: « Malheureusement, il fuit encore une fois. … M. Abbas est entré, a posé ses demandes sur la table et est parti. » Danon a déclaré que cela était typique de l’approche d’Abbas de ce conflit, car il essayait toujours « d’éviter les difficiles choix nécessaires à la paix », rappelant les « 70 années d’opportunités manquées par les dirigeants palestiniens ».
WATCH: Ambassador @nikkihaley tells #Palestinian leaders that U.S. decision to move embassy to #Jerusalem will not change whether they like it or not. #UNSC pic.twitter.com/cEHSbSV6XV
— Hananya Naftali (@HananyaNaftali) 20 février 2018
Cela a été prouvé, a ajouté Danon, par le refus d’Abbas du projet d’accord de paix en 2000 suivi de plusieurs autres refus durant toutes les années suivantes.
I expected Mr. Abbas to stay with us and have a dialogue. Unfortunately he is once again running away. https://t.co/UFu0kNakyA
— Ambassador Danon (@dannydanon) 20 février 2018
« Vous venez de parler aux membres du Conseil de sécurité et vous avez parlé de vos engagements en faveur de la paix. C’est ce que vous faites souvent lorsque vous parlez à des forums internationaux; Mais, quand vous vous adressez à votre peuple, vous transmettez un message très différent « , a déclaré Danon, citant le récent discours d’Abbas au Conseil central de l’OLP dans lequel il a dénoncé le sionisme comme « un projet colonial qui n’a rien à voir avec le judaïsme ». Danon a également rappelé les provocations constantes des médias palestiniens et les discours qu’y tient Abbas
« M. Abbas, votre provocation ne se limite pas à à vos discours « , a poursuivi Danon. « Vous avez fait de la politique palestinienne officielle le parrainage du terrorisme. En 2017, vous avez dépensé 345 millions de dollars pour payer des terroristes qui avaient tué des Israéliens innocents. C’est cinquante pour cent de l’aide étrangère totale donnée à l’AP. C’est de l’argent que vous auriez pu dépenser à construire une quarantaine d’hôpitaux. C’est de l’argent que vous auriez pu utiliser pour construire plus de 170 écoles. Chaque année. »
The Palestinians need leadership that will invest in education, not glorify violence.
They need leadership that will build hospitals, not pay terrorists.
They need leadership that will negotiate with Israel, not run away from dialogue. 2/7— Ambassador Danon (@dannydanon) 20 février 2018
Your incitement does not end with rhetoric. You’ve made it official Palestinian policy to sponsor terrorism.
In 2017, you spent $345 million paying terrorists
This is money you could have spent building 40 hospitals.
This is money you could have used to build 172 schools. 3/7— Ambassador Danon (@dannydanon) 20 février 2018
« Quand nous tendons la main, » remarqua Danon, « Abbas tend un poing ».
S’adressant directement au dirigeant palestinien, Danon a affirmé: «Vous avez clairement indiqué, par vos discours et vos actions, que vous ne faites plus partie de la solution. Vous êtes le problème. »
Néanmoins, Danon a déclaré que les Israéliens étaient un peuple optimiste et a exprimé l’espoir qu’une nouvelle direction palestinienne moins intransigeante émergerait.
Three times a day Jews in Israel and all over the world turn to Jerusalem, and pray for peace: “Grant peace everywhere goodness and blessing, Grace, loving kindness and mercy to us and unto all Israel and all of the world.” 6/7
— Ambassador Danon (@dannydanon) 20 février 2018
« Trois fois par jour, les Juifs d’Israël et du monde entier se tournent vers Jérusalem et prient pour la paix », a-t-il conclu. « Nous n’avons aucun doute que le jour viendra où le peuple palestinien sera également béni avec un leadership qui partage ces nobles aspirations. »
Line Tubiana
Traduit et adapté de algemeiner
Il n’y a pas de problème israélo-arabe mais seulement un problème arabo-islamique comme partout dans le monde…
Combien de temps combien de morts faudra t i l encore pour que les palestiniens se dotent de dirigeants digne de ce nom et non plus des assassins lâches et corrompus comme Arafat ou abbas
C est très vrai le problème des arabes ce sont les arabes