Israël propose un plan d’un milliard de dollars pour empêcher l’implosion du territoire palestinien, contrôlé par le Hamas.
La sonnette d’alarme a été à nouveau tirée en début de semaine, depuis Tel-Aviv par l’envoyé spécial des Nations unies au Proche-Orient. Lors d’une conférence organisée par le think tank israélien INSS, Nikolaï Mladenov a déclaré que la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas, et qui subit à la fois un blocus israélien et égyptien, était « au bord de l’effondrement total ». Un constat largement relayé à Bruxelles, dont le comité de liaison ad hoc, chargé de coordonner l’aide des donateurs internationaux aux Palestiniens, a tenu une réunion extraordinaire, mercredi 31 janvier, face à la situation d’urgence dans laquelle se trouvent les Territoires palestiniens.
Cette instance se réunissait pour la première fois depuis la déclaration de Donald Trump sur la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et le gel des 125 millions de dollars de subsides américains accordés à l’agence onusienne (UNRWA) pour les réfugiés palestiniens. Federica Mogherini, la représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a annoncé l’octroi d’une aide additionnelle de 42,5 millions d’euros aux Palestiniens, qui s’ajoutent aux 107 millions accordés par l’Europe à l’UNRWA. Cependant, a-t-elle affirmé, l’aide ne peut se substituer à un processus politique multilatéral impliquant les deux protagonistes du conflit israélo-palestinien.
Bruxelles ne peut se substituer à Washington
« Il n’y a pas d’alternative à la solution à deux Etats », a-t-elle martelé. Aux yeux de nombreux observateurs, il semble toutefois improbable que l’Union européenne s’impose comme un nouveau médiateur de la paix au Proche-Orient. « Bruxelles ne peut pas orchestrer le processus de paix à la place des Etats-Unis », estimait récemment le politologue danois Anders Persson.
Mais, pour la population de la Bande de Gaza, qui pâtit aussi de l’échec du récent plan de réconciliation entre le Hamas et le Fatah , il devient urgent d’agir. Comme l’a rappelé Nikolaï Mladenov, l’enclave palestinienne, où sept centres médicaux ont dû interrompre leurs services cette semaine, en raison de pénuries de carburant, et dont la situation humanitaire ne cesse de se dégrader (95 % de l’eau n’y serait pas potable), « risque à nouveau d’exploser de manière encore plus violente et meurtrière que par le passé ». Une menace dont l’échelon militaire israélien a bien conscience.
Au point que l’Etat hébreu a proposé lors de la rencontre de Bruxelles un plan de réhabilitation de Gaza d’un coût de 1 milliard de dollars, prévoyant la mise en place d’une usine de dessalement, d’un pipeline de gaz comme la modernisation zone industrielle à la frontière israélienne, et financé par la communauté internationale… pour résoudre la crise.
Mais cet acte responsable et généreux ne va t il pas être empêché par le BDS?
Sagesse et engagement…une leçon de morale pour les intégristes anti- Israël…à méditer.
” Financé par la Communauté Internationale…. ”
Hola, hola ! Pourquoi pas par les pays arabes, tout simplement ?
Entre “frères et co-religionnaires” on se doit de se porter secours et assistance.
Je sens arriver de nouveaux migrants.
La france peut seule financer et investir a gaza , quand on aime , on ne compte pas !