Mardi soir un grand papier dans Le Monde revenant sur l’assassinat de Sarah Halimi.
Etonnamment, pour 1 papier, trois titres différents, entre la Une, la version papier et l’article sur le site web :
- Pourquoi Kobili Traoré a-t-il tué Sarah Halimi ?
- Folie ou acte antisémite ? Neuf mois après, le meurtre de Sarah Halimi reste inexpliqué.
- Les ombres de « l’affaire Halimi »
Bon. Au moins dans les 3 cas de figure, on s’accorde à le dire : elle a été tuée, Sarah Halimi. Ben oui. On pourrait encore se poser la question, tant ils en parlèrent peu, nos media.
Tu lis l’article. Trop heureux qu’enfin un media en parlât. Tu as beau relire : très vite il en ressort un malaise. Se peut-il que la version des proches de la victime soit encore interrogée. Encore ?
Tu t’appliques à un maximum d’objectivité : la vie de Traoré, le barbare qui a massacré Sarah, tu la reconnais à peine : te voilà en plein roman. Louise Couvelaire, la journaliste, elle va te décrire longuement la lente dérive de celui qu’elle n’appelle jamais le meurtrier.
Tu googlises. Louise Couvelaire. Celle-la même qui commit il y a peu[1] ce papier sur les nouveaux militants antiracistes, expliquant leur démarche et présentant leurs ateliers avec les racisés d’un côté, les Blancs de l’autre.
Après avoir fait le service minimum le 20 septembre sur le même sujet, ne voilà-t-il pas que la même Louise Couvelaire décide de s’interroger à nouveau sur Les ombres de l’affaire Halimi. Mais son papier, il est d’une telle frilosité, doublée d’une honteuse malhonnêteté, triplée d’un déni si coupable et lâche que tu en restes coi.
Lis plutôt.
A l’instar d’Un Claude Askolovitch, Louise Couvelaire évoque une retraitée. Retraitée, Sarah certes l’était, mais ce n’est guère ce qui la caractérisait. Regardez ce visage : Sarah était la jeune sexagénaire que chacun de nous aurait pu avoir pour amie.
L’angle d’attaque de Louise Couvelaire, ce seront les proches de la victime : ils oseraient s’indigner de la lenteur de l’instruction et iraient jusqu’à suspecter un acte guidé par l’antisémitisme.
Là, tu te dis : Louise, elle débarque neuf mois après, et prétend tout reprendre à zéro. Tu la laisses faire.
Elle a décidé de planter poétiquement le décor pour nous re-décrire les lieux où Sarah Halimi aurait trouvé la mort. Non Louise Couvelaire doit être précise et écrire : là où fut assassinée Sarah Halimi. Qui n’a pas trouvé la mort C’est quoi cette façon d’écrire.
Louise Couvelaire, elle écrit que le voisin s’est introduit chez Sarah avant de la frapper, puis de la défenestrer du troisième étage au cri de Allahou Akbar.
Non Louise Couvelaire Je corrigerai encore : Traoré a délibérément emprunté le seul circuit permettant de s’introduire chez Sarah Halimi. Les avocats plaideront, grâce aux pièces du dossier, la préméditation.
Il l’a lynchée, le tout en récitant mult sourates ponctuées de Allahou Akbar. Il l’a jetée par la fenêtre après avoir tenté de faire passer cela pour un suicide de sa victime, ajoute-t-elle.
Omettant de rappeler que pendant plus d’une heure, une femme hurla et appela au secours. Le tout devant mult témoins : voisins et force de l’ordre.
Voilà que, par un procédé de flash-back propre au récit, Louise Couvelaire décide de raconter à ses lecteurs qui étaient les protagonistes du drame. Et là, ô stupeur, si elle évoque bien une retraitée sans histoire, Louise Couvelaire se permet de dire que Traoré et Sarah se croisaient depuis dix ans sans vraiment se connaître. Ce voisin de palier et toi, Lecteur, tu sais bien. On se dit toujours demain je l’inviterai à prendre un verre.
Louise Couvelaire dit faux : Sarah craignait Traoré. Elle avait peur de celui qui allait devenir son assassin, celui que la journaliste du Monde décrit à juste titre comme un jeune homme sans emploi, sujet à des accès de colère, plusieurs fois incarcéré pour délits de droit commun. Celui dont elle rappelle que tout le monde le surnommait Bébé et duquel elle sait fort bien, si elle a travaillé son sujet, si elle est remontée aux sources qui toutes convergent, qu’il semait la terreur dans son quartier, qu’il était un petit voyou de la pire espèce, le minable chef d’une bande de paumés qui, chaque fois qu’il croisait Sarah, lui crachait dessus et la traitait de sale Juive.
Louise Couvelaire se ridiculise en nous faisant accroire que le doux surnom de Bébé devait exonérer celui-là de tout. Ou alors elle prend ses lecteurs pour des sots.
La voilà à présent opposant une juive orthodoxe très pieuse et un musulman peu pratiquant.
Louise Couvelaire Que vient-elle nous dire là? L’extrémiste, ce serait Sarah ? L’innocent, ce serait lui ? Louise Couvelaire ?
Cet assassin, qui outre qu’il n’hésita pas à brûler une de ses voisines pour lui soutirer 15 euros, injuria le matin de son forfait l’aide-soignante qui s’occupait de sa sœur, la traitant, elle aussi, d’infidèle.
Louise Couvelaire Si le terrorisme islamiste suppose d’avoir été commandité par Daesh ou de s’y référencer stricto sensu, alors ce monstre n’est pas un terroriste. Si le terrorisme islamiste c’est agir comme les gens de Daesh, sans pour autant en faire directement partie, alors oui celui-là est un terroriste islamiste.
Louise Couvelaire Comme si tous les terroristes islamistes qui firent couler le sang des shetan étaient des musulmans pratiquants ?
Comme si tous étaient estampillés EI ?
Comme si tous avaient reçu mission et ordre d’agir, alors que vous savez comme nous tous qu’aujourd’hui, l’EI reconnaît comme sien tout individu qui suive ses consignes, se contentant d’agir seul, de tuer le mécréant, où et comme il pourra : égorgez-le, écrasez-le, répète leur organe officiel.
Certes : jetez-le par la fenêtre, l’EI n’y pensa point et Traoré l’inventa tout seul.
Louise Couvelaire ? La voilà nous racontant que l’assassin, qui ne mangeait pas de porc mais buvait de l’alcool, là encore comme si cela devait l’exonérer de quoi que ce soit, fréquentait occasionnellement la mosquée voisine.
Louise Couvelaire n’a pas l’honnêteté et le professionnalisme de nous dire qu’il ne s’agit pas d’une mosquée lambda : pour info, rappelons que la Mosquée de la rue Jean-Pierre Timbaud fut déjà au centre d’un procès retentissant, accusée qu’elle fut d’avoir abrité entre 2008 et 2011 le groupe de soutien logistique d’une cellule de quatre djihadistes, tout ce petit monde communiquant à l’aise à travers sa boite mail, leurs courriers bien abrités dans le dossier brouillons. Le procès eut lieu le 1er septembre 2014 à Paris. Vous voyez, Louise Couvelaire, que certains vont à la mosquée mais pas pour prier.
Louise Couvelaire, elle nous redit, toujours à la sauce Askolovitch, que les réseaux sociaux s’emballèrent et que s’y multiplièrent les rumeurs. C’est faux : je n’y ai vu personne parler d’un djihadiste qui se serait radicalisé en prison. Sarah Halimi est morte des coups assénés par votre Bébé et de la défenestration qui suivit, Bébé n’étant pas un djihadiste mais un voyou islamiste et antisémite.
Antisémite. Oui, Louise Couvelaire, nombre d’internautes voient dans l’affaire Sarah Halimi un acte antisémite. Je vais, au risque de lasser, redire que lorsque vous êtes ciblée, puis tuée après avoir été traitée de démon par un barbare qui ponctua ses coups de sourates et en appela à Allah, à l’évidence ils sont nombreux à avoir la faiblesse de faire ce qui vous paraît un raccourci, et de dire que seule sa judéité a entraîné la mort atroce de Sarah : Traoré, à titre d’exemple, ne frappa aucun des membres de la famille Diarra chez laquelle il s’introduisit pour atteindre le balcon de la Juive.
Louise Couvelaire ose évoquer les réactions pourtant très mesurées, voire frileuses et assurément complaisantes des institutions juives communautaires, et moquer les misérables expressions qui vinrent dénoncer sans bruit et dans une humilité coupable le silence médiatique, le déni de justice, la chape de plomb autour de l’affaire.
Je les exhorte, moi, ces Institutions, à oser. A exiger. A cesser de faire le dos rond. Qu’elles cessent de s’excuser en somme de déranger.
Car déranger qui ? La juge Ihuellou ? Celle qui aime pas ça ? Mais justement. Ça suffit. Dérangeons-la. Qu’elle s’active. Qu’elle traite avec le smic du respect les parties civiles, leurs conseils, et les quelques journalistes qui exigent le droit de parler de ce que elle, elle veut taire.
Il ne s’est passé un non-événement la nuit du 4 avril 2017 : une Juive a été jetée par la fenêtre en plein paris et devant témoins. Parce qu’elle était juive.
Louise Couvelaire, décidée nous re-dérouler toute l’affaire, le fait et la voilà citant nommément la juge d’instruction Anne Ihuellou qui entendit le suspect le 10 juillet. Citant à son tour des extraits du rapport d’expertise de Daniel Zaguri qui conclut à un acte délirant et antisémite, commis par un individu sans antécédent psychiatrique mais atteint, au moment des faits, d’une bouffée délirante aiguë induite par une forte consommation de cannabis, le tout ayant altéré et non aboli le discernement de celui que le rapport estime de facto apte à être jugé.
Elle ne paraît pas choquée, Louise Couvelaire, que plus de quatre mois après, les parties civiles attendent toujours que la Juge Ihuellou, validant l’avis du psychiatre, se prononce enfin sur la circonstance aggravante d’antisémitisme. Que cette mystérieuse et lente obstination ait amené le respectueux Maître Buchinger à en référer aux supérieurs de la magistrate qui osa ne pas répondre à la demande d’actes qu’il lui envoya 3 mois avant. Louise Couvelaire n’interroge pas l’attitude de la Juge Ihuellou lorsqu’elle enfreint avec une désinvolture confondante les délais impartis par la loi en ce domaine, traitant par-dessus la jambe tous les avocats de l’affaire, ne les prévenant pas le jour où elle procéda à l’audition de Traoré, ne jugeant pas utile de leur dire que l’assassin ne passa que quelques heures à Fresnes et se trouve toujours en Hôpital psychiatrique, leur reprochant de trop communiquer, traînant des pieds lorsqu’ils demandent à la rencontrer, convoquant les enfants de la victime et les faisant venir d’Israël, tout en refusant de leur dire jusque quand l’appartement de leur mère resterait sous scellé, ne leur expliquant pas le pourquoi de l’indécent délai pour qu’une reconstitution eût lieu, répondant à tout : Refus du Parquet.
Louise Couvelaire elle ne nous dit pas que tous aujourd’hui montent au créneau et s’interrogent sur les raisons qui, à ce jour, ont conduit le magistrat instructeur à ne pas suivre les réquisitions du parquet.
Louise Couvelaire elle semble même leur répondre que vu que Traoré est interné pour rester à tout prix loin du cannabis, faute de quoi il deviendrait dangereux, l’affaire serait entendue. Que, vu que l’assassin ne donne que des explications sommaires et n’explique pas son geste, se bornant à l’attribuer au démon qui était en lui cette nuit-là, l’affaire serait entendue. Que oui bien sûr, Ça aurait pu tomber sur n’importe qui mais que voilà, plouf plouf ça tomba sur Sarah Halimi La seule Juive du quartier.
Louise Couvelaire Quelle lâcheté que de venir nous dire que l’individu était craint mais que personne ne veut venir témoigner, par peur du business man petit looser qui aurait dû être emprisonné depuis longtemps, quel scandale que de venir plaider pour un barbare parce qu’il déclare, ayant bien retenu la leçon de son Conseil, qu’il oscillait entre le désir d’être comme tout le monde et la crainte de perdre sa liberté. Ce grand philosophe de Traoré.
Louise Couvelaire Quelle incohérence que d’infirmer les mots de Yonathan Halimi, qui évoque ce quartier comme un fief du trafic de stupéfiants doublé d’un lieu de radicalisation islamiste et parle de la famille Traoré comme d’une famille haineuse, en affirmant elle, la journaliste, que ni les habitants de l’immeuble ni la gardienne ne furent témoins de comportements antisémites dans le quartier et que d’ailleurs, the last but non the least, une autre famille de confession juive de la résidence affirma n’avoir jamais eu de problème avec le voisinage.
Louise Couvelaire, cerise sur le gâteau, elle nous décrit une Sarah Halimi ayant peur de tout ! Redoutant le fils Traoré, mais comme tout le monde, ni plus ni moins !
Qu’il est heurtant de lire qu’il faudrait donc banaliser le fait qu’un individu, un caïd de pacotille, sème la terreur dans tout un quartier, et que donc Sarah avait peur, mais bon, peur comme tout le monde, ni plus ni moins. Alors que tout le monde doit refuser ça, et elle aussi, qui accepte en la banalisant cette peur faite de soumission et de lâcheté.
Louise Couvelaire, elle n’en est pas à ça près, vu qu’elle accepte de croire que ce n‘est qu’en voyant une Torah et/ou un chandelier dans le salon que l’assassin aurait compris que Sarah était juive. Ben Puisqu’il le dit, qu’il n’est pas antisémite ! Il a même, note Louise Couvelaire, d’autres voisins juifs.
De toutes façons, Louise Couvelaire a tranché, elle, en retenant que l’examen de la tablette numérique familiale n’avait établi qu’aucun site antisémite ou djihadiste n’avait été consulté si ce n’est un documentaire sur L’Histoire secrète du 11-Septembre, qu’aucun signe de radicalisation n’avait été retenu par l’enquête, que l’expert psychiatre avait conclu son rapport en disant qu’il ne paraissait pas possible d’affirmer que Mme Lucie Attal avait été délibérément recherchée pour être massacrée parce qu’elle était juive mais que par contre, le fait qu’elle fût juive l’avait immédiatement diabolisée, provoquant le déferlement barbare dont elle fut victime.
Louise Couvelaire, elle en consulte, elle, des documentaires sur L’Histoire secrète du 11-Septembre ? Non mais qu’elle me réponde, parce que face à une telle mauvaise foi, je ne sais plus qui est Louise Couvelaire.
Louise Couvelaire a besoin, elle, que Traoré déclare en levant le bras droit qu’il a bien tué Sarah Halimi parce qu’elle était juive et seulement parce qu’elle était juive pour accepter que enfin, ce fût pris en compte. Louise Couvelaire elle a du mal. Pour elle, T’es Juif ? Accepte que ta vue pût provoquer, dût provoquer un déferlement barbare chez ton voisin. Point barre.
Louise Couvelaire elle croit Kobili Traoré quand il dit voir la religion comme la seule échappatoire à son mal-être.
Toi, tu réponds à Louise Couvelaire que c’est ça le terrorisme islamiste.
Louise Couvelaire elle écrit qu’il a répété en frappant sa victime tu vas payer, que Dieu me soit témoin, Allahou Akbar, Shetan ? Tout ça en la cognant selon les témoins avec un acharnement bestial ?
Louise Couvelaire ça lui suffit pas. Puisqu’il nous dit, Bébé, qu’il ne sait pas ce qui l’a pris, qu’il l’a soulevée et jetée par la fenêtre, ce corps disloqué, fracassé et porteurs de fractures multiples qui se retrouva au pied des témoins du drame.
Louise Couvelaire, la journaliste du monde, elle comprend, elle, que la configuration des lieux prêtant à confusion, y a eu comme un dysfonctionnement au sein des équipes de la BAC.
Ces 28 qu’ils étaient à la fin. Sans compter les voisins. Cette bande de branquignoles doublés d’âmes lâches dont pas un n’eut le cœur à agir. Traoré ne devant être appréhendé qu’une fois son forfait commis, et toujours priant.
Louise Couvelaire Traoré savait fort bien ce qu’il faisait puisqu’il a même tenté de faire croire que Sarah allait se suicider.
Louise Couvelaire Traoré pensait déjà à minimiser les conséquences de son forfait.
Louise Couvelaire Traoré affirme, lui, ne pas se souvenir de cela ? Mais tout est consigné par des témoignages qui figurent au dossier.
Louise Couvelaire elle enfonce le clou en citant cet infirmier qui affirme que Traoré prenait patients et soignants pour le diable, sauf ceux auxquels il attribuait la religion musulmane.
Louise Couvelaire on va lui faire relire le rapport d’expertise qui précise qu’aujourd’hui, il est fréquent d’observer, lors d’efflorescences délirantes, chez les sujets de religion musulmane, une thématique antisémite. Qu’elle relise Smaïn Laacher ou Georges Bensoussan !
Louise Couvelaire elle accepte cette équation que le diable serait évidemment une juive. Elle devrait pas. Puisqu’on vous dit à tous que d’antisémitisme islamiste, il n’en est point.
Enfin, Louise Couvelaire, elle conclut qu’il nous faut tous procéder à une lecture autre de l’assassinat de Sarah Halimi. Qu’il nous faut arrêter de nous tromper d’affaire ! Qu’il nous faut enfin comprendre la très grave maladie de Traoré.
Faisons-nous tous désormais assassiner en silence. En France. En France où décidément il est de mauvais goût d’être Juif. En France où décidément media et dirigeants sont couards et font preuve d’une indulgence infiniment coupable face à l’islamisme et à ses conséquences.
Comme dans le papier indigne de Louise Couvelaire où les éléments factuels qui plaident en faveur de l’acte antisémite sont escamotés. Où l’antisémitisme propre aux intégristes islamistes est tu.
Et demandons-lui, à Louise Couvelaire, ce qu’il lui faut pour qu’elle consente à déceler dans un assassinat un soupçon de haine contre les juifs. Allez, soyons braves : un crime antisémite.
Parce que nous sommes nombreux à avoir de plus en plus honte de cette France où ce sont toujours des Juifs qui s’y collent, aux affaires de ce type : Yvan Attal. Boujenah. Joann Sfar. Toi. Lui. Elle. Moi.
[1] 17 décembre.
Sarah Cattan
Je vous suggère de demander un droit de réponse au » Monde » car vos arguments démontrent parfaitement les allégations pernicieuses d’une journaliste préoccupée à aller dans le sens des lecteurs et de la ligne directrice du média dans lequel elle écrit. C’est le danger qui nous menace, car pour diverses raisons, de nombreux journalistes ont une grille de lecture biaisée qui banalise ou déforme les faits pour instiller le doute ou pire dans l’esprit de leur lecteurs ou auditeurs.
Votre article est remarquable!
J’ai très souvent écrit aux successifs Directeurs du « Monde »pour des articles suintant l’antisionisme ,l’antisemitisme.
Le lecteur a raison:il faut rendre publique votre article ;bien évidemment l’envoyer et au Directeur du Monde et à cette effrayante « journaliste!au ministre de la justice,et pourquoi pas à Mr Macron.
Si Tribune juive demande un droit de réponse, Tribune juive l’obtiendra et je suis prête à resserrer ma contre-argumentation pour en faire un article percutant.
On a la sombre impression que les institutions, les médias, la société ont élevé le curseur des critères pour qualifier un acte terroriste et (ou) antisémite surtout quand il est individuel, n’est ce pas une façon de rendre « honnête et légal » l’illégalité et la malhonnêteté intellectuelle ?
De plus, la psychiatrisation dans l’approche des bourreaux est un gisement énorme pour se défausser du réel tant de la part de leurs proches ou défense que de la part des magistrats du siège
Ce qui est encore plus triste, c’est la non prise en compte de ces actes dans les statistiques présentées chaque année donc des annonces du politique anesthésiantes sur une non montée en puissance de l’antisémitisme ou du terrorisme !!!
Bien à vous tous.
PS. l’article du Monde a été mentionné sur le plateau de LCI.
http://www.sudouest.fr/2018/01/20/angouleme-16-trois-hommes-mis-en-examen-pour-extorsion-torture-et-actes-de-barbarie-4128301-813.php
http://www.charentelibre.fr/2018/01/19/trois-charentais-ecroues-pour-des-actes-de-torture-et-de-barbarie,3196388.php
C est un acte barbare et antisemite ! il faut juger l assassin! que la justice soit faite! Ou sont les valeurs de la Republique? Ma Pauvre France! on attend le verdict! Que la Memoire de Sarah Halimi soit benie!
Je ne suis pas juif. Je fais partie de ces « ignobles laicards » dénoncés il y a quelques jours encore par la même « journaliste ». Merci pour cet article.