Tribune Juive

Quand le Conseil d’État flirte avec l’Islam Politique, par Yves Mamou

Le 25 octobre 2017, le Conseil d’État, la plus haute cour administrative de France, a ordonné le retrait d’une croix catholique posée au sommet d’une statue du pape Jean-Paul II sur une place publique à Ploërmel, en Bretagne. Le Conseil a estimé que cette croix violait le caractère laïque de l’Etat. Pas la statue de l’ex-pape Jean-Paul II ; juste la croix posée au-dessus.

Les médias sociaux, en France et à l’étranger – en particulier en Pologne où Jean-Paul II est né – ont immédiatement réagi : comment la plus haute magistrature d’un pays longtemps considéré comme la « fille aînée de l’Église catholique » pouvait-elle demander le retrait d’une croix chrétienne dans un petit village que personne ne connaissait avant cet incident?

Le Conseil d’État est une instance juridique indépendante qui a compétence sur les libertés civiles, la police administrative, les impôts, les marchés publics, la fonction publique, la santé publique, les règles de concurrence, le droit de l’environnement et la laïcité pour ne citer que quelques-unes de ses zones de compétence Le Conseil d’État est également, comme son nom l’indique, le principal conseiller du gouvernement. Chaque fois qu’un ministre ou un premier ministre a une décision politique difficile à prendre, il demande l’avis du Conseil d’État. Lequel fait généralement autorité.

L’immense respect qui entoure le Conseil d’État a rendu aveugle les observateurs sur un point : sur toutes les questions liées à l’immigration et à l’islam, le Conseil d’État agit en institution islamo-gauchiste dédiée à la défense de l’immigration musulmane et à la défense du signe islamique en France. Et ce depuis quarante ans.

Quelques exemples :

La liste ci-dessus n’est pas exhaustive, mais les avis et arrêts du Conseil d’État en faveur de l’islam, de l’islamisme ainsi que les blocages de toute tentative de régulation de l’immigration ont eu et gardent un caractère systématique.

Pourquoi le Conseil d’État agit-il ainsi ? Une question à laquelle il est difficile de répondre. Les élites administratives françaises seraient-elles devenues adeptes d’une idéologie mondialiste qui bannit les frontières et défend les « droits de l’homme » contre les droits du citoyen ?

Pensent-elles que les musulmans sont persécutés en France comme les juifs ont pu l’être à partir des années 1930 ?

Détestent-elles leur pays au point de penser que le territoire national est un parking d’autoroute ouvert à qui veut bien s’y installer ?

Cherchent-elles la « rédemption » après que la France ait colonisé une partie de l’Afrique et l’Afrique du Nord, oubliant que l’islam a colonisé le Moyen-Orient, l’Empire chrétien byzantin, l’Afrique du Nord, la Grèce, une grande partie de l’Europe de l’Est et de l’Asie, Chypre du Nord et l’Espagne ?

Est-ce un mélange de toutes ces raisons et culpabilités ? Ce qui est certain, c’est qu’après la collaboration de l’État français avec les nazis pendant la seconde guerre mondiale, les juges du Conseil d’État flirtent lourdement avec une autre idéologie totalitaire : l’islam politique.

Yves Mamou, auteur et journaliste, a travaillé pendant deux décennies au journal Le Monde. Il achève un livre sur les collabos et idiots utiles de l’islamisme en France, qui sera publié en 2018.

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