Tsahal n’avait jamais autant enrôlé de femmes dans ses unités combattantes que lors des deux dernières périodes de recrutement.
Pendant l’année écoulée, 2700 femmes ont été enrôlées dans des unités combattantes, a indiqué dimanche un officier à des journalistes, se référant aux chiffres publiés après le recrutement de novembre.
Mars et novembre sont les deux principales périodes de recrutement des appelés dans l’armée israélienne. Le service militaire obligatoire est de deux ans et huit mois pour les hommes et de deux ans pour les femmes. La plupart des recrues combattantes servent dans des unités mixtes.
L’officier a souligné que dans les garde-frontières la proportion de femmes est passée de 15% à 35% en trois ou quatre ans. Concernant la conscription des juifs ultra-orthodoxes, il a indiqué que le but fixé par le gouvernement, de 3200 ultra-orthodoxes enrôlés, n’avait pas été atteint puisqu’en 2017 seulement 2850 ont accepté d’accomplir leur service militaire.
Débat sur le service des ultra-orthodoxes
Le service militaire des ultra-orthodoxes fait depuis longtemps débat en Israël et est régulièrement à l’origine de heurts entre des membres de cette communauté (environ 10% de la population israélienne) et la police.
Une décision début septembre de la Cour suprême statuant que les ultra-orthodoxes devaient accomplir leur service militaire comme les autres, et l’arrestation de plusieurs d’entre eux qui ne s’étaient pas présentés aux centres de conscription, ont provoqué des manifestations ces dernières semaines. L’application de la décision de Cour suprême a toutefois été reportée d’un an.
L’officier a ajouté qu’il y avait une «hausse générale continue» du nombre d’ultra-orthodoxes dans l’armée qui s’était établie à 15% entre 2016 et 2017, en raison notamment de la croissance démographique importante de cette population.
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