Le gouvernement israélien, qui avait menacé de rompre son partenariat avec le Giro suite à la mention d’un grand départ à «Jérusalem-Ouest», a obtenu gain de cause.
La réaction des organisateurs du Giro 2018 ne s’est pas fait attendre. Mercredi soir, deux ministres du gouvernement israélien s’étaient offusqués de la mention de «Jérusalem-Ouest» lors de la présentation officielle du parcours, avançant dans un communiqué qu’«à Jérusalem, la capitale d’Israël, il n’y a pas d’est ou d’ouest : il n’y a qu’un seul Jérusalem unifié». Évoquant «une rupture des accords», ils avaient même fait savoir que «si l’écriture en change pas, le gouvernement israélien ne sera pas partenaire de l’événement».
RCS Sport, le groupe organisateur de la course qui s’élancera de la ville sainte le 4 mai 2018, s’est empressé d’éteindre l’incendie via un autre communiqué publié ce jeudi. «Nous tenons à préciser que le départ du Giro d’Italia 2018 sera donné de la ville de Jérusalem, y est-il écrit. Lors de la présentation du parcours 2018, certains contenus techniques disposaient de la mention «Jérusalem Ouest», étant donné que la course se déroulera logistiquement dans cette zone de la ville. Ce libellé particulier, dépourvu de toute valeur politique, a été retiré de tout document relatif au Giro d’Italia.»
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