Ces jours-ci, les médias israéliens consacrent de nombreux articles, commentaires, et débats à cette fameuse résolution 181 adoptée par l’ONU, il y a tout juste 70 ans.
Dans l’enceinte du Palais de verre, en présence du vice-président des Etats-Unis, une cérémonie solennelle et symbolique s’est tenue pour célébrer ce vote historique.
Une confirmation du rôle positif d’Israël au sein de la communauté internationale, et un constat des bonnes relations diplomatiques que nous avons aujourd’hui avec 161 Etats de la planète.
Soulignons que la Résolution 181 fut votée en 1947 par 33 pays contre 13 et 10 abstentions, dont celle de la Grande Bretagne. Tous les pays arabes votèrent contre, sapant ainsi une décision de l’ONU, refusant tout compromis et partage, en préférant la poursuite des hostilités, la haine du Juif et la guerre permanente.
Comment les leaders arabes de l’époque ont-ils été si stupides et aveugles et n’ont pas saisi l’ultime occasion du siècle ? N’ont pas profité de la seule et unique alternative de réconciliation entre Juifs et Arabes, adoptée par l’ONU et encouragée par les quatre puissances de l’époque, notamment par l’Union soviétique et la France, deux ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale ?
Plus grave encore, l’adoption du plan de partage et la création de l’Etat d’Israël avant la guerre aurait sans doute épargné la vie de millions de victimes et changé le cours de l’Histoire.
Pourtant, cette résolution tardive qui déclencha une véritable explosion de joie et d’allégresse dans les rues de Jérusalem et Tel-Aviv n’avait pas été acquise facilement par une partie de la population locale. Les ultrareligieux refusaient la feuille de route sioniste, l’extrême gauche craignait la vulnérabilité du nouvel Etat, et préférait attendre la venue de nombreux immigrants, tandis que la Droite révisionniste souhaitait un Etat sur les deux rives du Jourdain. Cependant, malgré les réticences, et contrairement aux Arabes, tous acceptèrent le compromis et le verdict du gouvernement provisoire.
La Résolution 181 est donc le résultat logique et diplomatique des efforts inlassables des dirigeants sionistes depuis le Congrès de Bâle de 1897, et par la suite, celle de la Déclaration Balfour de 1917. Le résultat de ces efforts a atteint son apogée le 14 mai 1948, avec la proclamation officielle de l’Etat d’Israël.
Depuis 70 ans, les Palestiniens sont mis à l’épreuve sans résultats tangibles. Dans le temps et dans l’espace, ils demeurent méfiants et hostiles, toujours en retrait de la modernité et du progrès. Leurs leaders poursuivent le même narratif de 1947, celui de la Nakba, et de la délégitimation. Ils déforment et manipulent sans scrupule les vérités et les documents historiques. 70 ans après, il est bien regrettable de constater la mauvaise foi et le double langage. Ce manque de courage et de vision qu’avaient les fondateurs de l’Etat juif.
Un changement fondamental de la politique désastreuse des Palestiniens est impératif comme l’acceptation, sans aucune équivoque, de l’existence de l’Etat juif au sein du monde arabe. Seulement ainsi, on pourra redonner espoir à un éventuel nouveau partage. Un refus systématique de leur part prolongera le conflit et plongera les Palestiniens dans le désespoir et la terreur.
Dans ce contexte, ils attendront encore de nombreuses années pour voir naître leur Etat indépendant, tandis qu’Israël se prépare à célébrer, en grande pompe, son 70ième anniversaire.
Pour l’heure, nous attendons impatiemment le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, cette Ville sainte trimillénaire et notre unique capitale, dont la Résolution 181 évoquait injustement l’internationalisation.
Freddy Eytan
Les arabes se fichent de ces arguments car pour eux c’est aussi la décision de l’ONU qui est illégitime, ainsi que la “Déclaration Balfour” et tout ce qui a un rapport avec la création d’un “foyer” ou État Juif venant des européens sur une terre qu’ils considèrent comme arabo-islamique…
Les Néo-Palestiniens se fichent … dites-vous, mais, “nolens volens” (en Latin),- bon gré mal gré, en Français -, ils finiront par se rendre à l’évidence.
D’autant que la situation géo-politique du Moyen-Orient, en ce moment, fait penser à des avancées concrètes entre Israël et la Ligue Arabe.
Quoi qu’il en soit, l’article de Freddy Eytan est clair et précis.