Malgré une condamnation à deux mois de prison ferme pour des propos antisémites, négationnistes et révisionnistes, 8000 personnes sont venues acclamer le nouveau spectacle de Dieudonné intitulé « la guerre » donné ce dimanche 19 novembre à Marseille.
Le même week-end étaient découverts, dans le 6ème arrondissement de Marseille, le mot « Juif » tagué sur des murs, des devantures de magasins ou des stores de garages. Sans établir un lien de cause à effet entre ces deux événements, on ne peut que constater leur troublante unité de temps et de lieu et, surtout, le peu de réactions qu’ils ont engendré de la part de la classe politique locale.
La responsabilité de tous est engagée
Au-delà des élus, c’est bien la responsabilité de tous qui est engagée. Celle de celui qui monte sur scène, celle de ceux qui ne lui ont pas interdit de le faire, et bien entendu celle de ceux qui, comme l’a justement rappelé l’ancien Premier ministre Manuel Valls « sont venus assister au spectacle d’un raciste et d’un antisémite qui incite à la haine ».
Quant à ceux qui ont tagué le mot « Juif » sur des devantures de magasins, comment ne pas considérer l’abominable symbole que représentent de tels actes face à l’Histoire, et qu’ils engagent non seulement la responsabilité de ceux qui les ont commis, mais aussi celle de ceux qui les constatent là encore sans réagir, quelques jours à peine après la commémoration de la « nuit de cristal » du mois de novembre 1938.
Il faut une réponse politique et citoyenne
Marseille, ville multiculturelle, a longtemps été tenue à l’écart des tensions que le reste de la France a pu connaître. Mais aujourd’hui ce modèle du vivre ensemble montre ses limites. Même si des expériences riches à partir du tissu associatif et génératrices d’espoir ont pu voir le jour, il est impératif qu’une voix courageuse unissant politiques et membres de la société civile puisse s’exprimer sans tabou pour remettre l’intérêt républicain et tous les citoyens au centre de la problématique.
La lutte contre le racisme et l’antisémitisme sont trop importants pour les laisser aux seules victimes
La lutte contre le racisme et l’antisémitisme sont des sujets trop importants pour que cette tâche, ô combien difficile, soit laissée aux seules personnes qui en sont les victimes directes. Car à travers ces exactions, c’est bien la République toute entière qui est visée et mise en danger.
La laïcité que les pères fondateurs n’ont pas voulu enfermer dans une définition corsetée, est cet espace privilégié qui permet à chacun d’exister pleinement tout en respectant autrui. Et c’est l’outil que nous devons utiliser pour préserver ce fragile équilibre entre le collectif et l’individuel, et assurer la cohésion de notre société. Cela exige que nous adoptions des règles communes et respections des interdits, et qu’une autorité publique s’exerce sans faillir, y compris bien entendu pour mettre en œuvre des actions de fond au travers de l’éducation, de l’information, de la culture, et qu’elles s’exercent dans la durée.
La banalisation du mal
Lorsque des actes racistes et antisémites sont perpétrés sans réaction adaptée, le danger est aussi que leur répétition ne finisse par les faire considérer comme la norme. Une norme qui nous dispenserait de réagir. Nous y sommes déjà lorsque l’on constate que ce qui choque maintenant le plus souvent, c’es d’oser condamner le mal et ses auteurs.
Nous n’avons d’autre choix que d’affirmer collectivement que ce n’est pas de dire la vérité qui est clivant, mais de se taire ou de regarder ailleurs.
Laurent Lhardit, Conseiller PS du 3ème secteur de Marseille
Hagay Sobol, Conseiller PS du 6ème secteur de Marseille
Citoyen français, non juif, je m’engage depuis très longtemps dans ce combat, je DIS et croyez moi, on me traite comme un « illuminé » même parfois par les lecteurs juifs de Tribune Juive….je ne vous explique pas mes ex-collègues ou amis….assez de « Je »….la société, la classe politique, l’intelligentsia sont désespérants de lâcheté….oui, il faut une prise de conscience citoyenne et sortir du marécage du politiquement correct, designer les coupables, les responsables, les collabo…qui me font penser au parcours nauséabond de Jacques Doriot…mais « chut », il ne faut pas citer les personnages du passé à tort et à travers…
Bien à vous tous.
Dieudonne n est pas anti-sémites car il comptatie avec la souffrance et impossible sort des Palestiniens qui sont des vrais sémites eux, les 90 pour cent de juifs sont des Khazars, européens ou berbères de Khaina, donc des convertis, selon historien, Shlomo Sand, il dit que les vrais descendants des Hébreux sont, en fait, parmi les Palestiniens convertis a l Islam. Les seuls sémites juifs sont les Misrahi et ils dérangent personne, pareille pour les Falacha! Au contraire, ces derniers sont eux même victimes du racisme et du mépris des Khazars du Caucase et des Ashkénazes! Mille enfants sépharades ont été irradiés dans les années 50 par un ministre de santé ashkenaze pour « soigner la teigne » et de nos jours, il y a eu la pilule d avortement pour les femmes Falacha pour limiter des bébés juifs noirs! Pour en revenir à Dieudonne il est contre le fait qu on occulte la souffrance des esclaves noirs et celle des autres peuples, comme le genocide des Arméniens ou la nakba des Palestiniens en parlant que de l holocaust, pour lequel ce ne sont pas les Allemands qui payent mais les Palestiniens! Vous devriez écouter les vrais Juifs, les Rabbins de Naturai Karta qui suivent vraiment la Torah et non pas une idéologie nationaliste sans Dieu et contre la Torah car vous devez attendre la venue de Mashiah qui vous donne la terre promise et pas suivre un Ashkénaze, le banquier Rothschild qui s est pris pour Dieu et a acheté Lord Balfour!
@zora marko : vous nagez en pleine démence ! Tout ce que vous dites est un tissu d’inepties et de contre vérités !
Soignez vous !
Zora Marko,
Désolé de vous contredire. Vous instrumentalisez la génétique à des fins politiques.
Bien au contraire, il existe une très grande proximité génétique entre les juifs Sépharades et Ashkénaze, même s’il existe des spcifictés. Cela est vrai pour le génome normal et pour les mutations délétères fondatrice prédisposant à des maladies (ex: cancers du sein et de l’ovaire) avec un ancêtre commun. Ce qui signe une origine commune sans exclure pour autant un apport génétique extérieur. Cela est vrai pour toutes les populations du monde !
Si l’on compare ces deux populations à d’autres populations juives ou du Proche-Orient (Bédouins, Druzes ou arabes israéliens), ont retrouve également une grande proximité génétique en faveur de l’appartenance commune au groupe sémitique.
Le mot antisémitisme a été forgé en Europe pour désigner explicitement les Juifs comme éléments fondamentalement étranger même s’ils sont assimilés. « Le juif ne peut être un vrai français, allemand puisqu’il est d’origine étrangère et que c’est inscrit dans ces gènes… »
Mais au delà de tout, le fait juif n’est pas génétique. Il suffit de lire la Bible. A plusieurs passages il est signalé que des groupes extérieurs ont rejoint les hébreux et cela depuis Abraham.
Le fait Juif est avant tout culturel et l’appartenance à une histoire commune.
En voulant racialiser et introduire la génétique, vous ne faite pas autre chose que ce qu’on fait les nazis.
Répéter un mensonge n’en fait pas une vérité.
Cher Jacques Petit-Jean,
Merci pour votre soutien. La barbarie ne s’impose que lorsque les digues des valeurs républicaines cèdent.
Soyons fort !