La Bibliothèque nationale d’Israël a signé mardi 7 novembre un accord visant à récupérer les copies numériques des milliers de manuscrits et livres hébreux perdus depuis un siècle.
En 1917, à la suite de la mort du baron, sa veuve vend la précieuse collection à des juifs sionistes afin de la transférer à Jérusalem, dans l’institution qui deviendra la Bibliothèque nationale. Les événements de la Révolution russe empêchent ce transfert et depuis, les manuscrits sont conservés à la Bibliothèque d’Etat de Russie. Des microfilms de ces ouvrages religieux, scientifiques ou artistiques, vieux d’une centaine d’années pour certains, avaient été créés dans les années 1990 à l’usage de la bibliothèque israélienne.
« Notre objectif est de rendre ces manuscrits accessibles à tous gratuitement et partout à travers le monde », a indiqué à l’AFP Aviad Stollman, responsable des collections à la Bibliothèque nationale d’Israël. Dans les années 1950, la bibliothèque israélienne avait entrepris un chantier de collecte des manuscrits hébreux à travers le monde. En soixante ans, elle estime avoir retrouvé près de 50000 écrits hébreux dans 40 pays différents. Les microfilms et originaux récoltés font désormais l’objet d’une numérisation pour constituer la collection numérique.
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