Le chanteur israélien s’est produit en solo dans l’auditorium de notre journal, et vous pouvez écouter et regarder ce concert privé.
On ne s’est jamais remis de notre première rencontre avec Asaf Avidan. C’était une nuit d’avril 2011, dans une petite salle du Printemps de Bourges. Soudain le chanteur israélien, originaire de Tel Aviv, alors accompagné de son groupe The Mojos, nous électrisait avec sa voix inouïe, capable de partir dans des aigus vertigineux tout en déployant une puissance sidérante, digne d’un groupe de métal, tel un fils caché de Robert Plant et Janis Joplin. Un choc d’autant plus inattendu que son disque de l’époque, trop démonstratif, ne nous avait pas emballés.
Je ne me suis jamais remise de ma première rencontre avec Asaf Avidan. C’était le 12 avril 2011 à l’Epicerie Moderne, une salle de concert à Feyzin, pas loin de Lyon. Un choc pour cette voix inouïe…. Une soirée magique. Un coup de foudre musical.
Puis, on a appris à connaître Asaf Avidan qui a continué en solo, en produisant des albums de plus en plus sobres, de plus en plus enthousiasmants, ponctué par un tube mondial malgré lui. Un remix de sa chanson « Reckoning song » par le DJ allemand Wankelmut, numéro un dans de nombreux pays en 2012 et qui cumule aujourd’hui 194 millions de vues sur Youtube. Asaf Avidan l’a d’abord rejeté avant de profiter de cette porte ouverte sur son univers singulier. Un musicien sur le tard, fils de diplomate, d’abord réalisateur de films d’animation avant de composer à la suite d’une rupture.
Depuis cette soirée, j’ai appris à connaître Asaf Avidan, à l’aimer en solo comme je l’avais aimé avec les Mojos. Le remix de “Reckoning song” l’a fait connaître au monde entier, mais ce n’était pas Asaf Avidan. Petit à petit, il s’est imposé sur la scène mondiale, et là, j’attends la sortie de son dernier album, écoutant les singles qui sortent, et ne me lassant pas des opus plus anciens.
« Les histoires d’amour finissent mal en général », dit la chanson. Avec Asaf Avidan, elles nourrissent surtout des disques qui font du bien. A l’image de « The Study on Falling », son 4e album solo qui sort ce vendredi, merveille où le chanteur guitariste de 37 ans, explore la musique américaine folk, blues, country, le style Americana cher à Johnny Cash, Willie Nelson que l’on entend dans ses magnifiques « My old pain », « Green and blue » ou « Holding on to yesterday ». On pense aussi régulièrement à Leonard Cohen sur certaines compositions dépouillées et élégantes comme « To love another » ou « The Golden Calf ». Un disque envoûtant dont Asaf Avidan interprétera quelques extraits lors de son live exceptionnel ce lundi en public dans l’auditorium du Parisien. Une prestation à suivre sur notre site internet et notre page Facebook à partir de 14h30.
Asaf Avidan « The Study on Falling ». Sortie vendredi 3 novembre. En concert le 6 novembre à Lille, le 8 à Strasbourg, le 10 à Clermont-Ferrand, le 12 à Nantes, le 14 au Havre, les 16 et 17 à Paris à l’Olympia, le 20 à Villeurbanne, le 21 à Marseille.
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