Billet de Gil Taieb. Au palais de justice de Paris : 2 procès qui marqueront

Alors que nous vivons chaque minute du procès Merah et que les témoignages se succèdent et nous rappellent comment l’horreur de l’idéologie islamique sème la mort, le tribunal correctionnel de Paris offre une victoire à ceux qui le 20 juillet 2014 à Sarcelles ont déferlé telle une horde sauvage vers la synagogue de Sarcelles au cris de « mort aux juifs ».

Je revois ces visages de haine, ces hommes armés de bâtons, de haches, incendiant tout ce qui se trouvait sur leur chemin.

J’ai dans la tête les cris de haine appelant à détruire Israël et à tuer les juifs.

J’ai encore présent à l’esprit cette merveilleuse jeunesse juive venue comme un seul, défendre sa synagogue.

J’ai encore dans la tête cette Marseillaise chantée par notre jeunesse répondant aux hurlements des terroristes
Je n’oublierai jamais le regard des forces de police écoutant nos enfants chanter La Marseillaise Les loups hurlaient et notre jeunesse, fière, forte et unie était debout !

Je me souviens de ce jour !

La France avait devant elle ses enfants, ceux qui sans complexe aiment la France et sont fiers de leur histoire, de leurs valeurs et de leurs racines juives riches de 5000 ans d’histoire et en face ceux qui n’ont que Haine dans le cœur, ceux qui veulent et n’aspirent qu’à « niquer la France » Le Maire de Sarcelles, François Pupponi, était à nos côtés et au nom des valeurs républicaines qu’il incarne a géré ce véritable chaos.

Ceux qui étaient là n’oublieront jamais !

Les instigateurs devaient payer !

Nul doute dans nos esprits républicains.

Mais cette semaine un tribunal a cédé, un jugement semblable à un acte de soumission a été rendu :

Ci dessous le compte rendu de cette décision unique :

François Pupponi (photo Wikipédia)

Le député et ancien maire a été condamné à verser 3 000 € de dommages et intérêts à Nabil Koskossi.
« Le jugement est tombé après deux ans de procédure. Ce mardi, en début d’après-midi, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu le député et ancien maire (PS) de Sarcelles, François Pupponi, « coupable de diffamation publique envers un particulier commis les 7, 21 et 22 juillet 2015 ». À l’énoncé du délibéré, Nabil Koskossi, à l’origine de la plainte à l’encontre de l’élu socialiste, était tout sourire. « C’est un soulagement, je suis fier d’avoir mené ce combat pour moi, pour ma famille, pour mon honneur, a-t-il réagi en sortant du tribunal. J’espère que cette condamnation fera jurisprudence pour les habitants lambdas qui se font diffamer parce qu’ils ont une forme d’engagement. Ce procès, c’est pour moi le pot de terre contre le pot de fer. »

Tout commence le 20 juillet 2014, quand Nabil Koskossi souhaite organiser une manifestation propalestinienne à Sarcelles. Interdit par le préfet, un rassemblement avait tout de même eu lieu et avait viré à l’émeute. Fin juillet, la mairie avait déposé plainte pour destruction et dégradation de biens privés ou menace contre le collectif de Garges-Sarcelles, dont Nabil Koskossi était le porte-parole. En avril, celle-ci a été classée sans suite par le parquet de Pontoise. Un an plus tard, sur son profil Facebook, à la suite d’un article du journal « Le Monde » citant Nabil Koskossi, François Pupponi indique avoir prévenu la journaliste « sur la nécessité de ne pas donner la parole à de tels individus qui bafouent les lois de la République et ses principes ». C’est notamment pour ces propos que l’ancien maire a été reconnu coupable de diffamation. Pas de condamnation en revanche, mais une relaxe concernant les propos tenus dans « Le Parisien » en réaction au classement de sa plainte. « Je suis sidéré de ce classement sans suite et que cette personne, proche de certains réseaux, puisse être dégagée de toutes responsabilités », avait-il déclaré.

François Pupponi, également condamné à verser 3 000 € de dommages et intérêts à Nabil Koskossi, ne compte pas en rester là. « Ma réaction est simple vive la France ! s’insurge l’élu. On a connu en juillet 2014 une manifestation à caractère antisémite avec des cris mort aux juifs. Depuis cette date terrible, la plainte (NDLR : de la ville) contre les organisateurs a été classée sans suite. Et maintenant c’est moi qui suis condamné pour diffamation, voilà la France d’aujourd’hui ! Je suis en colère. » L’élu insiste : « non seulement je vais faire appel mais on s’est aussi pourvu en cassation à la suite de la décision du tribunal de Pontoise. Je m’interroge sur la position de la justice. Les messages qu’elle me fait passer depuis 2014, c’est : taisez-vous. Je suis victime et c’est moi qui suis condamné. »

Le Parisien du 24/10/2017

Et voici la réponse de notre ami François Pupponi :

« La sentence est donc tombée. Je viens d’être condamné par le Tribunal correctionnel de Paris pour avoir diffamé M.. Nabil Koskossi.

Ce dernier est le responsable du collectif qui a voulu organiser le 20 juillet 2014 une manifestation pro-palestinienne à Sarcelles, manifestation qui a été interdite par la Préfecture du Val-d’Oise.

Confronté à cette interdiction, M. Nabil Koskossi se faisant le porte-parole du collectif a invité les personnes qui le souhaitaient à se regrouper non loin de la gare de Garges-Sarcelles afin d’obtenir d

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