Jusqu’à ce jour, Har Hadar symbolisait une certaine coexistence entre Arabes et Juifs. Ce paisible village de 4 000 habitants est installé sur un mont historique et stratégique, le plus haut de la région de Jérusalem.
Dans un décor pastoral, il est entouré de kibboutzim et d’hôtels touristiques et surplombe le célèbre village israélien-arabe d’Abou Gosh, où existe une communauté de moines au sein de l’Abbaye Sainte-Marie de la Résurrection.
Har Hadar est une « implantation » atypique non loin de la « ligne verte », où vivent notamment d’anciens militaires et des diplomates, dont certains sont même étrangers, et des observateurs de l’ONU.
Depuis plusieurs décennies, ce village accueille chaque jour plus d’une centaine d’ouvriers palestiniens des villages voisins. Ils font partie des activités municipales, sont employés principalement dans le bâtiment mais aussi dans le ménage quotidien des foyers, en recevant un salaire honorable et élevé. Ces ouvriers connaissent chaque famille, et chaque coin du village, et parlent parfaitement l’hébreu. On leur confie parfois les clés des maisons et la confiance régnait.
Les habitants d’Har Hadar voulaient prouver qu’ils pouvaient devenir le microcosme de la coexistence, un village exemplaire où Palestiniens et Israéliens vivraient en harmonie.
L’odieux attentat du 26 septembre 2017 a mis fin à cet esprit de bon voisinage et surtout de naïveté.
Soudainement la méfiance resurgit avec force et une question fondamentale est posée : Comment les Palestiniens souhaitent aboutir à la paix et à la coexistence, quand à Gaza et à Ramallah, leurs leaders se félicitent de l’assassinat de trois Israéliens et veulent relancer une nouvelle Intifada, tout en glorifiant « l’acte courageux » de l’auteur ? Comment ne pas être révolté par l’ingratitude mortelle de ces ouvriers qui tuent avec sang-froid leurs propres employeurs ? Pis encore, la famille de ce terroriste recevra en « récompense » plus de douze mille shekels par mois de l’Autorité palestinienne ! Incroyable mais vrai !
Au moment où une nouvelle tentative des Américains est en cours pour relancer le processus de paix, le gouvernement Nétanyahou devrait refuser toute concession tant que les dirigeants palestiniens ne mettront pas un terme définitif à l’encouragement des actes terroristes et à l’incitation à la haine sur les réseaux sociaux.
Freddy Eytan
« La méfiance resurgit… »
Elle n’aurait jamais du partir ni être en sommeil.
Depuis quand une hyène se transforme t-elle en agneau ?
Quand on sait l’enseignement qu’ils donnent à leurs enfants, les camps d’été qu’ils organisent, les vidéo pour apprendre à égorger les Juifs, et j’en passe, et des moins bonnes hélas, la méfiance ne peut pas, ne doit pas diminuer.
Question de survie.
Cette situation dramatique , existait en algerie ou la cohabitation n etait qu illusion , on massacrait le Juif , comme aujourd hui , parfois avec l assentiment de l armme francaise postee a proximite.
Les massacres de Juifs en Israel , me font penser , au comportement ignoble des europeens aujourd hui !
On ne peut qu’approuver, dans leur totalité, les propos exprimés par Freddy Eytan au dernier paragraphe de sa chronique.