Lecture de la Torah

Après cela, La Torah, qui date de 1908, a été déroulée par Alain Lévy, rabbin lettré (qui sait lire la Torah). Il a donné quelques explications sur cet objet sur lequel est inscrit le Pentateuque en hébreux, les cinq livres de l’ancien Testament. Deux gros rouleaux enroulent le texte rédigé à la main sur du parchemin. Le document ne comporte que les consonnes des mots.

La Torah est lue le samedi à la synagogue, le jour du shabbat, mais aussi les jours de fête juive ou encore le lundi et le jeudi matin. Le texte a ensuite été remis dans son tabernacle, accompagné de la voix du cantor André Mertz, et à l’orgue.

Dégustation casher

Alain Lévy a poursuivi la manifestation en présentant des objets du culte ainsi que leur fonction. Il n’a pas manqué de présenter les nombreuses spécificités de cette synagogue : la plus singulière est très certainement la chaire de prêche qui s’y trouve comme dans les églises catholiques. « Cette chaire serait une référence à la religion catholique, à une époque où les juifs de la ville voulaient s’intégrer dans la vie de la cité. C’est du moins l’hypothèse qu’a émise Antoine Schrub, archiviste et conservateur du musée de Phalsbourg aujourd’hui disparu. D’ailleurs, lors de l’inauguration en 1857, les représentants de toutes les obédiences avaient été conviés et étaient venus », a expliqué Michelle Kittel.

Après cela, le public a pu partager le verre de l’amitié et quelques agapes casher.

Le public était un peu moins nombreux pour la visite du cimetière israélite, situé à l’entrée du Brunnenthal. Paul Kittel a présenté les sépulcres de personnalités qui se sont illustrées dans l’histoire de la ville : notamment le rabbin Sichel, fidèle ami de l’Ami Fritz dans le roman d’Emile Erckmann.

Source republicain-lorrain