La désastreuse élection présidentielle a sérieusement affaibli l’esprit national, l’esprit républicain et la morale publique.
Nous sommes tous responsables et l’action politicienne de nombreuses organisations juives a nui à la communauté juive.
Le juste attachement des Français juifs à Israël et la lutte contre l’abaissement systématique d’Israël ont fait oublier que l’antisémitisme français doit rester la préoccupation dominante et la menace principale, sans être automatiquement lié à Israël ou la Cisjordanie.
Une communauté juive française existe sans esprit de communautarisme. Un peuple juif existe dont les juifs français font partie, sans esprit de séparation.
Quand la violence antisémite frappe une nouvelle fois des juifs français, on ne peut admettre que la presse, des politiciens, le ministre de l’intérieur dans sa fonction officielle, parlent de français de « confession juive ». Le mot « juif » est-il devenu un mot honteux? Devons-nous considérer les juifs français comme « israélites », désignation des mesures antisémites de Vichy?
Le judaïsme est une culture civile et religieuse. Nous devons le défendre pour défendre la civilisation française qui unit nos cultures historiques.
Cela est particulièrement important quand un esprit apatride, pseudo européen, menace notre pays, et quand l’antisémitisme développe à nouveau son action violente, inspirée par la fusion de tous les juifs en une seule personne, sans identité et sans humanité, couverte du masque collectif des vieilles légendes antisémites et dont la destruction serait un phénomène historique inévitable.
Olivier Comte
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