L’aviation israélienne a bombardé jeudi matin une position de l’armée syrienne près de Mesyaf, dans la province d’Hama, annonce l’état-major syrien dans un communiqué qui fait état de deux morts et de dégâts matériels.
Des raids aériens israéliens menés avant l’aube contre une infrastructure militaire ont fait deux morts, jeudi 7 septembre, dans l’ouest de la Syrie, région où le régime est accusé de développer des armes chimiques, a rapporté l’armée syrienne.
“Des avions de guerre israéliens ont tiré à 2h42 (23h42 GMT) des missiles depuis l’espace aérien libanais, ciblant une de nos positions militaires à proximité de Mesyaf, et ont provoqué des dégâts matériels et la mort de deux membres du site”, a affirmé l’armée dans un communiqué.
Mesyaf est une localité située à environ 60 km à l’est de la ville côtière de Tartous, où l’allié russe du régime de Bachar al-Assad compte une base navale. L’armée syrienne dispose pour sa part d’un site militaire au nord de Mesyaf qui comprend un camp d’entraînement et une branche du Centre de recherches et d’études scientifiques de Syrie (SSRC).
La Syrie accusée d’avoir menée une attaque chimique à Khan Cheikhoun
Les États-Unis ont accusé le SSRC de développer du gaz sarin, une arme qui selon l’ONU a été utilisée pour une attaque chimique meurtrière sur la localité syrienne de Khan Cheikhoun le 4 avril.
Le gouvernement syrien a, de son côté, dénoncé les accusations de recours à l’arme chimique à Khan Cheikhoun comme “des fabrications” et l’armée syrienne ne fait pas mention du SSRC dans son communiqué publié jeudi matin.
Depuis Ramala, le «Fatah», parti du président de l’Autorité palestinienne (Abas), rend hommage à l’attentat qui a coûté la vie lors des jeux olympiques de Munich de 1972 à onze athlètes israéliens et un policier allemand. Le caractère éthique du parti du président Abas est ainsi à nouveau exprimé publiquement et médiatiquement.
Le même président Abas déclare assumer une «responsabilité sociale» par le versement d’indemnités aux terroristes palestiniens condamnés.
A la frontière israélo-libanaise, les gouvernements libanais (HARIRI) et israélien (NETANYAHU)luttent séparément depuis des années pour l’arrêt des violations par la milicie Hezbola armée et financée par l’Iran des accords internationaux de pacification frontalière sous les yeux de la force intérimaire chargée de les empêcher (FINUL). A l’initiative des Etats Unis d’Amérique, le conseil de sécurité des Nations unies (ONU) modifie le statut de la FINUL afin que les provocations du Hezbola soient au moins désormais notifiées et publiées.
Le Secrétaire général de l’ONU s’est indigné publiquement des violations par le Hezbola des dispositions de maintien de la paix à la frontière et s’est étonné de la passivité de la FINUL
Ces deux éléments illustrent l’atmosphère délétère qui règne au Proche-Orient sur fond de guerres. Ils illustrent également la capacité internationale à rectifier quand elle le veut les situations qui violent le Droit international public comme le fait le Hezbola grâce à d’inavouables complicités.