Ces trois attaques sont survenues dans un contexte de multiplication des attentats djihadistes en Europe.
Un homme a agressé des soldats au couteau vendredi à Bruxelles en criant “Allah Akbar” avant d’être abattu, une attaque qualifiée de “terroriste” par le parquet, et un autre a été arrêté à Londres après avoir blessé des policiers devant le palais de Buckingham.
Ces deux attaques sont survenues dans un contexte de multiplication des attentats djihadistes en Europe, alors qu’une grande manifestation pour la paix était prévue samedi après-midi à Barcelone, une semaine après les attentats de Barcelone et de Cambrils qui ont fait 15 morts et plus de 120 blessés les 17 et 18 août.
Il avait “crié deux fois Allah Akbar”
A Bruxelles, “nous pensons qu’il s’agit d’une attaque terroriste”, a dit à l’AFP une porte-parole du parquet fédéral belge.
L’assaillant, contre lequel les soldats ont fait usage de leurs armes à feu, “est décédé”, a-t-elle ajouté. Il avait “crié deux fois Allah Akbar” (Dieu est le plus grand en arabe) en attaquant deux militaires, dont l’un a été “légèrement blessé”.
Des médias belges ont affirmé que l’assaillant était d’origine somalienne et âgé d’une trentaine d’années.
L’attaque a eu lieu peu après 20h sur un boulevard en plein centre de la capitale belge, à proximité de la Grand Place, l’une des zones “sensibles” où patrouillent des militaires armés, en raison de la menace terroriste en Belgique. Cette présence avait été renforcée après les attentats du 22 mars 2016, qui avaient fait 32 morts dans la capitale belge.
“J’ai entendu des cris et directement deux coups de feu”, a dit à l’AFP Yohan (il n’a pas souhaité donné son nom de famille), qui se trouvait vendredi soir sur une terrasse proche du lieu de l’attaque à Bruxelles. Il ajoute avoir vu, en s’approchant, “un militaire qui saignait à la main et un homme à terre” qui “portait la barbe et avait aussi une capuche”.
La Belgique a été la cible en mars 2016 d’un double attentat par des kamikazes se réclamant de l’Etat islamique (EI), qui a fait 32 morts et plus de 150 blessés, la pire attaque terroriste jamais commise en Belgique.
Et depuis, elle a été le théâtre de plusieurs agressions contre des militaires ou des policiers. Un Algérien vivant en Belgique avait notamment attaqué à la machette et blessé le 6 août 2016 deux policières à Charleroi (sud) aux cris de “Allah Akbar”, avant d’être abattu, une attaque revendiquée par l’EI.
“Les policiers ont remarqué un grand couteau”
A Londres, la police a indiqué dans la nuit que l’homme arrêté pour l’attaque devant le palais de Buckingham était détenu dans le cadre du “Terrorism Act 2000”, la législation antiterroriste britannique. Il aurait entre 20 et 30 ans.
Il a stoppé sa voiture vers 20h35 locales (19h35 en Franec) près d’un véhicule de police devant le palais, où ne se trouvait pas la reine Elizabeth II – elle est dans sa résidence écossaise de Balmoral.
“Les policiers ont remarqué un grand couteau dans sa voiture et sont allés l’arrêter”, selon le communiqué de la police britannique. “Au cours de l’opération d’interpellation, deux policiers ont été légèrement blessés au bras”. Ils ont reçu des soins dans un hôpital, qu’ils ont pu quitter quelques heures plus tard.
“L’action rapide et courageuse des deux agents a permis que le suspect soit interpellé très rapidement”, a déclaré un policier, Guy Collins. “Aucun membre du public n’a été impliqué” dans l’incident, a-t-il ajouté.
D’autres attaques ou tentatives présumées ont eu lieu récemment ailleurs en Europe.
En Finlande, une attaque au couteau, également qualifiée de terroriste, avait fait deux morts et huit blessés le 18 août.
Aux Pays-Bas, un concert du groupe de rock américain Allah-Las a été annulé mercredi soir à Rotterdam sur la foi d’une information “concrète” reçue d’Espagne sur un projet d’attentat. Mais les doutes sont apparus quant à l’authenticité de cette menace et la presse néerlandaise évoquait vendredi la piste d’un éventuel canular.
En revanche en France, que des déséquilibrés…
Un déséquilibré s’en est pris, ce matin, à des passants qu’il a attaqués au couteau à Marseille, le premier cours Pierre Puget à 6h30, le second à l’angle de la Canebière et la place Charles de Gaulles à 6h50 dans le 1er arrondissement et le troisième sur la Place Jean Jaurès dans le 6e à 6h55. L’homme a été maîtrisé par la police municipale avec un taser, a-t-on appris de source proche de l’enquête, confirmant une information de l’hebdomadaire Le Point.
C’est la police municipale qui est intervenue pour maîtriser l’individu alors qu’il s’en prenait à un homme âgé de 55 ans, blessé au niveau de l’arrière de l’oreille et de la tête. Deux autres victimes se sont également manifestées, indépendamment l’une de l’autre, déclarant avoir été agressées au couteau, l’une à la carotide et l’autre à l’omoplate, mais toutes ne sont que légèrement blessées. La piste terroriste a été écartée. L’auteur présumé des faits, né en 1982 et âgé de 35 ans, natif de Paris a été déclaré inapte à la garde à vue et est donc en cours d’hospitalisation d’office à l’hôpital psychiatrique de La Conception. L’auteur est connu pour des délits de droits commun depuis 1999, notamment pour des faits de vols avec effraction, dégradation, port d’arme et vol à l’étalage.
Toutes les victimes sont sorties de l’hôpital.
Sources tempsreel et laprovence
Même sans ordonnance médicale en poche on peut être considéré en France comme un déséquilibré si on attaque des passants au couteau. N’est-ce pas une honte ?
C’est pourtant facile à comprendre : nous avons des “policiers PSY” bien meilleurs que les Belges et les Londoniens, capables de voir au premier coup d’oeil (et second coup de couteau) que le jeune angoissé qui crie sa peine “allah où est le bar” en poinçonnant tout ceux qui passent à sa portée, est en déséquilibre.
Une balle bien placée pourrait le rééquilibrer ; est-ce qu’on ne met pas du plomb pour bien équilibrer les roues des voitures ?
Bonnes remarques. Aujourd’hui en France presque tout le monde est plus ou moins psy. c’est la culture de l’excuse, amplement diffusée dans le pays et bien pratique pour ne pas avouer lâcheté ni soumission.