Un photographe juif enterre 6000 négatifs pour les cacher des nazis: les voici développés

Tout a commencé avec l’invasion de la Pologne en 1939: ici commence la folie d’Hitler contre la population juive, et pas seulement.
la police du ghetto escorte les résidents pendant une déportation.

C’est dans une ville en particulier que les nazis ont créé l’un des premiers ghettos: nous parlons de Lodz, l’une des plus grandes villes en Pologne, où se concentraient d’importantes usines. A Lodz, vivait un photographe du nom de Henryk Ross qui a réussi à documenter les premiers moments de l’invasion: ne sachant pas comment cela se terminerait, s’il serait déporté ou tué, il a décidé d’enterrer tous les négatifs des photos prises, qui aujourd’hui sont d’importants témoignages sur ce qui se passait en Pologne quand le nazisme prenait pied.

un homme marche dans la neige au milieu des ruines de la synagogue de Via Wolborska, détruite par les Allemands en 1939.

Avant l’invasion, Henryk Ross était un photographe sportif et de nouvelles. En 1939, il a été engagé par le Département des statistiques, pour une tâche spécifique. Il devait documenter tout ce qui se passait et ce que subissaient les Polonais.

un policier regarde une femme au-delà du barbelé, 1942

En particulier, il devait montrer comment les juifs polonais étaient exploités dans les usines pour produire des matériaux utiles aux Nazis.

Sa passion, cependant, l’a amené à prendre des photos même en dehors des heures de travail: il amenait son appareil photo partout, il photographiait la vie en Pologne lors de l’invasion. Il mettait en danger sa propre vie en documentant la violence du ghetto.

la prison de Via Czarnecki, un passage avant d’arriver au camp de concentration

Il glissait son objectif dans les fissures des murs, dans les serrures, il grimpait pour capturer les scènes terribles d’exécutions, les mauvais traitements et les menaces.

des hommes reçoivent une soupe à la cantine

Avec l’avancée de l’armée soviétique, tout le monde savait que les Nazis auraient bientôt donné le coup de grâce au ghetto de Lodz. Craignant d’être déporté, Ross a décidé d’enterrer 6000 négatifs dans l’espoir que quelqu’un les trouve et découvre la vérité.

des jeunes hommes transportent une charrue remplie de pain pour la distribution

Les Russes ont libéré le ghetto de Lodz en 1945: des 2.000 juifs que comptait la ville, seuls 877 ont survécu, Ross faisait partie d’eux. Il est retourné à son domicile où il avait caché le négatif: la moisissure en avait détruit beaucoup, mais il y avait encore quelque chose à sauver.

un jeune homme marchant près du pont de ghetto (Via Zigerska)

Ce qu’il nous offre, c’est un point de vue unique: un citoyen polonais qui voit son pays martyrisé pour une raison qui, alors, n’était pas été si claire.

C’est seulement en continuant de rappeler ce drame, et en essayant d’imaginer la douleur des personnes qui l’ont vécu, que nous pouvons éviter dans le futur un acte similaire. Ceux que nous avons devant nous, ce sont bien plus que de vieux négatifs.

Source curioctopus 

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1 Comment

  1. bonjour et merci pour votre travail il serait merveilleux de pouvoir les consulter .je viens de terminer un ouvrage sur le sujet de la collaboration a travers un personnage particulier (romancé) pour éviter tous problème .Ce personnage a exister et a été en relation avec un responsable du ghetto de Lodz Ce collaborateur sera l’acteur d’arrestation et d’exécution de juifs dans le département du Cher .Il réussira a échapper a l’épuration et usurpera une identité et deviendra un héros au regard de sa famille et des autres ,en 1994 il décèdera et lèguera la vérité a son fils dans quatre cahiers .Le roman raconte cette vérité dans toute son horreur . le drame de cette famille face a cette vérité .Si vous le souhaitez je peu vous faire parvenir le texte .j’ai présenté le roman a des éditeurs ils trouvent le sujet très intéressant ,mais je pense que la critique de et le jugement de la part de personnes ayant une connaissance de cette réalité juive serait plus forte et réaliste. Je sais que le sujet est délicat mais il ne faut oublier la triste vérité et refuser d’effacer les fautes même si celles ci sont romancées mais bien réelles

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